Pour analyser les violences urbaines de novembre 2005 et les problèmes que connaisent plus généralement les quartiers populaires, les médias parlent d'éducation, d'urbanisme, de discrimination à l'embauche, de chômage etc., mais pourquoi passent-ils sous silence les dérives des forces de l'ordre dénoncées dans un rapport du Syndicat National de la Magistrature, les bavures policières en recrudescence et plus globalement le harcèlement policier à l'égard de certaines populations, à savoir les jeunes hommes issus des quartiers populaires, d'origine maghrébine ou subsaharienne, contrôlés plusieurs fois par jour et incités à rester dans leur quartier?
Moi même jeune homme blanc issu de la classe moyenne, suis-je le seul à remarquer que, dans Paris, à chaque fois ou presque qu'un automobiliste, un motard ou un piéton est contrôlé voire fouillé, il s'agit d'un homme de couleur? N'y a-t-il pas de fait une sorte d'apartheid en France, qui légitime les révoltes des jeunes des cités?
2006-11-06
04:43:42
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17 réponses
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demandé par
armand.clement
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