En fin de compte, il y a peut-être plus de gens courageux qu’on ne croit, c’est-à-dire de citoyens qui ne craignent pas de défier l’idéologie dominante pour dire simplement des vérités que tout le monde connaît mais qu’il est interdit de prononcer.
Je me réjouis de pouvoir rendre hommage à Pascal Sevran, qui n’a pas craint de dire que la première cause des malheurs de l’Afrique résidait dans l’incapacité des Africains à contrôler leur fécondité. « L’Afrique crève de tous les enfants qui y naissent sans que leurs parents aient les moyens de les nourrir. Je ne suis pas le seul à le dire ».
On se souvient du fameux refrain de Guy Béart « Celui qui dit la vérité, il faut l’exécuter ! ». Certes, de nos jours, on ne grille plus sur un bûcher ni ne fusille à l’aube les dissidents et autres hérétiques, mais on les exécute médiatiquement, ce qui peut très bien les réduire au chômage et les précipiter dans le trente-sixième dessous.
Cette fois, ils ont battu tous les records. Accusé de racisme par diverses associations de « moralistes » patentés, ce qui est le comble puisque Sevran montrait au contraire sa sollicitude pour l’Afrique et son avenir, il en a tout de même été innocenté par Jack Lang, bien qu’un secrétaire national adjoint du PS ait fait chorus avec les calomniateurs, poussant le culot jusqu’à exiger qu’on sanctionne Sevran « dont les déclarations réitérées ne sont pas compatibles avec sa participation au service public de l’audiovisuel ». Comme si le fait d’animer une émission de télévision devait vous interdire de publier vos opinions en librairie. Quant à moi j’estime qu’on devrait sévèrement sanctionner tous ceux qui veulent restreindre en France la liberté d’expression, base intangible de notre Constitution républicaine.
2007-02-11
01:04:44
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demandé par
JMLP
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