Le 15 février à Dunkerque, la candidate socialiste (pourtant ministre délégué à l'enseignement scolaire de 1997 à 2000) a fait mine de découvrir les problèmes de l'éducation. Rien de bien neuf ... si ce n'est l'engagement d'abandonner le deuxième porte-avions. Cherchez l'erreur !
Cette absence de programme n'est pas une raison pour être de mauvaise foi
Selon la candidate socialiste, « la droite, en 5 ans, a détruit 125.000 emplois ». C'est faux. La réalité c'est que 11.600 emplois ont été créés entre 2002 et 2007 dans l'enseignement scolaire, alors même que les effectifs diminuaient de 50.000 élèves pour de simples raisons démographiques.
Selon la candidate socialiste, « la droite a retiré pendant 5 ans tous ses moyens à l'Education ». C'est faux. La réalité c'est que le budget de l'enseignement scolaire a augmenté de 12% entre 2002 et 2007.
Ce n'est pas une raison non plus pour annoncer ce qui existe déjà
Organiser des « états généraux du monde enseignant » et des « états généraux de la réussite scolaire ». Ces états-généraux ont déjà été menés entre le 17 novembre 2003 et le 17 janvier 2004 sous l'impulsion de Claude Thélot dans le cadre du Débat national sur l'avenir de l'école. Plutôt que de séparer, comme le fait la candidate socialiste, le monde enseignant et la réussite scolaire, mieux vaut envisager les problèmes dans leur globalité et associer à la réflexion ceux qui sont des usagers du système éducatif. C'est ce qui a été fait avec le Débat national.
Libérer l'initiative des enseignants en leur donnant la possibilité d'expérimenter : la loi d'orientation sur l'école, conçue par François Fillon sur la base des résultats du Débat national sur l'avenir de l'école, affirme clairement le principe de la liberté pédagogique et ouvre le droit à l'expérimentation. Le Parti socialiste s'y était alors vivement opposé et avait refusé de voter ce texte.
Donner à tous les élèves les mêmes chances de réussite : c'est tout simplement une reprise du programme national de réussite éducative lancé par Jean-Louis Borloo (80.000 enfants en bénéficient aujourd'hui) et des réseaux ambition réussite de Gilles de Robien, dont plus de la moitié des écoles disposent déjà.
Revaloriser l'apprentissage : c'est ce qu'a fait Jean-Louis Borloo en rendant cette filière bien plus attractive pour les jeunes. Résultat : une multiplication par deux du nombre d'apprentis -380.000 fin 2006, et un objectif de 500.000 fin 2007- et une perception ultra-positive de cette filière par les jeunes -95% jugent que c'est la meilleure filière pour trouver un emploi selon un sondage IFOP de septembre 2006-.
2007-02-28
02:21:25
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Anonymous