HISTOIRE NATURELLE
Le vent souffle et emporte mais idées vagabondes,
Comme extrait de mon corps je flotte immatériel...
Admirant la beauté, la beauté de ce monde,
Je me sens souverain, paisible et éternel.
Dans ce luxe coloré fait de sérénité
Je me sens minuscule et immense à la fois,
Je suis mi homme mi dieu, une pensée éthérée,
Je caresse cette nature qui me rempli de joie.
Dans ma méditation, j’entends un doux murmure,
Hélas il n’en est rien, c’est un cri de torture.
C’est la terre qui se plaint, reconnaissant en moi
L’homme cet être païen qui la tut ; qui la broie.
Alors tout à ma honte je me recroqueville
Jusqu’à n’être plus rien que fin grain de poussière.
Méritant le courroux d’un néant salutaire
Je laisse à la nature ce soleil qui brille.
2007-03-06
20:39:53
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