Depuis qu'elles existent, les religions du Livre (Judaïsme, Christianisme, Islam) semblent considérer le sexe comme étant sale, impur. Pour tout dire, un mal nécessaire, mais un mal. Il y a des textes écrits au Moyen Age par des moines ayant visiblement besoin d'une psychanalyse du type : "la femme est souillure, la femme est péché. Comment peut-on serrer contre soi pareil sac d'excréments ?" On loue la virginité, on associe sexe et uniquement procréation. Pourquoi cet acharnement ?
Dans les Epîtres, Paul demandait que les responsables des églises n'aient qu'une seule femme. Il était plutôt coulant de ce point de vue, alors qu'il était rigide sur d'autres (par exemple envers l'homosexualité). Peut-on être plus strict qu'un Apôtre ?
Bref, les religions sont mal à l'aise avec le sexe. L'idéal serait, pour qui a eu trois enfants, de n'avoir fait la chose que trois fois dans sa vie. Peut-on considérer une fonction organique comme étant sale, impure ? Le plaisir est-il condamnable ?
2007-03-26
21:48:29
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demandé par
Anonymous