Yes i do, I know that they kill livestock and people in Africa.
But did you know that they will only bite inside of a forest and only a short distance out of it. The problem occurs when people and livestock venture into the woods for shade.
Some of the control methods being employed now are that the natives will drag a large piece of dark material through these wooded areas slowly behind a truck, whenthe flies land on it thinking it is a buffalo or some other large mammal, they land on a very potent insecticide that was sprayed onto it.
So, there are techniques being developed to reduce their numbers, but it is still an occuring problem in many African countries.
2006-08-09 06:45:30
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answer #1
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answered by Anonymous
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Cela fait plus de six ans que la mouche tsé-tsé a disparu de Zanzibar. Les échantillons sanguins régulièrement prélevés sur le bétail n'ont fait apparaître aucun trypanosome, le parasite que transmet cette mouche. En conséquence, la production de lait a triplé, la production locale de boeuf a doublé et l'utilisation de fumier animal dans l'agriculture a été multipliée par cinq, d'après le Ministre de l'agriculture de cette île, qui appartient à la Tanzanie.
Mais ailleurs en Afrique subsaharienne, la trypanosomiase -- transmise par un parasite et communément appelée "maladie du sommeil" ou nagana -- reste très répandue. D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 60 millions de personnes sont menacées par cette maladie, et 500 000 environ ont déjà été contaminées.
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à cause de la mouche tsé-tsé, beaucoup d'agriculteurs africains ne peuvent utiliser des animaux de trait pour tirer leur charrue.
Photo : ©Banque mondiale / Yosef Hadar
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La maladie est en recrudescence. Grâce au dépistage et aux programmes systématiques de santé du bétail, l'Afrique n'avait connu quasiment aucun nouveau cas des années 1940 jusqu'à la fin des années 1960. Cependant, à cause des coupes budgétaires effectuées par les gouvernements et les organismes donateurs, seuls 3 à 4 millions de ceux qui sont menacés par la maladie font maintenant l'objet de tests de dépistage. C'est dans les zones de conflits et les régions rurales reculées -- là où la surveillance est la moindre et où les êtres humains et animaux contaminés ont la plus grande liberté de mouvement -- que l'on recense le plus grand nombre de cas. Dans la région qui s'étend du sud du Soudan à l'Angola et comprend la République démocratique du Congo, la maladie du sommeil est, d'après l'OMS, la principale cause de décès, devant le VIH/sida. Bien qu'un patient atteint de trypanosomiase ait de grandes chances de se rétablir si la maladie est diagnostiquée rapidement, 80 % des personnes contaminées finissent par en mourir, faute de dépistage et de soins, et 3 millions d'animaux d'élevage succombent également tous les ans.
´Des "déserts verts"
D'après M. John Kabayo, qui dirige le bureau de coordination à Addis-Abeba de la Campagne panafricaine d'éradication de la mouche tsé-tsé et de la trypanosomiase (PATTEC), le problème le plus important en Afrique reste la pauvreté en milieu rural, qui est indissociablement liée à l'insécurité alimentaire. "Si vous étudiez la maladie, explique-t-il à Afrique Relance, vous voyez que rien n'a davantage influencé le continent africain. C'est à cause de la mouche tsé-tsé qu'il y a peu de chevaux en Afrique, que nous avons une séparation entre culture et élevage et qu'il n'y a pas d'agriculture mixte."
Sans animaux de trait, beaucoup d'agriculteurs africains n'ont aucun moyen de transport et n'ont pas la possibilité de tirer de lourdes charrues. Ils continuent de labourer la terre avec une houe à main. Et puisque l'agriculture et l'élevage sont séparés, poursuit M. Kabayo, la fertilité du sol pâtit du manque de fumier. Aucune autre région du monde ne connaît le problème de santé animale qu'impose à l'Afrique la mouche tsé-tsé. En Asie, on estime que 50 % des cultures agricoles bénéficient d'animaux de trait. En Afrique, la proportion n'est que de 5 à 10 %. En conséquence, l'Afrique pourrait perdre tous les ans 4,5 milliards de dollars de production agricole, d'après les estimations de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture.
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"Ce n'est pas un hasard si la pauvreté la plus extrême se rencontre principalement dans les régions de l'Afrique subsaharienne infestées par la mouche tsé-tsé."
-- Quian Jihui, Directeur général adjoint de l'AIEA
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Certains experts pensent que la trypanosomiase est en partie responsable des "déserts verts" de l'Afrique -- 10 millions de kilomètres carrés de terres riches et fertiles qui ne sont pas cultivées à cause de la mouche tsé-tsé. Cette zone s'étend dans 32 des pays les plus pauvres du monde.
"Ce n'est pas un hasard si la pauvreté la plus extrême se rencontre principalement dans les régions de l'Afrique subsaharienne infestées par la mouche tsé-tsé, note M. Quian Jihui, Directeur général adjoint de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui participe activement aux campagnes d'élimination de la mouche tsé-tsé au moyen de la stérilisation par irradiation. Permettre aux agriculteurs africains d'avoir leurs propres animaux d'élevage aurait d'importantes conséquences sur la faim et la pauvreté sur le continent. Mais on ne peut y parvenir sans éliminer d'abord la mouche tsé-tsé."
En lançant la campagne PATTEC en octobre 2001, les dirigeants africains ont fait part de la même volonté. "L'augmentation de la production agricole sera pendant le nouveau millénaire la contribution la plus durable de l'Afrique à sa population de plus en plus nombreuse et au reste du monde, ont-ils affirmé dans une déclaration. La suppression de l'obstacle constitué par la trypanosomiase est la première étape du développement et de la réalisation de ce rêve."
M. Kabayo énumère quatre raisons d'être de l'initiative PATTEC :
d'après de nombreuses données et preuves irréfutables, la trypanosomiase est une cause profonde de la pauvreté de l'Afrique
le succès obtenu à Zanzibar prouve qu'il est techniquement possible de lutter contre la maladie par la méthode de stérilisation des insectes
les possibilités de combattre la maladie au moyen des méthodes conventionnelles étant limitées, les fabricants envisagent de mettre fin à la production des médicaments que l'on utilise aujourd'hui
l'ampleur transfrontalière du problème nécessite des efforts concertés de la part de tous les pays concernés, du Sénégal à l'Afrique du Sud, afin de garantir la coopération, les partenariats et la mise en commun des ressources.
La méthode de stérilisation de la mouche tsé-tsé constitue un bon espoir d'éliminer la maladie, a déclaré en novembre 2002 à l'Assemblée générale des Nations Unies le Directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei. L'AIEA, a-t-il dit, soutient les efforts des gouvernements africains visant à "mettre en oeuvre leurs campagnes d'élimination de la mouche tsé-tsé dans l'ensemble du continent, en utilisant à plus grande échelle les techniques de stérilisation par irradiation".
Stérilisation de la mouche
Selon la méthode de stérilisation, la population de mouches tsé-tsé d'une zone donnée est d'abord réduite d'environ 90 % au moyen de techniques traditionnelles, comme les attrape-mouches et les insecticides. Pendant ce temps, des mouches mâles sont élevées et stérilisées en laboratoire en étant brièvement exposées à des rayons gamma provenant d'une source au cobalt 60. Ces mouches stériles sont ensuite mises en liberté dans la zone ciblée, afin que la population de mouches restante disparaisse peu à peu. Les pouvoirs publics sont priés de recenser les "poches" des zones infestées dans lesquelles ils peuvent procéder à l'élimination systématique des mouches et de prendre des mesures de suivi visant à prévenir toute nouvelle invasion.
Outre son efficacité avérée, cette méthode présente d'autres avantages incontestables. A ce jour, les chercheurs n'ont réussi à mettre au point aucun vaccin destiné à l'homme ou au bétail, et le parasite est de plus en plus résistant aux traitements utilisés. En outre, les médicaments permettant de prévenir ou de traiter la maladie sont très toxiques ou difficiles à administrer.
Mais certains chercheurs s'opposent au projet de stérilisation, affirmant qu'il sera coûteux, qu'il ne se fonde sur aucune théorie scientifique avérée ou qu'il ne permettra tout simplement pas de parvenir à l'objectif de l'éradication. D'après M. Kabayo, "une partie de l'opposition n'est en fait qu'une querelle sémantique, car nous utilisons le terme 'éradication' dans notre nom. Mais ce terme ne sert qu'à mettre en valeur notre objectif final".
D'autres chercheurs avancent des arguments écologiques. Ils estiment que la mouche tsé-tsé fait partie de l'écosystème du continent et que son élimination entraînerait une explosion de l'élevage et du pâturage excessif. Cette opinion relève selon M. Kabayo de "l'impérialisme écologique". D'après lui, la taille importante des troupeaux s'explique seulement par la menace du trypanosome. Une fois cette menace supprimée, les éleveurs auront moins d'animaux d'espèces productives comme les vaches frisonnes actuellement élevées à Zanzibar.
Les gouvernements africains s'efforcent de plus en plus de remédier au problème, avec ou sans aide extérieure. "Par le passé, note M. Kabayo, les projets ont été menés sous l'impulsion de l'étranger. Nous avons constaté que ce n'était pas la bonne approche. Dès que l'aide extérieure cessait, les projets prenaient fin, sans qu'aucune connaissance ne soit transmise." Cette fois-ci, la campagne PATTEC incite les pays à inscrire dans leur budget national l'objectif consistant à éliminer la mouche tsé-tsé.
Des campagnes d'éradication sont déjà en cours dans des zones infestées de l'Ethiopie, du Botswana, du Mali et du Burkina Faso. M. Kabayo estime qu'avec une mobilisation durable, il sera possible de faire de grands progrès, l'objectif final étant d'éliminer la mouche tsé-tsé et d'améliorer en conséquence la santé et la productivité agricole.
2006-08-09 14:51:35
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answer #7
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answered by jamal o 1
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