La classe politique française a, dans l'ensemble, réagi violemment aux propos du candidat SARKOZY qui vient d'affirmer que, si demain, il était élu à la présidence de la République Française, c'est-à-dire s'il devenait le président de tous les Français de France et de Navarre, il créerait un ministère nouveau de la République, le ministère de l'immigration ET de l'identité nationale. Rares sont ceux qui se félicitent de cette nouvelle sortie « pétaradante » de SARKO. On n'est pas étonné d'apprendre que Le PEN et ses émules approuvent et applaudissent des deux mains et des deux pieds. La plupart des responsables politiques désapprouvent et expriment leur écœurement. C'est à l'honneur de Ségolène ROYAL d'avoir exprimé son dégoût et d'avoir jugé « ignobles » (sic) les propos de Sarkozy, un démagogue populiste renommé. Certains créditent Nicolas SARKOZY de circonstances atténuantes et regrettent ce qu'ils appellent un « dérapage » alors qu'il n'y a nullement dérapage, faux-pas, piège tendu par un journaliste mal intentionné. Cette idée de ministère de l'Immigration ET de l'Identité Nationale n'a rien d'imprévu, d'accidentel, de spontané. Il s'agit d'une idée mûrement réfléchie et sortie de la boite crânienne des têtes à penser de l'équipe de campagne du candidat SARKOZY, du brain-trust en quête d'innovation.
2007-03-17
03:22:32
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demandé par
Anonymous
dans
Élections