Las, son intervention n'a ni permis d'éviter la fermeture de La Trimouille ni surtout la délocalisation vers la Tunisie, dont la présidente du conseil régional ne voulait absolument pas. A l'époque, elle promettait même de venir occuper l'usine «avec les filles d'Aubade».
Colère. Roselyne Thefaut, elle, n'a jamais cru à ce salut venu des politiques. Entrée chez le fabricant de lingerie de luxe en 1971, à 17 ans, cette déléguée CGT s'apprête à faire ses bagages comme ses copines, «mécaniciennes en confection payées au Smic depuis trente ans». «Je fais partie du lot», dit-elle avant d'assister à une énième réunion syndicale. Aussi, elle est un peu en colère contre «les politiques de droite comme de gauche». «Un rapport d'expertise remis en décembre dernier à la préfecture démontrait qu'il n'y avait pas tant d'intérêt à délocaliser en Tunisie. Là-dessus, on attendait le soutien de Royal et des autres. Mais ils nous ont lâchés : pas un mot pour soutenir le rapport d'expertise qui aurait pu sauver des emplois. Et, depuis deux mois, aucune nouvelle», regrette Roselyne Thefaut.
2007-03-08
19:01:09
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shaiulud1977
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Élections