Ségolène Royal balaie la polémique d'un revers de main. La candidate PS a déclaré lundi à Jérusalem que "c'est l'avis des autorités israéliennes qui (lui) importe", commentant la controverse après sa réunion avec des députés libanais, dont un du Hezbollah, vendredi à Beyrouth. "Ces polémiques sont dérisoires par rapport à la situation (...)", a-t-elle déclaré lors d'une conversation informelle avec des journalistes français à l'occasion de sa visite en Israël, après celle accomplie au Liban.
Le député du Hezbollah Ali Ammar avait fait un parallèle entre le nazisme et le comportement d'Israël au Liban, lors d'une réunion avec la commission des Affaires étrangères du parlement libanais ouverte à la presse, vendredi soir. "Le nazisme qui a versé notre sang et usurpé notre indépendance et notre souveraineté n'est pas moins mauvais que le nazisme qui a occupé la France", avait déclaré Ali Ammar, selon l'interprète des journalistes français.
Ségolène Royal n'avait pas relevé cette phrase. En revanche, elle avait nettement récusé le terme d'"entité sioniste" utilisé par l'élu libanais, affirmant que "l'Etat d'Israël existe et a droit à la sécurité". Le lendemain, elle avait soutenu que les propos du député du Hezbollah tels qu'ils ont été publiés dans la presse française et internationale "n'ont pas été tenus". Si cela avait été le cas, "nous aurions quitté la salle", avait-elle ajouté.
2006-12-05
03:49:05
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demandé par
Joëlle M
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