... sur cet article paru ce matin dans le Ouest-France.
Chez certains cheminots, « une révolte froide »
INTERVIEW : Politologue, Gérard Grunberg craint que le conflit ne se termine mal.
S’agit-il d’un conflit classique qui se radicalise ou d’une crise d’un nouveau type ?
C’est un conflit isolé qui ne fait pas le lien avec d’autres conflits. En même temps, on assiste à une radicalisation-encore plus importante d’une partie de la base syndicale. Sur les débris du communisme, une philosophie de la négociation aurait pu s'imposer dans les centrales syndicales, mais on assiste surtout à une remontée d'un gauchisme de type anarcho-syndicaliste qui ne reconnaît pas les pouvoirs élus et ne fait pas grand cas de la démocratie. L'état d'esprit qui règne à Sud-Rail et dans une partie de la base CGT des cheminots, c'est une espèce de Fort Chabrol, de révolte froide qui refuse toute négociation.
2007-11-21
22:16:54
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2 réponses
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demandé par
Yarglaaaaa
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