J'ai fait mes études primaires dans une école privée en Afrique basée sur le programme français où Bled était la bible de la grammaire et de l'orthographe et Bescherelle celle de la conjugaison. Dans chaque cours, de l'expression écrite aux mathématiques en passant par l'histoire et le cours de civisme, chaque faute d'orthographe dégradait la note globale. Ceci couplé au système compétitif de notre enseignement où les élèves étaient regroupés dans des classes suivant leurs capacités et où tout le monde se sentait capable d'être le meilleur de sa classe et était encouragé à le faire, l'attention accordée aux fautes d'orthographe était une conséquence logique du but personnel d'être le meilleur et donc de maximiser les notes en évitant d'en commettre.
Plus tard au collège et au lycée, cette fois-ci dans un établissement jésuite, la même rigueur était appliquée. Il fallait faire preuve d'une culture variée, la lecture des grands classiques et philosophes était pratiquement obligatoire.
2007-03-03
21:59:01
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demandé par
nassisco
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