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J'ai fait mes études primaires dans une école privée en Afrique basée sur le programme français où Bled était la bible de la grammaire et de l'orthographe et Bescherelle celle de la conjugaison. Dans chaque cours, de l'expression écrite aux mathématiques en passant par l'histoire et le cours de civisme, chaque faute d'orthographe dégradait la note globale. Ceci couplé au système compétitif de notre enseignement où les élèves étaient regroupés dans des classes suivant leurs capacités et où tout le monde se sentait capable d'être le meilleur de sa classe et était encouragé à le faire, l'attention accordée aux fautes d'orthographe était une conséquence logique du but personnel d'être le meilleur et donc de maximiser les notes en évitant d'en commettre.
Plus tard au collège et au lycée, cette fois-ci dans un établissement jésuite, la même rigueur était appliquée. Il fallait faire preuve d'une culture variée, la lecture des grands classiques et philosophes était pratiquement obligatoire.

2007-03-03 21:59:01 · 6 réponses · demandé par nassisco 4 dans Éducation Enseignement et démarches administratives

Les cours consacrés à la langue française comportait l'étude de la grammaire (Maurice Grévisse), la conjugaison (Bescherelle), l'orthographe (Bled), une étude des principaux auteurs des différents courants littéraires de langue française, des travaux de rédactions sur des sujets variés, des lectures, résumés et exposés sur des romans d'auteurs français et étrangers d'expression française ou traduits en français, des concours d'orthographe et de composition... autant de travaux liés à la lecture pour connaître et à l'écriture pour pratiquer. Il ne suffisait pas de posséder les bonnes réponses, il fallait les exprimer de manière élégante et les écrire correctement. Une rigueur poussée à l'extrême, peut-être, mais une rigueur vécue comme un jeu et qui a porté ses fruits.
Pour reprendre un auteur célèbre : "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément.".
Le déclin de l'orthographe aujourd'hui, n'est-il pas un manque de tout ça ?
Bonne réflexion.

2007-03-03 22:04:59 · update #1

Merci Patri, la faute n'est pas due à une ignorance des règles, mais bien à une petite inattention.

2007-03-03 22:17:18 · update #2

6 réponses

Le livre est remplacé par d'autres supports que tu connais donc nous lisons moins et des fois ce sont des conneries bourrées de fautes d'orthographe . Nous sommes devenus plus passifs ( réception audio visuelle ) plus que orale ( lecture / communication ) . En plus il y a le facteur temps , tout le monde est pressé privilégiant le style sms que le classique , bien sure même l'école ne joue plus le rôle d'antan où le classique constituait l'essentiel. Mais ses adeptes sont toujours là.

2007-03-03 22:35:36 · answer #1 · answered by Abob 4 · 1 0

Je fais mon chieur, mais, "les cours consacrés à la langue française comportait l'étude de la grammaire" : "comportaient" et pas "comportait" (accord sujet-verbe)...

2007-03-04 06:11:30 · answer #2 · answered by Patri 6 · 3 0

Si je suis d’accord pour ce qui est de la rigueur remplacée par un certain laxisme de l’enseignement pour les fautes d’orthographe (encouragé par les différents ministères de l’éducation afin de rehausser les quotas de réussites au Brevet et Baccalauréat) je ne pense pas que la lecture des classiques ait un impact significatif sur l’orthographe…, bien au contraire, c’était une contrainte pour des élèves qui s’ennuyaient en classe. Personnellement, je pense qu’on peut très bien enseigner le français avec sa grammaire, son vocabulaire et sa conjugaison en prenant des auteurs modernes et même jeunesses plus à même d’intéresser et de motiver un jeune lectorat sans que cela ne devienne rébarbatif et contraignant au risque qu’il se déconnecte des cours de français pas toujours perçus pour avoir une utilité dans la vie de tous les jours, que cela soit dans le cadre de la famille et celui des camarades, où la mode veut qu’on utilise un langage « zarbi » pour ne pas paraître nul vis-à-vis de son entourage.

Longtemps, on m’a forcé à lire pour apprendre, et je n’ai rien appris. Aujourd’hui, je lis par plaisir, et je comprends ce que je retiens sans effort.

Si l’orthographe était ton visage et tes fautes des points noirs, tu ferais l’effort de les ôter tout seul ; alors écris sans faute, c’est moins douloureux !

2007-03-04 06:36:03 · answer #3 · answered by Cérik 7 · 2 0

pour répondre à ta question : j'en suis convaincue, vu la différence de livres que j'ai pu lire et ma soeur de 11 ans ma cadette n'en a pas lu le tiers !! et elle a plus de mal en orthographe c'est flagrant.

En France aussi le BLED était très usité ce qui n'est plus le cas aujourd'hui et j'ai aussi remarqué concernant mon fils de 7 ans qu'il n'y a plus de musique et d'Arts plastiques au programme de la primaire, l'Education Nationale fait une fixette sur l'apprentissage de la lecture au détriment des loisirs et des Arts, et les enseignants ne parviennnent pas à faire lire la totalité de leur classe de CP avant la fin de l'année.

2007-03-04 06:10:48 · answer #4 · answered by 7 7 · 2 0

des classiques, peut e^tre pas, mais de la lecture tout simplement

2007-03-04 06:11:03 · answer #5 · answered by patricia 4 · 1 0

on peut eventuellement penser que les methodes d'enseignement jouent un role dans le declin de l'orthographe, mais je pense aussi que les moyens de communication utilisés aujourd'hui comme les textos, internet (correcteur en ligne) nous font perdre toute regle de grammaire et d'orthographe.

2007-03-04 06:10:56 · answer #6 · answered by balouboy 7 · 0 1

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