Marie-Éve est là, tout près, si belle. Ces reflets rouge bonbons sur son visage, sur la mer devant nous à perte de vu et, tout là bas, l'île mirage nous attend.
Marie-Éve, ma vivante, toi sur qui je voudrait m'appuyer, qui saurait libérer ma poitrine et ma gorge de la main d'ombre qui m'étouffe, toi, la seule, que je garderais, qui m'apprendrais peut être enfin à aimer! Dit-moi qu'il n'est pas si tard, Marie-Éve, qu'il n'est pas trop tard. Que tu feras reculer toutes les limites, toutes les frontières. Que tu est le commencement. Relèves la tète, Marie-Éve, je tant prit, reprend ta plume, toi qui peut encore écrire. Sur les quelques pages blanches qui te reste, invente l'espace et le temps infini où je pourrai te rejoindre, immortels avec toi, défiant le Dieu que je nit et qui persiste à nous épié, à l'abri de sa auteur et de son indifférence. Nos bouches liés l'une à l'autre, nos souffles et les battements de nos artères confondu, nous crieront victoire.
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2007-10-25
06:06:13
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Anonymous