PARIS (AFP) - La France devait signer mardi avec la Chine un traité d'extradition mutuel, un accord très critiqué par les associations de défense des droits de l'Homme, qu'il appartiendra au nouveau Parlement issu des urnes de ratifier ou non.
Ce traité doit être signé mardi matin à Paris par M. Dai Bingguo, premier vice-ministre chinois des Affaires étrangères et le garde des Sceaux Pascal Clément, qui avait entamé les négociations lors d'un voyage à Pékin en janvier dernier.
Mais pour entrer en vigueur, l'accord devra encore être ratifié par le Parlement, indique lundi le ministère de la Justice : le dossier attendra donc le prochain gouvernement, qui fixe l'ordre du jour législatif, et la nouvelle majorité de l'Assemblée nationale qui sera élue lors des législatives de juin.
Dès les négociations, les associations de défense des droits de l'Homme s'était étonnées que Paris "puisse accepter de livrer quiconque à un système judiciaire qui ne garantit aucune liberté individuell
2007-03-20
00:46:25
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alwena
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Gouvernement