Préface
La méthode de la contemplation et de la réflexion au moindre détail de la vie constitue le support du missionnaire musulman pour répandre la science et exhorter à sa quête. C’est son style pour motiver les esprits et exciter la raison; un style qui distingue l’homme de l’animal et l’élève au-dessus de ce dernier.
La méthode de la réflexion qui fait appel à la raison, du fait de sa nature, un jugement légal traité par les lois célestes authentiques et édité par loi clémente de l’Islam, laquelle va de pair avec leurs appels, leurs lois et leurs textes. Elle se conforme aussi aux obligations de la raison humaine tout en exhortant à y recourir, à user de la clairvoyance, à approfondir la connaissance de ces lois, de ces textes et de ces obligations.
L’authenticité de cette méthode a été mise en relief par les textes coraniques et les habits et ce en exhortant la raison et l’esprit à contempler et à réfléchir aux signes divins, à ses miracles, à ses preuves évidentes et à ses créatures.
Ces textes ont en même temps associé les preuves de cette méthode à la foi. Dieu, qu’il soit exalté à dit : "dis : Considérez ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre". (X-101)
Ce sont des textes coraniques et des appels divins à l’usage de la raison dans la contemplation, la réflexion et dans l’observation des signes divins, qui, de là, mènent à la foi. Le problème de l’homme intéresse fort particulièrement toute l’humanité, la découverte d’os et de certaines pièces sculptées, auprès de restes de créatures de formes hommes-singes, a permis aux chercheurs de ranger ces créatures parmi la classe hiérarchique humaine, en créant une science appelée : Evolution.
Evolution (Etude, critique)
L’évolution signifie que la vie a progressée à partir d’organismes simples (créatures unicellulaires) jusqu’à sa forme la plus complexe. Ceci a entraîné les idées suivantes :
- Les êtres suivants (dans la hiérarchie) changent d’une génération à l’autre.
- l’ancien a produit tous les vivants actuels.
- les derniers êtres vivants sont apparentés les uns aux autres.
Le développement de l’idée évolutionniste:
L’idée d’un phénomène d’évolution dans la nature est au moins aussi vieille que les philosophes grecs, mais aucune de leurs théories ne fut généralement admise.
Dans l’antiquité, Héraclite croyait que toutes les choses étaient dans un état fluent. Empédocle enseignait que le développement de la vie est un processus graduel et que les formes imparfaites sont lentement remplacées par des formes plus parfaites.
Au temps d’Aristote, la spéculation semble être allée plus loin et avoir conçu l’idée que le type le plus parfait pourrait non seulement s’être fait dans la suite du temps mais s’être développé à partir d’un type moins parfait.
Au Xème siècle, (l’âge d’or de la science musulmane) les frères SAFAA[1] en IRAK réunirent assez de données d’expérimentations pour dresser l’arbre hiérarchique de l’évolution (plantes, animaux).
Donc malgré tous les efforts déployés par les chercheurs anciens, l’idée de l’évolution[2] est restée rangée dans la vitrine des philosophes.
Au XVIII° siècle, les naturalistes Erasme Darwin[3] et Buffon soutenaient certaines idées à savoir lorsqu’une plante ou un animal, sous l’action du milieu, acquit un caractère nouveau, celui-ci se transmet aux descendants, produisant ainsi des changements, facteurs de l’évolution.
Au début du XIXème siècle, le naturaliste Lamarck cherchait à déterminer la cause de l’évolution; il publiait un livre en considérant l’hérédité accumulée des changements provoqués par l’action du milieu. Sa théorie est fondée sur trois observations :
1. Chaque espèce est très bien adaptée au milieu dans lequel elle vit.
2. Tout être vivant est capable au cours de son existence d’adapter son comportement, son anatomie aux conditions du milieu dans lequel il est placé (selon lui la girafe avait obtenu sa haute posture parce qu’elle n’avait plus de plante à brouter à terre et se trouvait obligée d’allonger le cou pour atteindre le feuillage des arbres.
3. Un individu engendre des descendants qui lui ressemblent plus qu’ils ne ressemblent en moyenne à un individu de la même espèce.
Bien que les données de la science aient complètement réfuté l’idée évolutionniste de l’hérédité des caractères acquis, cette idée ne disparut pas totalement.
En 1859, Charles Darwin publiait son livre "l’origine des espèces"; il a construit son système sur trois séries d’informations :
1. Les documents qu’il a rapportés de son voyage.
2. L’observation des pratiques qui avaient cours en Angleterre dans le domaine de l’élevage des animaux domestiques.
3. Les arguments que lui a apportés la lecture de l’ouvrage de Thomas Malthus (1766-1834)[4].
Darwin généralisait l’idée de Malthus en proposant les observations suivantes:
A- Toute population animale ou végétale présente d’innombrables variations individuelles ou sociales, de telle sorte que deux populations d’une même espèce isolées l’une de l’autre, présentent quelques différences.
B- La sélection naturelle: il y a une concurrence entre les membres des différentes espèces, dans cette lutte en plus, toute variation permet à l’individu
Chez qui il se produit de s’imposer et que les individus les mieux adaptés survivent et les autres meurent.
En ce qui concerne les survivants, ils transmettent à leurs descendants les variations avantageuses, ce qui impliquerait l’apparition de formes nouvelles.
C- Darwin ajouta ultérieurement la sélection sexuelle, par exemple la période chez certains oiseaux; il introduisait cette idée que de gré ou de force les femelles ne s’accouplent qu’avec les mâles les plus vigoureux, ce qui améliore la race à chaque génération.
De ce fait, le Darwinisme sous forme initiale ne s’oppose pas au Lamarckisme, les deux premières idées seraient plutôt complémentaires l’une de l’autre. La 3ème idée a soulevé de nombreuses objections, on peut citer quelques-unes:
1. L’idée n’explique pas tous les faits avérés de l’hérédité, c’est à dire n’explique pas pourquoi certaines variations sont héréditaires alors que d’autres ne le sont pas.
2. L’idée n’explique pas comment l’accumulation progressive de variations insignifiantes peut déterminer l’apparition des structures complexes que l’on trouve dans les organismes supérieurs.
3. La sélection naturelle qui est la pièce maîtresse de Darwin, élimine seulement le pire, elle n’est novatrice ni créative d’organes et de types nouveaux, elle n’est un facteur d’évolution mais bien plutôt un facteur de conservation du type spécifique.
Bref, l’évolution était en fin une idée de la descendance allant jusqu’à l’homme inclus et désormais considéré dans sa totalité comme un simple chaînon du monde animal, entièrement issu de lui.
De cette partie trois questions s’imposent. Peut-on accepter que la sélection naturelle :
a- soit la cause de l’évolution des espèces ?
b- Ou bien la base même de toute réflexion sur le mot "Evolution?".
c- Ou enfin une théorie scientifique ?
Le mutationnisme:
Au début du XXème siècle, Devries découvre des mutations[5]. En étudiant une plante, l’Onagre Oenathena Lamarkiana, il constata que la plupart des graines fournissaient des pieds semblables à leurs parents mais qu’il y avait des exceptions, certaines engendrant même des individus suffisamment différents pour que l’on puisse admettre leur appartenance à une autre espèce.
L’idée actuelle :La théorie synthétique de l’évolution
Il est intéressant de tenir compte d’une nouvelle idée de l’évolution (au cours de ces dernières années) la plus admise actuellement c’est la théorie synthétique de l’évolution, cette idée est basée sur deux axes principaux :
1- La sélection naturelle.
2- Un immense jeu de mutations dues au hasard.
En ce qui concerne le premier axe, nous ne serions pas mieux placés que Darwin lorsqu’il a adressé à cet égard, son courrier à un botaniste Hooker en 1862, écoutons-le:
"Je reconnais avec peine, parce que je suis un peu affligé, que mes travaux actuels me conduisent à croire davantage à l’action directe des conditions physiques. Je le regrette probablement parce que la gloire est affaiblie de la sélection naturelle, laquelle est si diablement douteuse "
En 1876 quelques années plus tard, par conséquent cette fois après la parution de" la descendance de l’homme et la sélection sexuelle" 1871, il écrivait à un autre naturaliste, l’allemand Moritz Wegener : « la plus grande erreur que j’ai commise est de ne pas avoir tenu compte du milieu... indépendamment de la sélection naturelle".
A propos du deuxième axe, on peut le considérer comme la résultante de deux sous axes : Mutation & Hasard.
a . Mutation:
Ce sous axe nous encourage à poser la question suivante: Peut-on prétendre que les mutations produisent-elles des formes de vie nouvelles ?
Au cours des dernières années, on s’est livré à de nombreuses expériences pour déterminer le mécanisme des mutations, on constate que:
1. les mutations dans un gène quelconque sont des cas exceptionnels (dus par exemple aux radiations...).
2. Ce phénomène se produit rarement, peut être 1/106 d’animaux.
3. dans la plupart des cas, un gène muté ne surgit qu’une fois au moins dans 1.000.000 générations.
4. d’après l’étude qui a été faite sur la mouche de vinaigre Muller (Prix Nobel 1946) a déclaré que:"la plupart des mutations sont invisible".
5. Dawdeswell naturaliste, dans son livre "le mécanisme de l’évolution dit : parmi les nombreux mutants détectés en laboratoire, tous, sont soit récessifs ou semi dominants et la plupart d’entre eux produisent des effets physiologiques nuisibles ».
Durant une longue période de temps, pas une seule des milliers d’expériences faites sur les mutations n’a réussi à produire une nouvelle espèce d’animal ou de plante, les mutants restent toujours au sein de l’espèce primitive, les mutations provoqués chez la drosophile par exemple n’ont jamais produit autre chose que des mouches de vinaigre appartenant à la même espèce que leurs ancêtres.
b. Hasard:
Traitons le problème du hasard , souvent nous utilisons dans notre langage ordinaire le mot hasard sans se rendre compte de sa valeur exacte et de son cadre scientifique.
En effet, la loi de la probabilité qui utilise le mot hasard repose sur un certain nombre de définitions, de loi et de propriétés.
Nous savons qu’une chose, pour être réalisée par hasard, repose sur deux facteurs principaux :
· La valeur de la probabilité de l’obtention d’un événement quelconque d’une part.
· Le temps d’autre part.
1. la valeur de la probabilité:
Si quelqu’un jouant par exemple à la roulette, gagne de plus en plus et de manière accélérée, on saura qu’il triche ou que la roulette est truquée, dans ce cas il ne joue pas par hasard.
En réalité, pour savoir par exemple qu’une pièce de monnaie est bien fabriquée avec une matière homogène, il n’y a pas meilleur moyen que de la lancer un grand nombre de fois et de constater que chacune des deux faces revient à peu près aussi souvent que l’autre.
Dans un jet d’une pièce de monnaie (non truquée) deux fois, nous représentons le résultat sous forme suivante :
1ère fois
2ème fois
P
F
P
(P , P)
(P , f)
F
(F , P)
(F , F)
Il y a donc quatre événements élémentaires, et la probabilité de chaque événement est égale à 1/4.
Lorsque les événements sont équiprobables que devient cette probabilité si on augmente le nombre d’événements ?
Prenons par exemple : le jet d’une pièce de monnaie 4 fois on aura 24 événements élémentaires :
M = {(PPPP), (PPPF), (PPFP), (PFPP), (FPPP), (PPFF), (PFPF), (FPPF),
(PFFP), (FPFP), (FFPP), (PFFF), (FPFF), (FFPF), (FFFP), (FFFF)}
A ce moment là, la probabilité de l’obtention d’un événement élémentaire est égale à 1/24 = 1/16 (dans le cas homogène) donc la probabilité diminue lorsque le nombre d’événements élémentaires qui engendrent l’espace M (espace des événements wj où i = 1,2...) augmente.
Mais malgré les méthodes utilisées et les progrès de la science, ces lois de probabilité restent toujours approximatives, car il y a beaucoup de faits que l’homme est incapable de prévoir, et l’exemple le plus courant est celui des modèles climatiques.
En effet les modèles climatiques sont des systèmes d’équations mathématiques décrivant les diverses interactions de l’océan et de l’atmosphère, et malgré cela on ne sait pas comment les températures varieront dans les prochaines années, sinon dans les prochaines secondes. On peut aller plus loin et dire la même chose au sujet de l’embryon : sera t-il intelligent?savant ou ignorant?, riche ou pauvre?
2. Le facteur temps :
Avant, la complexité de la cellule ou d’une protéine posait énormément de problèmes et les choses, que l’homme reste incapable de justifier, sont organisées, selon lui par hasard, les assemblages d’atomes se font d’une manière fortuite (par-hasard).
Aujourd’hui, cette complexité est apparente par les traités de biochimie: dans un protide bien déterminé, par exemple ; les acides aminés (a.a.) sont enchaînés l’un à l’autre dans un ordre strictement défini et par hasard et la conséquence particulière, qui, jointe à la nature acide aminée constitutive, entraîne la spécificité des propriétés des diverses protéines et la construction hautement complexes d’une protéine se réalise dans l’espace par un mécanisme bien organisé.
Si c’est le hasard qui opère, il doit donner toutes les possibilités d’assemblages, ce qui, pour une seule molécule fournit un nombre inimaginable et ceci bien sûr exigera un temps indéterminé.
Calculons, par exemple, le temps nécessaire que prendrait l’assemblage par hasard de 40 a.a (acides aminés) pour former un protide bien déterminé.
Pour ceci, nous allons procéder de la façon suivante: calculons d’abord la probabilité P de l’événement A»: obtenir par hasard un protide bien déterminé constitué de 40 a.a".
Dans la nature, on connaît 20 a.a et la probabilité d’obtenir par hasard un protide constitué de n a.a est égal à (1/20)**2, c’est à dire P(A) = 1/20n
Le graphique suivant montre la variation de la fonction, la probabilité en fonction du nombre de monomères engendrant les protides.
P(A)
monomères
Au fur et à mesure que n augmente, le polygone devient de plus en plus serré à droite. Et quand n augmente : lim [P(A)] = lim [1/ 20n ] = 0
C’est à dire lorsque n augmente, 20 augmente et son inverse 1 / 20n tend vers zéro avec une rapidité surprenante. Donc la chance (en probabilité) de réaliser l’événement quand n’augmente.
pour n = 5 ; P(A) = 1 / 205 = (32) -1 .10 –5
C’est à dire, on peut obtenir cet événement (protide constitué de 5.a.a) toutes les 32.105 fois.
Pour n = 10 ; P (A) = 32. 1010 fois = 32 .(10 )**10
n = 40 ; P (A) = 32. (10 )**40
Reste à déterminer la durée nécessaire pour obtenir par hasard un protide bien déterminé constitué de 40 a.a.
Si on considère que l’obtention d’un événement se passe dans une seconde, on aura la chance d’obtenir par hasard un protide bien déterminé constitué de 40 a.a après 32*(10)**40 secondes.
Nous constatons alors que pour réaliser par hasard une synthèse d’une seule protéine il faut beaucoup de temps pour obtenir toujours par hasard, l’organisation des macromolécules entre dans un ordre fonctionnel, et combien de temps faut-il pour synthétiser une double hélice régulière que constituent les chromosomes contenant "l’information". Cette information qui va commander l’organisation, la croissance la reproduction de l’organisme, et combien de temps alors faut-il pour synthétiser par hasard une seule cellule vivante?
Est-ce qu’on doit alors faire appel au hasard pour expliquer l’origine de l’ADN dans laquelle sont emmagasinés tous les messages génétiques? Ces massages vont se recopier eux même, toujours par hasard!!
Parfois au cours de la duplication de l’ADN se produit une erreur ou une mutation qui peut produire des accidents génétiques qui causent des maladies génétiques graves, mais comment peut-on imaginer qu’une mutation sera capable au cours du temps d’inventer des organes nouveaux: système nerveux; tube digestif. , Et d’où lui provient cette information pour créer de tels organes? Faut-il encore admettre que c’est la mutation qui crée cette information géniale? Ni le hasard, ni la mutation, ni la sélection ne peuvent, en aucun cas expliquer l’organisation de la matière, ni l’ordre de cet univers.
La loi divine:
Existe-t-il une loi physique, chimique ou biochimique capable de nous expliquer l’organisation de la matière, l’apparition de la vie, la production de la vie? Certes le physicien, le chimiste, le biochimiste discernent de mieux en mieux les causes physiques et chimiques de l’organisation de la matière, sa structure mais sont-ils capables d’expliquer et de justifier la substance, l’entretien, l’activité profonde et incessante de cette structure?
Nous savons par exemple qu’une cellule vivante est capable de synthétiser ses propres matières à partir des matériaux qui l’entourent, elle choisit, assimile, se cicatrise, se maintient... Elle ne cesse de travailler et au fur et à mesure que nous explorons la cellule avec des appareils plus puissants, elle se découvre plus riche et plus complexe, et à tout niveau de l’être vivant, cette activité est permanente, en un mot, le plus simple des unicellulaires, sait accomplir sa propre synthèse, et c’est cette vie qui est en lui qui lui permet cette activité.
C’est une loi naturelle qui commande cette organisation et cette loi n’est autre que l’intelligence créatrice de Dieu, Cette intelligence divine qui organise la matière; l’informe et l’oriente d’une manière continue, accélérée et parfaite vers des formes de plus en plus complexes. Ecoutons ces versets coraniques:
* "Sans que tu voies de faille en la création du Miséricordieux". (LXVII-3).
* "Dieu cependant a assigné une mesure à chaque chose". (IXV-3).
* "Celui Qui a crée et agencé harmonieusement, qui a décrété et guidé". (LXXXVII-2, 3).
Jusqu’à présent, on n’a jamais trouvé dans la nature un système biologique qui ne sert à rien et toute chose naturelle est créée dans un but et joue un rôle bien déterminé.
* "Et qui a créé toute chose en la mesurant avec précision". (XXV-2).
* "Seigneur! tu n’as pas créé cela inutilement, pureté à toi". (III-191).
* "Et dans votre propre création, tout comme en ce qu’il fait foisonner du genre animal, il y a des signes pour les gens qui croient avec certitude". (XLV-4).
Si la science ne limite pas définitivement son exploration sur les causalités physico-chimiques de la nature et commence à se poser la question sur la finalité, le but et l’origine, le scientifique conscient découvrira que c’est DIEU qui opère et qui est seul capable d’expliquer l’existence de la matière et de son mouvement.
* "II crée ce qu’il veut, et Dieu est omnipotent". (V-17).
* "Et sur toute chose, Dieu reste le veilleur". (XXXIII-52).
* "De tout chose Dieu est fort capable". (XVIII-45).
* "Quoi! Ne voient-ils pas comment Dieu commence la création et ensuite il la répète". (XXIX-19).
* "Dieu est le fendeur du grain et du noyau. Du mort il fait sortir le vivant". (VI-95).
Les savants sont capables d’expliquer la genèse d’une structure aussi complexe que celle d’un organisme unicellulaire mais ne sont jamais capables d’expliquer qu’il sera vivant. L’information génétique ne se suffit pas par elle-même à rendre compte de cette vie que le vivant possède et qu’il transmet.
On peut se poser la question suivante:
Quelle est la différence entre le cadavre frais et le vivant?
Si la structure disparaît, il reste de la matière qui se décompose et retourne à la poussière.
L’existence de l’âme n’a pas besoin d’être démontrée et l’âme est l’une des sciences divines que l’homme restera incapable d’élucider.
* "Et ils t’interrogent sur l’esprit, dis: "l’esprit est de l’affaire de mon seigneur" et on ne vous a apporté que peu de science". (XV-85).
* "Ton seigneur, c’est lui vraiment le grand créateur, le savant". (XV-86).
Conclusion
Donc l’homme a du mal à concevoir qu’un organe aussi complexe que le cerveau par exemple ait pu se construire grâce à un immense jeu de mutations dues au hasard et triées par la sélection naturelle.
Les finalistes classiques imaginaient que la construction de l’œil (par exemple) avait été guidée par une puissance intérieure ou extérieure à la matière.
Les biologistes modernes partisans de la théorie synthétique sont bien obligés d’admettre que les particules constitutives de la matière possèdent des propriétés intrinsèques si étonnantes qu’ils soient capables de fabriquer des organes d’une telle complexité et que l’on voit mal comment ces propriétés pourraient ne pas être le fait d’un pouvoir intelligent.
Lire la suite:LE DARWINISME ENTRE LE CORAN ET LA SCIENCE partie 2
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[1]- (Frères Safa) un groupe (anonyme) de chercheurs Irakiens.
[2]- Voir documents à la Bible.
[3]- Grand-père de Charles Darwin, poète, philosophe et naturaliste.
[4]- ( Essai sur le principe de la population 1798; dans cet ouvrage, Malthus posait pour règle que la population de la terre ne cesse de s'accroître en progression géométrique (c'est une idée qui est fausse!) tandis que les ressources nécessaire à la subsistance des hommes ne s'accroissent qu'en progression arithmétique, d'où un appauvrissement de la terre et une compétition inéluctable dont l'issue des avantages que possèdent certains individus sur d'autres).
[5]- La mutation: C’est un changement héréditaire, une modification au sein du plasma germinatif de la cellule.
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