Un projet sain sur les souhaits de fond, parfois utopique, souvent naïf -surtout en géopolitique- et finalement peu pragmatique : la présidente décide juste, aux autres de trouver des solutions
- Un projet où la question « Comment ? » saute aux yeux : Quelles modalités ? Quels bénéficiaires ? Quelles contreparties ?
- Un projet où toutes les questions qui fâchent sont évitées dans des propositions de large « concertation » et autres débats participatifs dont on connaît l’aspect réducteur : seuls les partisans ou préconquis s’expriment pour « demander au guichet », les autres restent dans l’ombre et sont finalement omis.
- Un projet d’où la fiscalité est absente ! Souhait volontaire, arme secrète ou malhonnêteté, la fiscalité est et sera toujours le point dur d’une élection présidentielle : occulter le débat serait une grave erreur...
- Bcp de« blablas » pour éviter les sujets qui fâchent : 35 heures, éducation nationale et enseignants, salaires, culture/intermittents , financements des hôpitaux, formation supérieure (hors régionalisation des murs de l’université), institutions décentralisées, impacts de la taxe carbone sur les routiers, outre-mer, Proche-Orient, tous les sujets « durs » sont tous renvoyés à discussion face aux partenaires sociaux divers.
- Son coût "indécent" : La cellule de chiffrage de l'Institut de l'entreprise a mis en ligne l' estimation des propositions de Ségolène Royal. Pour le think-tank et ses trois chiffreurs indépendants, le « pacte présidentiel » coûte, au bas mot, 60 milliards d'euros. Un montant brut auquel il faudrait rajouter plusieurs milliards car elle a rajouté bcp d'autres propositions.
2007-04-16
03:54:17
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demandé par
☼ SOL INVICTUS ☼
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