La gauche pourra continuer longtemps toutes ses digressions, si elle continue à laisser l'initiative des idées à Sarko et à Bayrou, elle est morte. Jusqu'à présent, le meilleur coup, il est quand même de Sarko, qui a présenté les grands hommes de la France, de droite comme de gauche, comme des hommes de rupture, non pas avec la France elle même, mais avec les mauvaises dérives d'un ordre établi s'enfonçant dans une autosatisfaction surannée qui ne convainc plus personne, ni à l'intérieur, ni a fortiori à l'extérieur.
Quand cette gauche comprendra-t-elle que l'avenir n'est pas dans le marxisme, dans l'isolement, dans la démagogie, dans la distribution de ce qui n'existe pas encore, dans les leçons données à tout bout de champ, dans les postures mécaniques qu"elle prend depuis si longtemps qui s'apparentent désormais à des réflexes pavloviens ? Un seul pouvait enfiler ce costume, un seul avait les idées, la carrure, un seul avait les compétences. C'était Monsieur Strauss Kahn,
2007-01-30
21:01:31
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demandé par
Anonymous