S'il y a un autre, quel qu'il soit, où qu'il soit, quels que soient ses rapports avec moi, sans même qu'il agisse autrement sur moi que par le pur surgissement de son être, j'ai un dehors, j'ai une nature; ma chutte originelle c'est l'existence de l'autre; la honte est, comme fierté, l'appréhension de soi-même comme nature, encore que cette nature même m'échappe et soit inconnaissable comme telle
ce n'est pas, à proprement parler, que je me sente perdre ma liberté pour devenir une chose, mais elle est là-bas, hors de ma liberté vécue, comme un attribut donné de cet être que je suis pour l'autre
je saisis le regard de l'autre au sein même de mon acte comme solidification et aliénation de mes propres possibilités
ces possibilités, en effet, que je suis et qui sont la condition de ma transcandance, par la peur, par l'attente anxieuse ou prudente, je sens qu'elles se donnent ailleurs à un autre comme devant être transcandés. Et l'autre, comme regard, n'est que transcandance transcandée
2007-11-04
05:06:59
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On nous tue autrement: vôter
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Enseignement et démarches administratives