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S'il y a un autre, quel qu'il soit, où qu'il soit, quels que soient ses rapports avec moi, sans même qu'il agisse autrement sur moi que par le pur surgissement de son être, j'ai un dehors, j'ai une nature; ma chutte originelle c'est l'existence de l'autre; la honte est, comme fierté, l'appréhension de soi-même comme nature, encore que cette nature même m'échappe et soit inconnaissable comme telle
ce n'est pas, à proprement parler, que je me sente perdre ma liberté pour devenir une chose, mais elle est là-bas, hors de ma liberté vécue, comme un attribut donné de cet être que je suis pour l'autre
je saisis le regard de l'autre au sein même de mon acte comme solidification et aliénation de mes propres possibilités
ces possibilités, en effet, que je suis et qui sont la condition de ma transcandance, par la peur, par l'attente anxieuse ou prudente, je sens qu'elles se donnent ailleurs à un autre comme devant être transcandés. Et l'autre, comme regard, n'est que transcandance transcandée

2007-11-04 05:06:59 · 6 réponses · demandé par On nous tue autrement: vôter 3 dans Éducation Enseignement et démarches administratives

6 réponses

Ce texte a sur moi un effet confus.

Est-il un surgissement de l’autre devant moi ?

Cet autre qui m’étonne par un langage inhabituel, un peu étrange, mais pas totalement étranger.

Cet autre qui m’étonne par une tristesse diffuse dans chaque mot.

Au-delà du texte, un certain soupire, une amertume certaine et une déception se dégagent.

La chute originelle, quelle qu’elle soit ne mérite pas d’être aussi pesante.

L’autre que l’on craint n’est pas tous les autres, ceux qui ne se réduisent pas à ce que l’on peut redouter.

Pourquoi nier par un semblant d’amnésie que l'existence d'autrui fut la condition de mon ascension originelle ?

2007-11-04 08:21:44 · answer #1 · answered by Aigle de Carthage 7 · 0 0

"L'enfer, c'est les autres" et un mal nécessaire pour le bien-être... Né de l'autre, "on en crève" mais le regard d'autrui éclaire nos pans d'ombre.
Etre l'autre de quelqu'un est un jeu de lumière et ténèbres, mais la véritable solitude n'existe pas : être soi et autre ou l'autre de l'autre, c'est notre destinée.

2007-11-04 13:34:01 · answer #2 · answered by Jeanne Pimangamour 7 · 1 0

entre l'autre et la chute, moi je prends la fuite devant un texte pareil.

2007-11-04 13:56:39 · answer #3 · answered by dites : ha 7 · 0 0

la transcendance oh! vaste sujet l autre c est l enfer Sartre

2007-11-04 13:54:08 · answer #4 · answered by Azarro 5 · 0 0

Bravo, Pascal et en attendant, je n'ai pas compris un traitre mot de la question. Tu veux savoir quoi exactement ? Si la fumette est en vente libre ???

2007-11-04 13:15:51 · answer #5 · answered by Shakespeare ! 6 · 0 0

et en PRESQUE anglais ca donne ca !!

S'il has there another, which qu'il is, where qu'il is, whatever its relationship with me, without same qu'il acts differently on me as by pure sudden appearance its being, j'ai an outside, j'ai a nature; my chutte original c'est l'existence of l'autre; shame is, like pride, l'appréhension of oneself like nature, although this nature even m'échappe and is unknowable like such this n'est not, to be strictly accurate, that I feel to lose my freedom to become a thing, but it is over there, out of my lived freedom, as an attribute given this being which I for l'autre I am seized the glance of l'autre to the centre even of my act like solidification and alienation of my own possibilities these possibilities, indeed, that I am and who are the condition of my transcandance, by the fear, by l'attente anxious or careful, I feel qu'elles are given elsewhere with another like having to be transcandés. And l'autre, like glance, n'est that transcandance transcandée

2007-11-04 13:10:41 · answer #6 · answered by pascal s 4 · 0 0

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