Depuis la fatwa de l'aytollah Sistani, les milices chiites traquent les homosexuels, qui vivent terrés.
Ali Hili, âgé de 34 ans, a fuit l'Irak en 2002. Il vivait à l'époque avec un diplomate étranger à Bagdad et sa relation était connue. Le régime de Saddam a donc voulu se servir de lui comme espion, pour obtenir des informations. Après être passé par la Jordanie, Dubai, la Turquie et les Pays-Bas, il a atterri à Londres, où sa demande d'asile a été rejetée plusieurs fois. Aujourd'hui, son dossier est en appel, mais il ne se fait pas d'illusion. En 2005, traumatisé par les assassinats en chaîne de ses amis restés au pays, il a fondé une association. Depuis, Iraqi LGBT aide les minorités sexuelles à se cacher pour échapper aux rafles des milices chiites et à fuir à l'étranger, dans le but de demander, comme lui, l'asile politique. Pour les amis d'Ali, l'horreur a commencé suite à une fatwa (décret religieux), lancée par le grand ayatollah Ali Al-Sistani sur son site Internet. En mars 2
2007-11-02
06:30:36
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demandé par
bhilie2023
5
dans
Homosexuel, bisexuel, et transgenre