Peut-on penser cela sans supposer implicitement une norme sociale du rationnel ? Avons-nous un sens de la folie qui ne tient pas à la comparaison avec une norme sociale de ce qui est supposé rationnel ?
Prenons l'hypothèse que le fou se reconnaît à ce qu’il déraisonne. Seulement, si on considère la folie comme une déraison, il faut qu’elle se manifeste par un discours incohérent, êtes vous d'accord avec moi ?
Or les propos du soi-disant fou peuvent être tout à fait sensés, très cohérents et précis.
Si un psychiatre, partant de l’idée que ce fou doit délirer, cherche une faille, il est très intrigué. Il cherche à diagnostiquer un trouble mental. Il va donc l’entraîner dans l’hypnose pour remonter à un événement traumatisant qui lui permettrait de valider son hypothèse : cet homme est fou, il a bâti un délire pour certaines raisons. Et s'il trouve dans le passé un traumatisme et une identité de ce fou, dans ce cas y aurait-il un doute ?
2007-06-30
06:00:04
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demandé par
HARRY
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Philosophie