On avait accepté que le temps serait notre allié, celui qui allait nous aider à construire notre vie à tout les deux, séparement d'abord car des milliers de kms nous séparaient et ensemble ensuite.
On s'est rencontré.
Tout fut très clair. De ma vie, ce fut la plus grande certitude. Celle de constater que je ne m'étais pas trompée. Le virtuel laissait la place au réel. Le réel était magique. 24H c'est peu, me direz vous mais ne vaut il mieux pas 24h de certitudes qu'une vie d'incertitudes et de mensonges?
Les grands espaces, le besoin de respirer. Il en avait besoin disait il... Alors, je me suis effacée, peinée, blessée de me rendre compte que le bonheur que nous avions construit à travers nos lettres, nos longues heures au téléphone, nos rêves, nos espoirs étaient empreints de virtuel eux aussi mais surtout d'égoisme.
Je me suis terrée dans mon silence, mutisme forcé. Qui pouvait comprendre ? moi même je ne comprenais pas, je ne comprenais plus. J'avais perdu ceux qui m'aimaient.
Je ne me sentais plus capable de relever la tête. Mon coeur avait chaviré, et mon esprit se noyait dans les larmes que je cachais. Ma blessure était immense.
Certains princes ont tenté de liberer la princesse qui s'était enfuie et cachée dans la tour. Mais la tour de cette forteresse était imprenable. La belle s'était jurée de ne plus jamais revivre l'immense douleur qui torturait son coeur. Elle mis fin à sa promesse.
2007-02-11
07:58:14
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4 réponses
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demandé par
nouba
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dans
Amour et relations - Divers