PARIS (AFP) - Avec quatre, et peut-être cinq, candidats en lice pour la présidentielle, la "gauche radicale" française constitue une exception en Europe, même si elle reste pour l'heure à des niveaux très bas dans les sondages.
Dix-sept ans après la chute du mur de Berlin, l'extrême-gauche française nourrie de thèses anticapitalistes et antilibérales, reste vivace. Trois trotskistes - Arlette Laguiller de Lutte ouvrière, Olivier Besancenot de la LCR et Gérard Schivardi, soutenu par le Parti des travailleurs- ainsi qu'une communiste, Marie-George Buffet, briguent les suffrages des Français le 22 avril. L'altermondialiste José Bové gardait vendredi bon espoir de réunir les parrainages pour être dans la course.
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La France se singularise par "la permanence d'une extrême-gauche organisée", souligne Philippe Raynaud, professeur à l'univerité Paris II, dans son ouvrage l'extrême-gauche plurielle.
"Il y a quelque chose comme une exception française qui se marque à la fois par l'ampleur de l'opposition que rencontrent certaines réformes libérales, par le poids des votes protestataires contre les partis de gouvernement et par la large audience des idées radicales ou altermondialistes", souligne l'auteur.
2007-03-16
10:57:11
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Paul Hochon
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Élections