Non, la croissance durable est possible et souhaitable.
Elle ne pourra se réaliser que grâce à l'investissement dans la recherche fondamentale et appliquée.
L'état actuel de nos connaissances nous promet soit une destruction totale à raison de modèle de consommation inchangés, soit une stagnation voir une regression de nos mode de vie figés dés l'instant où l'on trouve une consommation qui soit en mesure de ne pas dépasser le chiffre 1 en matière d'empreinte écologique de la terre.
Je me refuse à faire comme choix la deuxième solution, la première je n'en parle même pas.
Les pistes sont envisageables en terme d'habitations HQE (Haute Qualité Environnementale) ou à énergie positive, l'habitant produisant plus d'énergie qu'il n'en consomme, ce qui est du jamais vu.
L'effort doit être fait également en terme de transport : Intensifier les flux en diminuant les coûts (financier et écologiques) pour chaque passager est également source de croissance.
C'est le rapport entre production, consommation et énergie que doit être revu dans son ensemble...on ne remplacera pas l'utilité du pétrole, qui fut pour un temps une reserve abondante et peu onéreuse...
Le problème reste l'orientation des flux financiers. Ces derniers ne peuvent qu'être incités par la fiscalité. S'il est pour eux avantageux de parvenir au progrès, celui aura moins de mal à percer.
Enfin, il faut générer les conditions qui permettent à Chacun d'exprimer son potentiel. Pour cela, Chacun doit avoir accès à la Nourriture, la Santé, et l'Education. Favoriser les marchands d'armes est néfaste tant à court qu'à long terme.
Le plus néfaste dans le paradigme financier actuel est la Loi du Court Terme.
La Croissance Durable a certes un coût, mais c'est un investissement pour le futur et un palliatif pour les souffrances intolérables du présent.
2007-12-25 11:55:37
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answer #1
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answered by Anonymous
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L'Homme doit viser la décroissance s'il veut un bénéfice écologique à son (in)action. Quel bonheur...nous allons bientôt avoir comme devoir de ne surtout rien faire...à part faire l'amour, qui ne coûte rien à notre environnement.
2007-12-26 11:59:40
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answer #2
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answered by Bobby 5
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On est souvent dans le télescopage de deux logiques, deux politiques.
Il y a d'un côté la logique de croissance économique fondée sur l’accroissement de la production de biens et services qui amène l’amélioration des revenus, l’emploi la performance et le développement.
La pierre angulaire d’une telle politique c'est la reproduction et l’élargissement intensif ou extensif des modes de productions et de consommations éprouvés dans les pays développés.
Cette logique de croissance économique est souvent critiquée par opposition à d’autres logiques non moins "économiques" et "rationnelles"
Ainsi la logique écologique, historiquement issue d’un mouvement contestataire, s’est opposée aux externalités dévastatrices de la croissance économique.
Le concept de développement durable est venu relativiser l’antinomie en proposant une synthèse remettant en cause les modes dominants de productions et de consommations et introduisant la notion de croissance soutenable où le critère de durabilité reprend les exigences écologiques.
Dans le secteur financier, couramment qualifié de nids de rapaces attirés par le gain rapide à coups de spéculations, une tendance a vu le jour sous l’appellation "Investissement socialement responsable".
L’Investissement socialement responsable (ISR) est un investissement individuel ou collectif effectué selon des critères sociaux, environnementaux, éthiques et de gouvernance d'entreprise sans occulter la performance financière.
Pour certains, l’ISR est même "la déclinaison financière et spéculative du développement durable".
Autrement dit, l’ISR se définit comme la composante financière du concept de développement durable par lequel l’investisseur, au lieu de s’intéresser limitativement aux critères financiers (rentabilité et risque) utilise également dans sa décision d’investissement des critères extra-financiers ; en l’occurrence les critères à caractère éthique, de gouvernance, social et environnemental.
2007-12-26 02:37:56
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answer #3
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answered by Aigle de Carthage 7
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La croissance se manifeste en détriment de la nature. L'écologie signifie l'interaction des organismes avec leur environnement. La croissance économique, sociale ou technologique a besoin des espaces pour développer les idées, les concepts, pour établir un équilibre existentiel pour la humanité. Dans le mémé temps la nature doit être préservé parce que l'écosystème donne aussi l'équilibre naturel sans lequel la vie n'aurait pas été possible.
Je voudrais le nommer paradoxe existentiel.
2007-12-25 16:57:58
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answer #4
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answered by andy h 3
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Non pas du tout mais cela nécessite une conversion des mentalités, et une adaptations des moyens financiers. Le plus durs sera de faire fléchir les "convaincus" qui prêchent le contraire. Pétroliers en tête. Quatari, Koweitiens, Américains (famille Bush) Emiriens (Eux se reconvertissent déjà dans l'immobilier de très grand luxe.)
2007-12-26 17:33:00
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answer #5
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answered by Anonymous
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Non si la croissance se fait en respectant la nature et en ne polluant pas
2007-12-25 15:49:40
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answer #6
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answered by Anonymous
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oui l'ecologie empèche la super-production
2007-12-25 15:49:08
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answer #7
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answered by Anonymous
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