Je suis bien d'accord : une pénurie de matière plastique sera bien plus préjudiciable que le carburant et je suis toujours étonnée que personne n'en parle.
Regardez simplememnt toute l'informatique, les produits TV mais plus grave, les prothèses médicales, valves cardiaques, appareils de rééducation. C'est du vital et on semble s'en désintéresser pour trouver des matériaux de synthèse sans pétrole pour les remplacer.
2007-10-07 18:43:51
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answer #1
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answered by Anonymous
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Le moteur à hydrogène (il ne tourne pas avec de l'eau) sera disponible pour quelques riches personnages, mais ne comptez pas la-dessus, ni sur les piles à combustible (l'hydrogène). Habituez-vous plutôt à oublier la voiture et les camions.
Vous allez très bien comprendre en lisant la partie "Hydrogène" de cet article : http://travail-chomage.site.voila.fr/energie/fin_uranium.htm
Une étude de l'Agence internationale de l'énergie atomique précise que 136 millions de tonnes d'hydrogène seraient nécessaire chaque année pour remplacer le carburant des véhicules à moteur aux USA. Avec 52.000 kWh pour produire une tonne d'hydrogène, il faudrait 7.100 TWh (milliards de kWh) chaque année pour produire l'hydrogène nécessaire aux transports (par électrolyse). Cela demanderait 145.000 tonnes d'uranium par an, alors que la consommation actuelle est de 17.600 tonnes aux USA et de 67.000 tonnes au niveau mondial.
Cela représente neuf fois la production d'électricité nucléaire aux USA. La construction de 900 réacteurs de 1.000 MWe serait nécessaire pour satisfaire cette demande d'hydrogène.
Par ailleurs, nous aurons une pénurie mondiale d'uranium à partir de 2015 et la production d'uranium atteindra son maximum en 2025. Ensuite, elle diminuera, ce qui entraînera la diminution de la production d'électricité nucléaire.
Comme aucune autre technologie nucléaire ne sera disponible avant 2040, vous avez tout compris.
Et il semble bien que la production de pétrole sous toutes ses formes (y compris les agrocarburants qui provoquent des famines) ne va plus jamais augmenter, dès 2008 (ou 2007?) et donc diminuer.
2007-10-08 11:46:50
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answer #2
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answered by coccinelle 3
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On veut surtout bien "nous bourrer le crâne" pour nous "pomper" le "fric".... à défaut de pomper du pétrole ... et surtout des idées pour palier à la future pénurie.
2007-10-08 01:43:44
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answer #3
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answered by JO72 4
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On a cité les matières plastiques comme dérivés du pétrole, mais, qui a pensé à tous les produits chimiques et autres produits de synthèse (comme certains médicaments) - indispensables à l'heure actuelle ?
Toute cette campagne pour justifier un très proche rationnement (et enchérissement) du pétrole.
Pour limiter l'effet de serre nous dit-on.
Peut-être (?) mais ce qui est sûr, c'est que le but est de faire durer les réserves de pétrole plus longtemps et que les quelques milliardaires qui mettent les bénefs en poche n'ent gagnent pas moins (2$ le barril au puits, près de 80 quand tu le paies... et ça pour ne rien foutre !). On n'a encore trouvé aucune solution économiquement valable pour remplacer le pétrole - et il faut aussi que les états trouvent un produit de remplacement pour rentrer les mêmes taxes !
Pour épargner un (petit) peu de pétrole on te matraquera avec des catastrophes climatologiques futures pour te faire acheter à prix d'or des éoliennes peu rentables et des panneaux solaires hors de prix. Mais ne t'inquiète pas : les poids lourds et les avions-cargos qui t'approvisionnent, s'ils coûteront plus cher (tu vas tout payer plus cher), pollueront tout autant qu'avant.
Effectivement, ce sera une révolution, mais personne ne sait encore comment la faire - et ce n'est sûrement pas en nous chauffant au bois !
Aussi, en attendant mieux, il faut faire durer les réserves, et les économiser en les faisant payer plus cher.
Les centrales nucléaires ?
Elles se pointent à l'horizon, et on n'y échappera pas : les mêmes qui te taxent sur le pétrole aujourd'hui seront les mêmes qui demain te vendront du nucléaire.
Le problème, c'est que les réserves d'uranium seraient à peine d'un siècle si on suppose que seulement 30% de l'énergie mondiale (+/- 12 GTEP/an) serait d'origine nucléaire classique.
L'usage des surgénérateurs multiplierait ce délai environ par 100 (ouf), mais ils ne sont pas tout à fait au point (zut, problèmes de fluide transporteurs de chaleur...), ce n'est donc pas pour demain (aïe). Et la fusion nuclaire ? Peut-être après demain, dans un siècle ou deux (houlala). Mais d'ici là, aura-t-on encore les moyens de mener des recherches efficaces ?
La catastrophe annoncée ce n'est pas quelques degrés en plus (tant mieux !), mais un déficit énergétique inéluctable et le manque d'une matière première devenue indispensable, qui laissera quelques nantis vivant confortablement au milieu d'une peuplade de miséreux. D'ailleurs n'est ce pas ainsi que l'on vit dans les pays producteurs de pétrole ?
Un ahuri m'a mis un pouce en bas pour avoir dit la même chose ailleurs en quelques mots.
Soit, qu'il nous présente donc un scénario plus optimiste et moins polluant, parce qu'on va réutiliser le charbon à plein rendement (et que je te pollue avec du soufre, de l'azote etc. cf. l'Allemagne qui a mis en service des centrales électriques au charbon...).
En attendant, profites-en.
2007-10-10 09:41:09
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answer #4
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answered by hérisson 3
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faux il y a des dizaines d'années qu'on fait des recherches sur des produits de substitution mais il y a les profits en jeu et donc lorsqu'un projet voit le jour il y a une grosse boite qui l'achète pour le laisser pourrir dans un tiroir et ce afin que son propre projet rapporte le maximum.
de même pour l'état , faut pas oublier ce que ca rapporte a l'état le pétrole ret donc vouloir d'autres énergies , il faut trouver des choses ou l'état ne perd pas la face sinon ce sera une catastrophe. des lors on s'arrange pour contrer cet effet. essaye par exemple de vouloir mettre une éolienne chez toi. tu verras vite tout un tas de contre pour t'empecher de la placer, urbanisme etc etc et ce dans le seul but que tu sois obligé a une énergie que l'état controle.
c'est d'ailleurs pareil pour un tas de choses comme l'alimentation par exemple ou tout doit passer par des controle afin que l'état ait son bénéfice
2007-10-08 01:52:46
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answer #5
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answered by michel c 7
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La question que tu te poses est juste. C'est vrai que la future disparition (raréfaction) du pétrole va poser un problème pour toutes les applications où nous utilisons ses dérivés.
Pour te rassurer, d'une part il existe des substituts issus de la chimie verte, et d'autre part, il ne faut que 50L de pétrole pour fabriquer une tonne de plastique.
Si nous arrivions à supprimer 50% de la quantité de pétrole consommé à des fins de carburant et en tant que source d'électricité, nous n'aurions pas au cours du prochain siècle à nous préoccuper de problèmes de pénurie de pétrole.
2007-10-10 09:35:07
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answer #6
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answered by myka99 5
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Tu sais, les énergies alternatives ont un coût...
Quand tu penses, par exemple, avec les AIDES, qu'il faut 10 ans pour rentabiliser un chauffe-eau solaire... tu imagines !
2007-10-08 01:52:40
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answer #7
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answered by Anonymous
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Le moteur à eau (ses composants : hydrogène et oxygène) est au point depuis plus de 50 ans, mais ça ruinerait les pétroliers. De plus, il est totalement propre, ne rejetant que de la vapeur d'eau, et le cycle recommence. Il faut seulement de l'électricité pour l'électrolyse de l'eau. Les récipients destinés au transport du carburant et du comburant, devront malgré tout faire appel à la métallurgie, qui est, chacun le sait, très gourmande en énergie. Toutefois la combustion de l'oxygène donne des températures de l'ordre de 3 000 °C, c'est plus que le pétrole.
Seul le manque de matières plastiques à faible température de fusion (vinyle, polyéthylène, Tergal, etc.) nous gênerait quelques temps, en attendant de leur trouver des substituts et de les produire.
2007-10-08 03:06:02
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answer #8
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answered by vistemboire 7
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Tu n’en as jamais entendu parler ?
alors saches, pour te rassurer, que ce qu’on appelle la « Chimie Verte » (par opposition à la pétrochimie) a fait d’énormes progrès depuis quelques années : aujourd’hui, quasiment tous les plastiques sont fabricables à partir d’amidon de blé ou de maïs. De nombreuses grandes surfaces proposent déjà des sachets plastiques à base d’amidon de maïs.
D’autres part, on assiste à un développement énorme des « agro-matériaux », qui sont des transformations basiques de matières premières agricoles ayant pour but de remplacer des matériaux jusqu’ici issus du pétrole. Deux ou trois exemples basiques : les plaques d’isolation en polystyrène ou autres matériaux pétrochimiques sont aujourd’hui remplaçables par des panneaux de paille, de lin, de chanvre et même de plumes. On fait aussi un bitume pour la chaussée à partir de blé (l’avantage étant qu’on peut lui donner la couleur qu’on veut).
Aujourd’hui, rares sont les éléments pétrochimiques qu’on ne peut pas remplacer par de la chimie verte.
C’est encore le cas pour le kérosène, le carburant aéronautique.
D’autres questions ?
2007-10-08 02:33:08
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answer #9
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answered by Ecosyl 7
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La pénurie de l'or noir est fictive car chaque année de nouveaux gisements sont découverts mais les géants du pétrole n'ont que ce mot à la bouche pour faire grimper les prix. Aucune inquiétude les recherches à l'alternative du pétrole ne cessent d'enregistrer des progrès.
2007-10-10 20:52:11
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answer #10
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answered by Mandragore 6
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