L'effet de serre augmente la temperature globale de la Terre, faisant fondre la banquise du pole nord, du coup la salinité de l'océan au pole diminue par dilution. Or c'est la différence de salinité qui provoque le courant thermo halin (halin=sel).
L'un de ces courants est particulièrement important pour l'océan mondial : il s'agit de la plongée des eaux en mer de Norvège et en mer du Labrador, durant l'hiver. Les eaux de surface qui remontent l'Atlantique par le biais du Gulf Stream se chargent en sel, à cause de l'évaporation (une partie de l'eau évaporée retombe sur l'océan, bien sûr, mais une autre partie retombe sur les continents et n'est restituée que "plus tard"), et deviennent plus froides, chacun de ces phénomènes contribuant à les rendre plus denses.
Au moment de l'hiver, près du pôle Nord, une partie du sel contenu dans l'eau de mer qui gèle (pour former la banquise) est expulsé, et renforce encore la salinité de l'eau de mer qui ne gèle pas, laquelle se met alors à être tellement dense qu'elle "plonge" vers les profondeurs. On parle de formation d'eaux profondes pour désigner ce phénomène.
2007-01-24 23:42:41
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answer #1
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answered by Aiolia 3
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le gulf stream, fait son trajet dans l'océan atlantique et arrivé vers la norvège il s'enfonce des les profondeur de l'océan du fait d'une forte salinité (donc forte densite) de l'eau a cette endroit. Cette forte salinité est du a l'évaporation.
Mais voila l'effet de serre fait augmenter la chaleur du globe et les calottes polaires fondent. Comme elles sont constitué essentiellement d'eau douce, leur fonte diminue la salinité localement. Du coup le gulf stream a terme pourrait ne plus exister car il ne pourrait plus plonger dans les profondeur de l'océan et recommencer son cycle.
Les conséquences seraient uniquement pour l'europe (la partie ouest surtout, les zones influencées par le gulf stream quoi). Et il y aurait un refroidissement de l'europe.
2007-01-24 00:27:59
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answer #2
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answered by ewaca 4
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La circulation thermohaline c'est quoi?
Circulation à grande échelle dans l'océan mondial liée à la température et à la salinité des masses d'eau. Les eaux, refroidies et salées plongent au niveau des hautes latitudes (au large de la Norvège et du Groenland). Elles sont réchauffées dans les Tropiques, et remontent alors à la surface, où elles se refroidissent, et ainsi de suite. On estime qu'une molécule d'eau fait le circuit entier en environ 1000 ans.
Moteurs de la circulation thermohaline
Comme le nom l'indique, il existe deux moteurs à l'origine de cette circulation:
Des différences de température : l'eau de mer est d'autant plus dense que sa température est basse.
Des différences de salinité (concentration de l'eau en sels). Une eau plus concentrée en sel est plus dense qu'une eau moins concentrée.
Ces deux moteurs agissent directement sur la densité de l'eau.
Une eau froide ayant une forte concentration en sel sera dense, alors qu'une eau chaude pauvre en sel sera peu dense.
Dans les régions polaires (océan arctique et mer de Weddell), l'eau de mer, froide donc dense, se transforme en glace. Lors de la solidification, le sel est rejeté (la glace n'en contient pas ou peu) et enrichit donc l'eau liquide en sel. Ceci la rend encore plus dense, et elle plonge donc vers les fonds marins. En l'absence de source d'eau dense dans le Pacifique l'eau de fond remonte progressivement de par une diminution progressive de sa densité.
Le Gulf Stream est un courant marin chaud
Possibilité de disparition:
On a constaté, grâce à des prélèvements de glace en Antarctique, que le taux de CO2 dans l'atmosphère variait avec les températures. Il oscillait en effet de 180 ppmv lors des glaciations à 280 ppmv en périodes inter-glaciaires (1 ppmv est une partie par million en volume c'est-à -dire 1 cm³ par m³ d'air). Les activités humaines ont récemment porté le taux de CO2 dans l'atmosphère à 370 ppmv, niveau jamais atteint depuis un million d'années. Ce taux augmente de manière accélérée et devient exponentielle, si bien qu'en 2050, il devrait atteindre 700 ppmv, et avoir ainsi doublé. Sans oublier le méthane, issu de la digestion des ruminants et des marais, estuaires et rizières, qui est aussi un puissant gaz à effet de serre, qui augmente également rapidement. Nous savons déjà que la température a augmenté de 0,6°C en 100 ans, à la surface du globe ; et que par dilatation de l'eau chaude le niveau des océans monte.
La fonte des glaciers continentaux ne peut induire de montée quantifiable des océans, mais sur l'Atlantique Nord, l'effet de serre est en train de faire fondre les immenses glaciers de l'Arctique et contribue à l'augmentation de la pluviométrie de l'Atlantique Nord. Ces deux phénomènes réunis sont à l'origine d'un apport d'eau douce sur cette région. Si jamais ce dernier venait à être trop important, comme cela fut le cas au début de la dernière période glaciaire (-11 000 environ avant notre ère : les glaciers fondent en Amérique du Nord, libérant les eaux d’immenses lacs qui refroidissent les courants marins et produisent un refroidissement général du climat terrestre), alors le Gulf Stream pourrait disparaître. En effet, un important apport d'eau douce diminuerait les différences de densité de l'eau entre l'océan arctique et la mer de Norvège. Le lieu de plongée des eaux froides et salées se retrouverait au niveau des Açores ; et le Gulf Stream se replierait sur lui-même n'allant plus au-delà des Açores.
Conséquences possibles
Conséquence sur le froid hivernal.
Les simulations de Richard Seager estiment qu'une interruption du Gulf Stream (qui pourrait se produire d'ici 20 ou 200 ans selon certains modèles) n'induirait qu'un changement non significatif ou peu important pour le refroidissement hivernal de l'Europe de l'Ouest par rapport à celui de l'Amérique du Nord.
conséquences sur les niveaux marins : Le niveau moyen de la mer est actuellement plus élevé d’environ 1 mètre à New York, que sur les côtes européennes, en partie à cause des courants marins. Une réduction de 30 % des courants du nord ouest de l’atlantique impliquerait une baisse du niveau marin en Amérique du nord équilibré par une augmentation d’environ 10 cm en Europe qu’il faut ajouter à l’effet de dilation et aux apports d’eaux de fonte des glaces.
Effet boomerang sur le réchauffement ? La plongée permanente du courant de dérive nord-Atlantique contribue à annuellement enfouir un milliard de tonnes environ de CO2 atmosphérique dissous dans les eaux de surface de l’Atlantique nord. Ce CO2 pouvant être piégé dans les couches profondes pour des siècles.
Si les courants marins ralentissent, les couches supérieures de la mer s’acidifieront plus rapidement et la mer pourrait moins absorber de CO2, voire en relarguer, et ainsi augmenter les taux atmosphériques de gaz à effet de serre, ce qui augmenterait la température de l’hémisphère nord, ainsi que la fonde des glaciers, et par suite les apports d’eau douces dans l'atlantique, ce qui ralentirait encore les courants en produisant un cercle vicieux auto-entretenu.
Reste à étudier si le Gulf Stream a ou non des impacts indirects sur la croissance et répartition du plancton qui peut par ses émissions indirectement influer sur la nucléation de la vapeur d'eau, c'est à dire sur la formation de nuages, lesquels ont aussi une importance majeure en terme de régulation climatique.
Par ailleurs, outre les phénomènes d'El Niño et El Niña, d'autres courants interviennent. Thierry Delcroix (Laboratoire d'étude en géophysique et océanographie spatiales) note que le Programme d'Etudes climatiques de l'océan Pacifique a constaté que les courants équatoriaux intermédiaires profonds (qui véhiculent environ 100 millions de m3 d'eau par seconde) -300 à - 1200 mètres) avaient changé de sens en 2000.
La paléoclimatologie a mis en évidence un couplage fort entre température moyenne de l’hémisphère nord et intensité des courants atlantique. Reste à identifier finement où sont les causes et les conséquences. Le climat passé a connu des baisses brutales de l'ordre de 5 °C en Atlantique, 10 °C en Europe et 15 °C au Groenland couplées à un ralentissement des courants (dont les traces fossiles sont observées par la sédimentologie). Ces changements apparaissent en seulement quelques décennies, suggèrent une très puissante boucle de rétroaction. Le dernier refroidissement de ce type remonte à 8 200 ans environ, et l’étude des sédiments marins laisse penser que c’est bien un apport massif d'eau douce dans l'Atlantique nord qui aurait interrompu (ou fortement ralenti) la circulation océanique.
Or, pour Martin Visbeck (Institut Leibniz des sciences de la mer, Département d'océanographie physique à Kiel, Allemagne), les courants de l'Atlantique nord pouraient avoir perdu 30 % de leur force d'ici 2100, permettant des hivers plus froids au nord de l'Europe, qui ne masqueraient toutefois pas le réchauffement en cours en Europe.
2007-01-24 00:32:34
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answer #3
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answered by ACANTHASTER 7
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