Tu as raison... A priori !
Car la notion de pollution est subjective.
Nous appelons pollution ce qui peut NOUS nuire.
Chaque espèce vivante a ses propres (!) critères des pollutions, et chacune fait comme nous : elle consomme (ou fabrique) ce dont elle a besoin et rejette ses déchets autour d'elle, généralement nuisibles pour elle.
L'équilibre écologique (qui était celui de la planète avant l'ére industrielle humaine) existait du fait que les déchets des uns étaient toujours consommés (donc transformés) par d'autres, ce qui a toujours régulé les populations, et par voie de conséquence les proportions des différents produits.
Pour prendre un exemple, nos excréments, issus de la digestion de nos aliments, finiraient par empoisonner notre environnement s'ils n'étaient utilisés comme nourriture par d'autres êtres vivants (bactéries, vers, etc.) dont les déchets (sels minéraux, CO²) alimentent les végétaux que nous mangeons (ou que mangent les herbivores que nous mangeons), et le cycle recommence.
Les problèmes qui se posent à nous aujourd'hui proviennent de notre nombre et surtout de nos "besoins" non vitaux, en augmentation croissante :
- La quantité de déchets rejetés perturbe l'équilibre écologique en favorisant l'accroissement de certaines populations (invasions d'algues toxiques friandes de nos rejets de nitrates).
- Nous détruisons des populations dévoreuses de nos déchets (destruction de la forêt amazonienne consommatrice de notre CO²).
- Notre technologie produit des déchets nouveaux (radioactifs, par exemple).qui ne trouvent pas preneurs, s'accumulent dangereusement, et finissent par se retrouver dans notre assiette (plomb issu de la combustion de carburants qui se concentre tout au long des chaînes alimentaires). Ces nouveaux déchets sont justement issus de notre consommation "de luxe" (besoins non vitaux assouvis par l'industrie).
Peut-être apparaîtront dans quelques millénaires de nouvelles espèces consommatrices de ces nouveaux déchets, mais nous risquons de ne plus être très nombreux pour les voir. Cela s'est déjà produit dans des temps très reculés, où les végétaux chlorophylliens sont apparus lorsque l'atmosphère était composée de beaucoup plus de CO² que d'oxygène. Ils l'ont consommé au fil des millénaires, et leur déchet (l'oxygène) a permis l'apparition des animaux.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, mais certaines transformations créent des monstres.
2006-12-04 21:20:04
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answer #1
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answered by cizioc 4
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Ah, Antoine Lavoisier remasterisé ! Il apprécierait !
2006-12-04 14:14:18
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answer #2
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answered by Cyo 4
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