L'IPCC a consacré un rapport scientifique complet (non traduit en français) au phénomène des nuages artificiels produits par les traînées d’avion. Ce phénomène est clairement à considérer comme faisant partie des sources de modifications anthropiques du climat, mais avec un double aspect qui rend sa quantification complexe.
- Les avions contribuent pour partie à l'effet de serre par leurs émissions de CO2
- Ils contribuent aussi, mais moindrement et momentanément à un effet antagoniste de refroidissement du climat lorsque ces traînées s’élargissent en formant de larges nuages qui modifient significativement l'albédo planétaire en blanchissant artificiellement le ciel d’altitude.
C'est une des raisons qui fait que le traité de Kyoto ne les a pas encore pris en compte, faute de capacité des négociateurs gouvernementaux à établir un consensus sur ce point.
Les compagnies aériennes ne semblent pas avoir cherché à mesurer ni réduire ce phénomène dont elles ont parfois minimisé les impacts.
L'interdiction de vol qui a suivi aux USA les attentats du 11 septembre s'est traduite par un écart de température moyenne par rapport aux prévision météo qui a confirmé que les contrails refroidissaient, localement et provisoirement le climat.
En 1998, des scientifiques de la NASA ont montré que les traînées de condensation produites sur la côte pacifique des États-Unis d'Amérique pouvaient fusionner pour produire un cirrus couvrant 3 600 km². Des photographies satellite ont un jour dévoilé des traînées de condensation produites par l'aviation commerciale au dessus de la Nouvelle Angleterre formant un nuage de 34 000 km².
Dans l'hémisphère sud, les avions sont bien moins nombreux, mais la calotte glaciaire est plus vaste qu'au nord et climatiquement plus isolée, ce qui explique que cette zone est beaucoup plus froide. En exploitant des données fournies par un satellite de la NASA chargé de la recherche de la haute atmosphère, les chercheurs ont remarqué que les nuages stratosphériques de l'Antarctique avaient une durée de vie deux fois plus longue que ceux situés au-desus de l'Arctique où les couches d'air sont plus mélangées et chaudes. En contribuant à maintenir les hautes couches plus froides, les trainées d'avion exacerbent les réactions chimiques de destruction de la couche d'ozone.
2006-11-05 02:32:37
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answer #1
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answered by Anonymous
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Des études après les attentats aux USA on démontrées que le phénomène de rechaussement du aux avions n'était pas négligeable en effet la température dans les villes étant interdit de survolles a baissé de 2 a 3 degrés
Alors oui les avions contribuent au réchauffement climatique mais l'argent est toujours roi et peu importe la planète
2006-11-05 10:43:43
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answer #2
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answered by ? 5
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La pollution engendrée par les avions contribue bien entendu au réchauffement climatique (bien moins que les voitures cependant, même si rapportée au nombre d'utilisateurs, la pollution aérienne est sans égal). Mais le problème de la trainée est un autre problème. Son effet est l'effet inverse de l'effet de serre puisqu'il réfléchie la lumière incidente. Son effet serait donc un refroidissement. Mais attention, cet effet est quasiment négligeable.
2006-11-06 09:02:14
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answer #3
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answered by Anonymous
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La vapeur d'eau est incolore; les molécules d'eau restent individuelles et dissoutes dans l'air, comme le sel dans l'eau de mer. Quand on voit ce qu'on appelle improprement des vapeurs, ce n'en sont déjà plus : ce sont de fines gouttelettes d'eau déjà condensée (les molécules se sont agglutinées), si petites qu'elles restent en l'air à cause mouvements de l'air chaud autour (les nuages, par exemple, ou les "vapeurs" au dessus d'une casserole). Si l'air est très sec ou si la vapeur est très chaude, la vapeur ne condense pas, et on ne la voit pas (exemple, au dessus d'une flamme de cuisinière à gaz, dont la combustion produit de la vapeur d'eau, si chaude qu'elle ne condense pas au dessus de la flamme, mais se dissous dans l'air; on pourra voir la condensation sur les vitres si la pièce est bien fermée, preuve qu'il y a de l'eau dans l'air, sans avoir vu aucune "vapeur" de gouttelettes).
Dans le cas des avions, la combustion produit toujours la même quantité d'eau. Simplement, quand l'air est très sec, elle ne consense pas, et on ne la voit pas : pas de trainée. Si l'air est plus humide, ça condense, et on voit la trainée. Mais c'est tout : ce sont les mêmes avions qui tantôt "trainent", tantôt ne "trainent" pas. Les choses émises (eau+CO2+traces éventuellement polluantes) sont exactement les mêmes, qu'elles soient piégées dans les gouttes d'eau ou libres.
2006-11-05 10:48:16
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answer #4
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answered by paisible 7
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Au contraire, les nuages et autres étendues réfléchissantes renvoient la lumière directement dans l'espace et enrayent le réchauffement planétaire.
2006-11-05 10:33:44
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answer #5
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answered by divers789 2
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La trainée laissée par les avions derrière eux n'est que de la vapeur d'eau; résultat chimique entre la chaleur émise par les réacteurs (env. 850°) et la température de l'air à 15'000 mètres (-55 à -60°).
Ces traces ne sont en aucun cas une source de pollution ou de réchauffement pour la planète... mais cela ne veut pas dire que ces vapeurs d'eau, ne contiennent pas de produits polluants ou néfastes pour la planète.
2006-11-05 10:33:22
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answer #6
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answered by Encyclopédie 5
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Je ne pense pas que la trainée en elle même participe au réchauffement de la planète: ce n'est que de la condensation de vapeur d'eau. On la remarque simplement car ce n'est que depuis la deuxième guerre mondiale que les avions volent suffisamment haut pour que cette réaction puisse se produire
2006-11-05 10:31:00
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answer #7
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answered by Richard 2
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De façon très marginale!
2006-11-05 10:29:23
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answer #8
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answered by fouchtra48 7
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