Pour mettre l´environnement au coeur du débat de la campagne présidentielle, je propose ces quelques idées:
1. Faire comprendre aux médias leur rôle et leur devoir citoyen de sensibiliser l´opinion publique aux graves problèmes d´environnement. Leur montrer que les Francais sont sensibles aux problèmes environnementaux, et qu´ils aideront les Francais désintéressés à s´intéresser à nouveau à la politique en mettant l´environnement au coeur du débat. Un débat sur l´environnement ferait revenir de nombreux auditeurs absents des débats politiques.
2. Multiplier les interventions télévisées d´écologistes à propos de ce sujet, en particulier aux heures de grande écoute.
3. Faire comprendre que ce n´est pas seulement aux autres de prendre des décisions, mais qu´agir commence par adopter soi-même un comportement de protection environnemental.
4. Faire comprendre aux politiques que leur choix environnementaux pèseront dans le choix des Francais lors des élections présidentielles. Pour cela, il faudrait d´abord sensibiliser les Francais à leur responsabilité environnementale dans leur choix du nouveau président. Puis, quelques mois plus tard, faire ressortir ce soucis environnemental dans les sondages (dont les politiques s´inspirent pour le développement de leur programme qui fera débat )
5. Mettre en avant le coût astronomique du changement climatique pour la société, mais aussi son ratio par habitant, si rien n´est fait. Un coût qui est un boulet pour l´économie et qui est supérieur aux gains de croissance que pourrait générer une politique qui ignore l´environnement.
6. Convaincre les partenaires sociaux (ils influencent beaucoup le débat politique) qu´il est de leur responsabilité de faire pression sur les politiques pour régler les problèmes d´environnement. Les convaincre que la situation va devenir si grâve qu´elle menacera l´économie du pays et qu´il est du ressort des politiques d´agir maintenant pour préserver les entreprises des catastrophes et les sortir du cercle vicieux de l´ignorance de l´environnement pour des raisons de productivité. Les entreprises sont dirigées par des citoyens responsables et sensibilisés aux problèmes environnementaux, mais elles estiment qu´il serait dangereux et cher d´investir pour rejeter moins de CO2. Les partenaires sociaux doivent demander aux politiques de rendre les réductions de CO2 attrayantes. Il en va de la pérénité des entreprises qui ne veulent pas payer le coût du réchauffement, et des salariés qui ne veulent pas perdre leur emploi dans des catastrophes ou payer de leur santé.
7. Convaincre les syndicats de l´urgence de la situation, des conséquences sociales et économiques. Leur montrer que leur adhérents soutiennent la préservation de l´environnement et que c´est un sujet important pour eux.
8. Une taxe CO2 ? Il serait certainement efficace et pédagogique d´introduire pour chaque produit vendu sur le marché une taxe de X EUR par kg de CO2 regetté dans l´air dans le processus complet de production d´un produit, depuis l´extraction des matières premières jusqu´à la livraison sur le point de vente. L´avantage par rapport aux marché des droits de rejets en CO2 aloués aux gros émetteurs de CO2, c´est que le coût est réparti équitablement en fonction des émissions de CO2, et non en fonction de décisions arbitraires qui alouent des droits en fonction des émissions passées particulièrement polluantes.
Mais bon, je dois rêver. Ce n´est pas demain qu´on verra un tel système se mettre en place.
9. Peut-être plus réaliste, un système d´étiquetage montrant l´efficacité CO2 lors de la production de l´article ou du service acheté permettrait de sensibiliser directement les consommateurs. A la manière des étiquettes montrant l´efficacité des appareils électroménagers dans leur consommation électrique, avec une échelle colorée de A à E, l´acheteur verrait immédiatement l´emprunte environnementale de son achat.
10. Le prochain pas serait de taxer les produits et services en fonction de leur efficacité CO2 notée de A à E, la taxe étant proportionnelle au prix hors taxes, et son taux augmentant avec la catégorie CO2 de l´étiquette. Et pour inciter à l´achat de produits peu polluants, on pourrait imaginer une ristourne (une sorte de bonus intégrée dans le prix de vente) financée par le produit des taxes récoltées sur les produits gourmands en rejets de CO2. Les produits écologiques seraient ainsi moins chers que leur prix normal, et les produits polluants seraient plus chers.
Il faudrait appliquer ces normes à tous les produits provoquant des rejets de CO2. Aussi bien les produits manufacturés que les produits alimentaires ou les services. Il ne faut pas oublier la facture CO2 des transports, machines ou fournisseurs utilisés. Même le type d´électricité utilisé lors de la production doit être pris en compte.
11. Une alternative assez proche: introduire une TVA CO2, ou plutôt une TCA (Taxe sur le carbone ajouté) ou TCR (Taxe sur le carbone rejeté). Cette taxe fonctionnerait comme la TVA, sauf qu´elle ne serait pas déductible par les entreprises, et son taux dépendrait de la quantité de CO2 rejettée par l´entreprise pour ajouter de sa valeur au produit ou service vendu. Ainsi, les choix ne reposeraient plus seulement sur les consommateurs, mais surtout sur les producteurs et tous les acteurs de la chaîne ! En effet, ces derniers auraient à choisir entre leurs fournisseurs plus ou moins efficaces en émissions de CO2. Pour obtenir un avantage concurrentiel, chacun serait obligé de réduire ses émissions de CO2 pour réduire la TCA et afficher un prix attrayant. Et comme cette TCA ne serait pas déductible et qu´elle s´appliquerait à toute entreprise, l´ensemble des émissions de CO2 serait pris en compte dans la chaîne complète jusqu´au consommateur final.
Dans cette idée, il y a un point qu´il ne faut surtout pas négliger: c´est l´importation de produits étrangers. Comme pour la TVA, les produits étrangers doivent être obligés de s´aquitter de la TCA en justifiant tous les rejets de CO2 qui ont été nécessaires à la fabrication du produit importé. Mais c´est là qu´on atteint malheureusement les limites de cette idée : il faut que les justificatifs soient fiables. Peut-être peut-on résoudre cette difficulté en appliquant des taux de rejets de CO2 forfaitaires fixés par l´administration en se basant sur les étapes qui ont été nécessaires à la fabrication et l´acheminement, fournisseurs inclus. Et ceux qui ne sont pas en mesures de fournir les renseignements nécessaires se verraient refuser l´importation du produit en question.
Ce mécanisme, en plus de désavantager les produits polluants, apportera une variable de régulation supplémentaire à la mondialisation, laquelle sera pénalisée si elle nécessite trop de rejets de CO2. Ce sera également un moyen de pression sur les pays émergents pour les inciter à moderniser leurs équipements pour réduire leurs émissions de CO2.
12. Il faut que les médias présisent systématiquement l´impact environnemental de ce que proposent ou promettent les politiques. Et les médias doivent se montrer offensifs lorsqu´un gaspillage de CO2 est constaté.
13. Mettre en avant les risques sanitaires et de santé publique liés au périodes de forte canicule et aux catastrophes naturelles.
14. Faire comprendre que la vie des Francais sera de moins en moins tranquille et de plus en plus dépendante des phénomènes naturels. Ils supporteront de plus en plus le risque de se retrouver victimes de catastrophes naturelles dans lesquelles ils perdront tout.
J´espère que quelques une de ces idées vous feront avancer et vous aideront à atteindre votre objectif.
Bonne chance !
Schwab
2006-07-18 09:09:22
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answer #1
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answered by schwab 1
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1- Que les candidats en parlent (et pas juste au dernier alinéa du dernier paragraphe de la dernière page de leur programme électoral)
2- Que les médias mettent la pression sur ce sujet
3- Que les électeurs soient attentifs à ces propositions et que ce soit un critère de choix important (c'est la base d'ailleurs).
4- Que tout le monde se rende compte que ces mesures environnementales sont par nature rarement compatibles avec certaines mesures de confort...
Ce sont des voeux pieux bien entendus... les propositions pour l'environnement resteront de l'ordre de l'accessoire ou de la déclaration, tout le monde fera semblant de trouver ça magnifique et pratiquement aucune ne sera vraiment appliquée...
2006-07-17 20:22:17
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answer #2
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answered by Hobbes, ex-Roy 5
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Je crois qu'au delà des prises de consciences individuelles - dont il y a lieu de se féliciter (jusqu'à ce que les gens décident de ne plus prendre leur 4*4 pour visiter leurs voisins...) et des déclarations internationales de bonnes intentions, il est nécessaire de remettre de l'ordre dans ce salmigondi qu'on appelle le droit de l'environnement. Contrairement à ce que semble induire votre question, l'environnement est déjà au coeur du débat, entendu comme les normes votées, textes débattus, les projets, etc...et non les très populaires débats télévisuels sur la délinquance et l'immigration dont on ne comprend plus bien le sens tant ils sont éculés et ridicules.
Il existe des règles en matière d'environnement mais dont le nombre et la complexité rend leur application laborieuse. L'europe directive, les parlementaires légifèrent, les uns décrètent les autres pondent des circulaires renvoyant à des textes d'application très obscurs...la routine quoi! Sauf que les entreprises n'y comprennent plus rien, sans parler de l'administration...
La vrai question serait de remettre de l'ordre dans tout ça!
2006-07-19 08:26:23
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answer #3
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answered by Raphael W 2
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Malheureusement je ne crois pas que mettre les problèmes d'environnement au coeur du débat politique soit la meilleur solution pour sauver notre planète, en effet les gouvernements ont de moins en moins de pouvoir et ont toujours un circuit de décision extrêmement long et je ne crois pas que notre planète dispose encore d'un temps aussi important.
Par contre les consommateurs eux ont un pouvoir énorme, ils détiennent LE pouvoir économique. C'est donc à chacun d'entre nous de faire chaque jour les bons choix et les industrielles pollueurs deviendront les meilleurs défenseurs de notre planète.
N'oublions pas que nous pouvons faire changer les choses beaucoup plus vite que les politiques alors pour reprendre un symbole de cette société de consommation qui chaque jour tue beaucoup plus notre planète "JUST DO IT !"
Quand aux moyens à mettre en oeuvre pour pousser nos hommes et femmes politiques à débattre des problèmes d'environnement je crois que le fait que des gens comme Mr Vannier posent cette question et qu'un nombre aussi important d'anonymes cherchent à y répondre devrai déjà alerter ces gens qui se veulent être nos représentants.
2006-07-19 02:26:36
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answer #4
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answered by cedric_hubert 1
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tout d'abord au niveau personnel:
lire, s'informer par des médias de tous les courants d'idées, échanger, pour se faire sa propre opinion et surtout prendre conscience des problèmes graves qui nous pendent au nez.
au niveau des politiques français et européens:
permettre une prise de conscience de chacun de nous des problèmes de pauvreté et d'environnement , pour cela:
pour l'environnement:
- ( s'il ne fallait proposer qu'une seule idée se serait celle-ci).
Augmenter les taxes sur les carburants fossiles de façon drastique et controlée avant que le pétrole très cher ne s'impose de façon incontrolée et entraine conflits et famines.
Utiliser cet argent pour des aides à l'amélioration de l'isolation et à l'utilisation des énergies renouvelables pour les habitations ainsi qu'à l'optimisation des différents moyens de transports .
-développer le transport fluvial , ferré, et par dirigeable.
-favoriser les énergies vertes (colza et autres cultures) en priorité pour le matériel agricole
- favoriser le rapprochement de son lieu de travail et le télétravail.
- ...commencer à parler de décroissance controlée! ...(à l'échelle de l'humanité, la croissance ( consommation à outrance) correspond à un flash très bref)
au niveau des politiques mondiaux tous chefs d'états:
-déléguer une commission gaz effet de serre composée d' experts scientifiques "apolitiques" et d'hommes de paix avec la délégation du pouvoir d'actionner les leviers des solutions drastiques et de les imposer à tous pour sauver la planète et l'humanité.Si nous attendons un hypothétique accord politique, les insectes seronts déjà les maitres du monde .
contre la pauvreté:
- 0.75% du P.I.B promis par notre président toujours pas atteint!!!
-Adopter une taxe sur chaque transaction boursière au niveau mondial pour permettre à chaque habitant de notre planète d'avoir son pain frais et son eau potable chaque jour et un suivi médical .
-Encourager le commerce équitable
-Favoriser les échanges égalitaires entre différents pays d'un niveau économique équivalent (et non pas comme cela se passe actuellement - par exemple - avec la vente par les pays riches ,dont la France!, des bas morceaux de poulets d'élevage à bas prix aux pays d'Afrique les empêchant par là même d'écouler leur propre production locale et propulsant les petits paysans vers la faillite et la famine) .
""Nos enfants sont ce que nous avons de meilleur.
Nous empruntons la terre à nos enfants car elle leur appartiendra.
Quelle planète allons nous leur laisser?""
Sommes nous à l'image des 12 tribus de l'ile de Paques qui pour ériger la plus grande statue à la gloire de leur dieu ont coupé tout le bois de leur ile entrainant la désertification de celle -ci et la mort de leur civilisation ?
citation:
"je ne sais pas comment se fera la troisième guerre mondiale, mais je sais que la quatrième sera à coups de cailloux."
Einstein
faisons en sorte que la troisième n'existe jamais.
2006-07-19 01:45:56
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answer #5
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answered by bonflair 1
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Vus les partis écologiques que nous avons en France, on ne peut pas vraiment compter sur eux pour faire avancer le débat!
D'ailleurs, la question écologique ne doit pas être la préoccupation d'un parti spécifique, mais celle de tous les partis.
Les pays comme la France, riches et "développés" font la politique de l'autruche et se permettent de donner des leçons aux pays en développement comme la Chine et l'Inde, qui de part leur croissance exponentielle et non contrôlée d'un point de vue écologique, mettent la planète en danger. Ce n'est pas que ce soit faux, mais il faudrait d'abord donner l'exemple.
Et cela ne peut passer que par une prise de conscience individuelle de chacun d'entre nous.
Il faut faire du lobbying auprès des médias pour que les scientifiques puissent s'exprimer plus souvent et expliquer les risques que nous courrons et les conséquences déjà visibles.
Il faut organiser des campagnes de sensibilisation dans toutes les écoles, dès le primaire et jusqu'au lycée, avec pourquoi pas des journées nettoyage d'une plage, d'un champ, d'une piste de ski en montagne...Apprendre aux enfants que respecter son environnement fait partie des devoirs du citoyen.
Enfin, soutenir des associations comme Surfrider Foundation et bien d'autres qui font un travail concret sur le terrain, dans la quasi-indifférence des politiques et des médias.
Sans oublier de regarder ce qui se passe dans d'autres pays et fédérer les bonnes idées déjà appliquées ailleurs (par exemple la participation de certaines grosses entreprises américaines au financement des énergies renouvelables qu'elles ne peuvent pas utiliser puisqu'elles ne sont pas encore produites en quantité suffisante).
En résumé, il faudrait que les personnes sensibles à cette cause se rapprochent d'associations actives dans le domaine écologique, ou bien lancent des initiatives avec leurs mairies, l'école de leurs enfants, leur club de sport, leurs voisins (tri sélectif)... peu importe, et avertir les journalistes locaux systématiquement. Il faudrait ensuite fédérer ces associations autour d'un portail internet en commun. Plus toutes ces actions seront connues et relayées par la presse, plus la pression sur les politiques et les entreprises sera forte et donc efficace.
Le plus dur, c'est de lancer le mouvement et recenser toutes les bonnes idées et associations existantes pour en faire une voix apolitique et audible auprès du grand public. Ca fait un peu plan marketing, mais l'importance de l'enjeu nécessite d'utiliser tous les moyens qui ont fait leur preuve, donc une démarche structurée et organisée, faisant appel aux techniques de marketing, de communication et de lobbying.
2006-07-18 21:18:58
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answer #6
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answered by Corinne R 1
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A lire ce forum, je suis rassuré de constater, que le débat est déjà lancé. Mais il l'est par des gens de la "base" et non pas par les professionnels de l'information, ce que je déplore.
A mon avis, ces sujets ne surnageront, que si les grands médias décident d'en faire le noeud gordien du débat électoral. A nous de les pressurer sur ces sujets.
De plus, il m'appaaît important de hierarchiser les priorités dans la lutte pour la rpéservation de l'environnement. Risque t'on de souffrir davantage du dérèglement climatique ou de l'accumulation des déchets ?
2006-07-18 20:39:29
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answer #7
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answered by ? 3
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Avec la hausse du prix du pétrole, comme par hasard, les solutions alternatives vont intéresser de plus en plus de monde, et de politiques. Avec ce phénomène on a une petite chance que les problèmes environnementaux soient un peu mieux pris en compte pour les élections (car rapportés à des problèmes financiers, malheureusement)
D'une façon générale il faut faire comprendre qu'écologie et économie ne sont pas deux notions antinomiques, et que l'une peut servir l'autre ! Pour cela un effort et une prise de conscience sont nécessaires à la fois de la part des économistes et de la part des écologistes
2006-07-17 20:54:00
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answer #8
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answered by Anonymous
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Offrir à tous les enfants, lors des rentrées scolaires, le livre de Nicolas Hulot : "le syndrome du titanic" - lisez si ce n'est déjà fait, c'est édifiant, réaliste, et démontre que nous sommes déjà dans le mur, qu'il faut sauver ce qui peut l'être, l'essentiel quoi. Bref, éveiller la conscience de TOUS les jeunes.
Ensuite, instaurer un service citoyen de 1 an, à l'âge de 18 ans (ex service militaire) dédié à la nature. Chacun, CHACUN vivra alors pendant 1 an an contact de problématiques environnementales, ça marque une vie.
Placer l'environnement au coeur de tous les débats politiques, en faire le centre de toutes les décisions sociales, économiques, etc... Utopique ? On a tellement plus le choix, tout devrait être conditionné par le souci de sauver la nature, de diminuer partout notre empreinte. La nature va nous faire payer trèèèèès cher ce qu'on lui fait subir, que la tâche soit difficile n'est plus la question. On a dépassé le stade de l'effort qu'on a envie de faire ou pas, et on court à la catastrophe si on ne déplace pas nos façons de consommer et de se faire diriger.
Ecrivons à nos élus, députés, parlons à nos maires, tapons du poing sur la table, pas la peine d'être "vert" pour parler de nature et de respect de l'environnement.
ENFIN je rêve d'une majestic team populaire apolitique de lobbying réunissant Nicolas HULOT, VANNIER, et des stars légitimes sensibles à la cause etc... Pouvant facilement se faire entendre, faire pression, remettre le débat au centre des décisions qui se prennent !
MOI, JE VOTERAI POUR EUX, je les soutiendrais. Aaah, si Hulot se lançait dans la vie politique !
2006-07-18 21:05:05
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answer #9
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answered by Anonymous
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ba je c pas
2006-07-18 06:52:36
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answer #10
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answered by jean claude Convenant 3
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