Les valeurs économiques ne sont pas les seules à contribuer à l’évolution du monde.
Le rôle des valeurs morales, humaines et éthique est fondamental.
Pourtant, les valeurs qui priment aujourd’hui dans le monde de l’économie opposent plus qu’elles ne réunissent..
Aujourd’hui, Les composantes majeures du développement économique et social sont la compétition et la concurrence. Ces composantes sont nécessaires, mais ces valeurs sont insuffisantes pour l’évolution de notre société économique, pour faire face aux nouveaux enjeux auxquels l’entreprise est confrontée et pour une quête de sens à la fois individuelle et collective.
La période de conquêtes économiques et industrielles des derniers siècles privilégie les valeurs dites masculines dans l’économie : compétition, conquête, domination, croissance. Néanmoins, pour que notre société retrouve un sens, une direction, une nouvelle dimension, il est essentiel de compléter ces notions par des valeurs dites plus féminines comme : l’intuition, l’écoute, le dialogue, la transmission des connaissance. Ces dernières se retrouvent chez la femme comme chez l’homme mais elles sont en sommeil dans une société qui ne prône que la compétition comme gage de réussite.
Aujourd’hui, la crise de l’environnement, les dangereux pouvoirs de la biologie, les défis de l’éducation font apparaître au premier plan l’influence des valeurs féminines ( et non féministes) sur les grands enjeux de la société.
Cette montée de valeurs ne concernent pas le seul féminisme ou l’accession des femmes au pouvoir ( loi sur la parité) dans l’industrie et la politique, mais plutôt une nouvelle façon de voir le monde et d’agir sur lui, une nouvelle façon de penser l’économie Et le management des personnes fondée sur la coopération plutôt que sur la compétition, sur le réseau plutôt que sur la hiérarchie, sur une vision matricielle plutôt que pyramidale ( forme ronde et souple comme le ventre d’une femme, plutôt que pointu et tranchante)
Cette vision est partagée par un nombre croissant d’hommes. C’est aussi une tendance que l’on peut qualifier de mode d’organisation naturel des entreprises innovantes et de hautes technologies. Les start up s’implantent en pôle, mutualisent leur services entre elles, leurs espaces sont ouverts ( open space).
La transition qui s’opère aujourd’hui d’un univers technique de concurrence et de conquête, modèle des sociétés industrielles de croissance où les valeurs masculines priment vers une société symbiotique qui fait appel à des concepts écologiques de développement durable, de communication, de transversalité et de réseaux, nous fait découvrir la réelle nécessité d’un réveil des valeurs féminines dans l’économie
Ces valeurs sont à redécouvrir en chacun de nous homme et femme, elles sont en sommeil car elles n’ont pas eu la possibilité de s’exprimer pleinement dans le monde économique où la compétition est gage de réussite. Elles ne demandent qu’à renaître et on les voit surgir ça et là.
Ces valeurs sont de plus en plus réclamées par le consommateur : commerce équitable, qualité et traçabilité des aliments, diététique alimentaire, diététique de l’information ( pour éviter l’infopollution), diététique de l’énergie ( pour évité le gaspillage)
Sans opposer systématiquement les valeurs féminines et masculines, ni être trop réducteur, il est intéressant de se placer dans le contexte de leurs complémentarités ( et non de les mettre en compétition comme tend à le faire le féminisme ou le patriarcat dans une guerre des sexe ou de valeurs)
Valeurs féminines et masculines sont en chaque être humain et il convient de les explorer toutes pour utiliser son plein potentiel.
Les hommes construisent leur pouvoir ou domination sur la force, la raison, le pouvoir
Les femmes font plus appel à l’intuition, la persuasion, l’influence. Solidarité, complémentarité, réflexion à long terme représente les comportements ou les modes d’actions privilégiés par celles -ci
La logique et l’analyse des premiers s’opposent à l’émotion et à la sensibilité des secondes.
Les comportements ne sont pas aussi tranchés, le dosage est plus subtil mais les grandes caractéristiques subsistent et se vérifient dans l’action.
Les femmes portent en elles les germes d’un management nouveau, d’un autre style, fait de valeurs qui lui sont attribuées : intuition forte, souplesse générale.
L’enjeu réside dans la valorisation des valeurs féminines et des talents qui en découlent chez l’homme comme chez la femme.
Plus qu’une question de sexe, il s’agit d’une question de valeurs.
Les femmes qui font carrière dans le monde de l’entreprise ont de fait explorés leur côté masculin ( au prix parfois de leur côté féminin qu’elle n’ose pas exprimer de peur de ne pas réussir) : leadership, capacité d ‘analyse, action, force de persuasion, efficacité
Et manager au féminin, c’est aussi une histoire d’homme.C’est un management qui est pour eux et qui doit s’exprimer aussi et surtout à travers eux.
Si les hommes avaient le courage d’explorer leur part féminine, ils comprendraient qu’ils ont tout à gagner. Cette part est en eux ( ne serait ce qie chromosomoiquement, XY!!! ), aller la chercher c’est être complet , entier.
Ne faut il pas faire sauter les verrous culturels pour que les hommes explorent leur sensibilité, leur intuition, leur capacité à percevoir et donc leur pouvoir créateur.
Créer l’alliance entre son côté masculin et féminin dans le management, entre le cerveau gauche ( le cognitif, le rationnel et le logique) et le cerveau droit ( l’intuitif et le créatif).
C’est un mariage intérieur de deux capacités véritablement complémentaires et qui existent à l’intérieur de chaque individu. Cela permet d’entendre, de sentir et de voir bien plus loin que le mental ne peut le permettre.
2006-11-07
00:58:30
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3 réponses
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demandé par
caline
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