Incident au Liban
Ségolène Royal a condamné samedi, avec une journée de retard, les propos "inadmissibles" sur Israël tenus la veille devant elle par un député du Hezbollah, qui avait qualifié de "nazisme" l'occupation passée d'une partie du Liban par Israël. Au cours de cette réunion, le député du mouvement chiite pro-syrien Ali Ammar a déclaré en arabe : "Le nazisme qui a versé notre sang et qui a usurpé notre indépendance et notre souveraineté n'est pas moins mauvais que le nazisme qui a occupé la France".
La candidate socialiste à la présidentielle a expliqué qu'elle n'avait pas réagi tout de suite car elle n'avait pas entendu ce qualificatif prononcé en arabe.
"Je n'ai pas entendu cette comparaison et si cette comparaison avait été faite, que ce soit moi ou que ce soit l'ambassadeur de France qui était à mes côtés et qui n'a pas non plus entendu ces propos, nous aurions quitté la salle", a-t-elle déclaré à la presse au troisième jour de sa visite au Liban.
"Que les choses soient bien claires : ces propos qui auraient été inadmissibles, abominables, odieux, auraient entraîné de notre part un départ de la salle. Nous n'avons pas entendu ces propos", a-t-elle insisté lors d'un bref point presse organisé à l'hôtel Bristol à Beyrouth.
2006-12-03
01:30:15
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demandé par
maureen
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dans
Médias et journalisme