Cependant depuis plusieurs heures, le sommeil ne vient pas,
Une voix vocifère, des pleurs résonnent
Dans la brume automnale, ils viennent d'un enfant.
Une fois de plus, il sent que son avis ne compte pas,
On lui demande de se ranger, on l'emprisonne,
Lui qui croyait pouvoir recevoir ce qu'attend un enfant. . .
. . .Tendresse, réconfort, écoute. Il demande à cette voix
Ce qu'elle ne veut lui accorder, il reste à ses cotés,
En pleurs silencieux. Il sent tant de souffrance,
Accumulée au court d'un long passé. Sous le poids
De responsabilités endossées, elle s'est libérée,
Se retrouvant animée d'une sorte de haine,
Vouée aux hommes peuplant le passé,
Ceux fuyant leurs responsabilités.
L'enfant me regarde, triste. Il ne sait que faire.
Il veut prendre la voix, la tenir contre lui,
Doucement lui laisser écouter battre
Son coeur. Il ne veut lui déplaire.
Comment montrer ce qui est en lui,
La peine au coeur vient paître.
L'enfant marche.
Il voit une enfant.
La prend contre lui.
2006-10-20
23:48:19
·
5 réponses
·
demandé par
lunagaiahelios
1