Tout ceux qui ont vu les 25 secondes pendant lesquelles Ségolène Royal a fait le serment de s'occuper en priorité des banlieues ont été ému par sa passion maternelle. Elle a parlé de ses enfants et de ces enfants.
J'ai alors songé à ces mères argentines. Ces "folles" qui des jours, des semaines, des mois, des années, se rendirent devant le palais des dictateurs pour réclamer des nouvelles de leurs enfants disparus. Elles furent les bourreaux de la dictature.
Et j'ai pensé à cette mère américaine, qui a perdu son fils tué en Irak et campe devant le ranch de Bush. Toute seule, avec son coeur meutri de mère, elle a provoqué une prise de conscience et la cuisante défaite des républicains en novembre 2006.
Parce qu'une mère est invicible, Ségolène est debout, déterminée.
Je ne sais si elle vaincra. Car elle est la première. Elle doit repousser les préjugés, y compris dans son camp.
Je suis de tout coeur avec elle.
Et vous, aussi avec elle ?
2007-02-14
00:53:32
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9 réponses
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demandé par
Anonymous
dans
Élections