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Jusqu'où va la liberté d'expression en matière d'insultes ?

2007-07-19 23:41:39 · 32 réponses · demandé par Anonymous dans Politique et gouvernement Droit

Pour enrichir le débat :
Si j'écris, je dis ou je pense que le président est un c... c'est tout simplement parce qu'il est de bon ton de le penser.

2007-07-20 00:10:30 · update #1

32 réponses

Non, c'est une tolérence qui dépend de l'endroit où c'est dit.

.

2007-07-19 23:45:39 · answer #1 · answered by Anonymous · 2 0

Je pense que le délit d'insulte au Chef de l'Etat a disparu, c'est J. Chirac d'ailleurs, qui en fut à l'origine.
Mais vous pouvez le laisser sous-entendre, mais, rien n'empêche de rester poli en voulant dire la même chose, si vous n'êtes pas d'accord.

2007-07-19 23:45:35 · answer #2 · answered by Anonymous · 18 1

Il doit bien trainer un article dans le code pénal.

Donc, pensons le très fort mais choisissons la formule :

"Le président n'est pas un c., mais je peux me tromper"

2007-07-19 23:49:30 · answer #3 · answered by Anonymous · 13 1

Le penser oui tu peux encore pour l'instant.
Le dire ? Mmm si tu as envie d'aller visiter une prison oui. Comme le gars qui avait crié "enc...." à Sarko lors de sa fameuse visite organisée en banlieue s'est retrouvé en cellule pour quelques semaines.

2007-07-19 23:49:04 · answer #4 · answered by LN 5 · 13 1

Un député de droite peut traiter une femme politique du Modem de "salope" sans être sanctionné, ni inquiété outre mesure. Par contre un gôchiste qui insulterait le Président irait au cachot ? C'est probable. Et en privé, et même lorsqu'il était ministre de l'intérieur en Conseil des ministres, Sarkozy a l'insulte facile et véhémente, alors les umpistes pas de morale, ni de leçons de bonne conduite, vous vous ridiculiseriez une fois de plus. Et les cinq ans (ou dix ans) de règne sarkozyste, ne vont pas être difficile à supporter pour les gochistes mais pour l'ensemble du pays -hormis quelques privilégiés du bouclier fiscal dont tous les yqristes de droite font évidemment parti, ah ah ah- et c'est bien ce qui nous inquiète au-delà de nos idées ou agacements.

2007-07-19 23:48:44 · answer #5 · answered by augustin dadiani 6 · 12 3

tu peux le penser mais le dire c'est à tes risques et périls vu le caractère de notre président.

2007-07-19 23:46:57 · answer #6 · answered by francis 4 · 9 1

L'injure publique est un délit, il n'y a aucune liberté d'expression en matière d'insulte. La tolérance est exclusivement du fait de la victime qui a; seule, le choix de la poursuite.

Vous avez le droit de penser ce que vous voulez mais vous n'avez pas le droit de le dire publiquement (ou de publier l'écrit le disant). C'est une amende pénale de 12 000 euros article 33 de la loi sur la liberté de la presse)

2007-07-20 00:31:27 · answer #7 · answered by Anonymous · 7 0

Les paroles s'envolent mais les écrits restent, donc.......

2007-07-19 23:50:10 · answer #8 · answered by madelma 5 · 7 0

Je ne sais pas si on a le droit de l'écrire ici,
mais de le dire ça fait du bien en tout cas !
Et je suis sûr que nous sommes nombreux à le penser et à le dire, parfois en d'autres termes, mais le mot en trois lettres auquel tu pensais a le mérite d'être concis.

2007-07-19 23:54:05 · answer #9 · answered by Anonymous · 7 1

D'abord, pour $arkozy, c'est pas "Président", mais "Pré$ident".

Je tenais à te le signaler.

Arf!

PS : Ca existe le "$" minuscule? Même si seul le "$" majuscule lui convient, je voulais savoir quand même...

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2007-07-19 23:46:32 · answer #10 · answered by le gritche 3 · 10 4

Aucune restriction, à condition de ne pas faire de la diffamation ! (c'est-à-dire qu'il ne faut rien dire de complètement idiot!)

D'après le code de la propriété intellectuelle et artistique, on a le droit à : la parodie, la critique (ou analyse), le dessin d'humour, le pamphlet... Personne ne peut s'y opposer.
Quelles limites à la liberté d'expression? L'atteinte à la vie privée et la diffamation (propos racistes ou injurieux).

Ceci s'applique à partir du moment où il y a eu un acte de publication, c'est-à-dire une extériorisation de l'oeuvre par son auteur.
ça signifie par exemple, que tu as le donc droit d'écrire ce que tu veux ; mais à partir du moment où tu le rends public, c'est-à-dire que tu le mets à disposition de tiers (publication dans un journal, blog ou même si tu accroches un panneau dans la rue), tu es alors soumis à la législation.
Idem pour la parole. Tu peux dire ce que tu veux mais si tu t'enregistres et tu le mets en accès sur le web par exemple, ou bien si tu fais une conférence publique, alors là encore tu as fait acte de publication (ça ne vaut pas pour une remarque faite au cours d'un dîner entre amis, car il s'agit très clairement du cadre privé, et non public).
Par contre, rien de t'empêche de penser ce que tu veux, bien au contraire!

Bon courage à toi avec notre nouveau président !

2007-07-19 23:57:23 · answer #11 · answered by Ameline 2 · 6 2

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