La maladie n'est pas génétique au sens classique du terme, car un seul gène n'est pas responsable de son apparition. Seuls 5 à 10 % des malades sont porteurs d'antécédents familiaux. Des facteurs de prédisposition génétique sont suspectés. Par ailleurs, un vrai jumeau a une chance sur quatre d'être touché lorsque son frère (porteur d'un patrimoine génétique strictement identique) est atteint alors que cette probabilité ne dépasse pas 3 % chez les faux jumeaux.
2007-03-25 01:51:21
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answer #1
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answered by chaxay 7
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Des chercheurs de l'Institut Max Planck pour la Biochimie et la Neurobiologie ont découvert, chez une protéine du soi impliquée dans le développement de la sclérose en plaques, une "structure étrangère" attaquée par le système immunitaire. Les scientifiques ont élucidé la structure tridimensionnelle de cette protéine, dite MOG, ce qui a permis une meilleure compréhension des mécanismes autoimmuns.
Chez un individu souffrant de sclérose en plaques, des anticorps spécifiques se lient à des protéines du soi incluses en surface de la gaine de myéline. L'une de ces protéines est la MOG (myelin oligodendrocyte glyciprotein ). Elle ne se trouve qu'au sein du système nerveux central. L'étude de la structure tridimensionnelle de la MOG a permis de mettre en évidence le site de liaison de l'anticorps 8-18C5 avec la protéine, liaison à l'origine de la destruction de la myéline.
Plusieurs domaines de la protéine sont impliqués dans la liaison. Parmi ces domaines, "FG-Loop", composé de 8 acides aminés, joue un rôle prépondérant. La découverte de FG-loop confirme l'hypothèse selon laquelle le système immunitaire reconnaît certains domaines de la protéine MOG comme "étrangers" et ne les tolère pas.
Les cellules immunitaires sont continuellement confrontées à des cellules du soi, sans pour autant initier de réaction autoimmune. Mais la protéine MOG, située au niveau du système nerveux central, n'est jamais entrée en contact avec les cellules matures du système immunitaire. Le domaine FG-Loop, qu'on ne retrouve chez aucune autre protéine du corps humain, est un exemple de domaine protéique pour lequel l'organisme n'a pas développé de mécanisme d'auto-tolérance ; il est donc susceptible de déclencher une réaction immunitaire.
Lors de l'enregistrement de FG-Loop dans une banque de données protéique, les chercheurs n'ont découvert qu'une protéine présentant une structure identique. Curieusement, cette protéine est présente chez la bactérie Chlamydia, dont on a longtemps discuté l'implication dans l'apparition de la sclérose en plaques.
La possible relation entre la protéine MOG et une infection par la bactérie Chlamydia suivie plus tard de la déclaration de la maladie sera l'objet de recherches futures . Pour le moment, la connaissance de la structure tridimensionnelle de MOG aide à définir les fonctions de la protéine et à comprendre comment une réponse immunitaire contre la protéine peut aboutir à une sclérose en plaques.
On peut donc éliminer le caractère héréditaire de la maladie
2007-03-25 01:51:49
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answer #2
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answered by achille 3
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