Les cancers du rein sont des tumeurs malignes primitives du parenchyme rénal, ce qui exclut les tumeurs secondaires métastatiques, les tumeurs de la voie excrétrice et les tumeurs bénignes. Ils représentent 2 à 3 % des tumeurs malignes de l’adulte. La biologie moléculaire a permis de connaître certains gènes (maladie de von Hippel-Lindau) impliqués dans le développement du cancer du rein. Le cancer du rein est au 3e rang des cancers urologiques après les cancers de la prostate et de la vessie. Il intéresse préférentiellement l’homme de plus de 50 ans (rapport de 2 hommes pour 1 femme). Son incidence est en augmentation : 10 nouveaux cas pour 100 000 habitants. L’augmentation de son incidence correspond essentiellement aux formes localisées, dépistées grâce à l’utilisation large de l’imagerie médicale. Le pronostic est bon à condition que la maladie soit diagnostiquée de façon précoce. Au stade local, le traitement est chirurgical ; au stade métastatique, il est dominé par l’immunothérapie.
Cancer du rein : médicaments prometteurs
L’espoir est désormais permis pour les malades du cancer du rein après la présentation de trois médicaments prometteurs au congrès de la Société américaine d’oncologie clinique à Atlanta.
mercredi 7 juin 2006.
Cancer relativement rare, le cancer du rein touche plus souvent les hommes que les femmes, principalement à partir de 50 ans. Il s’agit dans la majorité des cas d’un adénocarcinome, tumeur qui grossit peu à peu, jusqu’à remplir parfois tout l’abdomen. Le cancer du rein passe inaperçu pendant longtemps, sans donner de signes cliniques, et on le découvre généralement à l’occasion d’un autre examen. La présence de sang dans les urines (hématurie) est le principal signe d’alerte. Le cancer du rein est résistant à la radiothérapie ainsi qu’à la chimiothérapie courante. En cas de tumeur localisée, l’ablation du rein (néphrectomie) donne une chance de guérison. Mais le pronostic est extrêmement sombre si la tumeur a produit des métastases.
Les chercheurs ont constaté, depuis plusieurs dizaines d’années, qu’environ quatre pour cent des tumeur rénales disparaissaient spontanément. La recherche s’est alors orientée vers la stimulation du système immunitaire, sans grands résultats. "Il y a encore quelques années, il n’y avait pas de médicaments prometteurs pour le cancer du rein", selon le professeur Gary Hudes du Fox Chase Cancer Center à Philadelphie, qui a dirigé les recherches ayant abouti à la mise au point d’un médicament expérimental, le temsirolimus.
Selon une étude réalisée sur 419 malades atteints de cancers du rein à un stade avancée, la substance a permis de retarder le développement de la tumeur et de stimuler la réponse de l’organisme. Deux autres médicaments, le Sutent et le Nevaxar, semblent également donner de bons résultats. Ils ne guérissent pas le cancer mais permettent "d’endiguer la maladie pendant une période significative", résume le Pr Hudes. Le temsirolimus, explique-t-il, fait partie d’une nouvelle génération de médicaments qui, contrairement à la chimiothérapie courante, s’attaque aux cellules cancéreuses de manière beaucoup plus précise et sélective.
2007-03-20 04:41:05
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answer #1
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answered by Carole P 3
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