Le mot euthanasie signifie bonne mort, mort douce et sans souffrance et non comme le traduit l'acception moderne :
"geste ou omission du geste qui provoque délibérément la mort du malade qui souffre de façon insupportable ou vit une dégradation insoutenable".
Cette définition, aujourd'hui communément admise, appelle la distinction entre euthanasie active et euthanasie passive.
L'euthanasie active, suppose le geste d'un tiers qui administre à un mourant une substance létale ou la lui fournit ou encore le tue par tous moyens.
L'euthanasie passive est plutôt définie comme l'arrêt des traitements de réanimation, ou celui du traitement de la maladie fatale, à partir du moment où l'on est convaincu que le cas est désespéré.
Au regard du droit actuel et en l'absence de loi spécifique, l'euthanasie peut être qualifiée meurtre ou omission de porter secours à personne en péril.
Tout citoyen est tenu de porter secours à personne en péril. Le médecin plus que tout autre en raison de ses devoirs moraux et professionnels.
Encore faut-il que le délit de non assistance soit constitué. Pour qu'il le soit, trois conditions sont nécessaires :
- Le péril
Il s'agit d'un danger grave, imminent, constant. La mort peut être considérée comme un péril, même au terme d'une maladie et bien qu'elle constitue un processus inéluctable.
- Le secours
Si le médecin ne peut le porter lui même, il doit, ayant eu connaissance du péril, l'organiser.
- L'abstention volontaire
L'abstention est dite volontaire lorsqu'elle a été voulue en pleine connaissance de cause.
Ainsi, lorsqu'un médecin averti d'un danger tel que la mort imminente d'un malade, s'abstient volontairement de lui administrer ou faire administrer les soins nécessaires, il commet l'infraction de non assistance à personne en péril.
Qu'en est-il lorsque le même praticien placé devant un malade dont le pronostic vital est à ce point réduit que la mort peut survenir à tout moment, décide de cesser traitement ou réanimation ?
Les cas de figure sont divers :
- il peut s'agir d'un malade en état de mort cérébrale. En l'état actuel de la législation, c'est un cadavre. L'infraction n'est pas constituée.
- il peut s'agir d'un malade qui, informé de son état et de l'issue qui en résulte, a souhaité qu'en telle circonstance, les médecins cessent de lui apporter des thérapeutiques éprouvantes et à court terme, sans objet.
-Les médecins restent donc sanctionnables tant sur les plans pénal que civil et disciplinaire.
2007-03-07 02:43:11
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answer #1
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answered by nard0807 5
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Pour éviter des souffrances je dis oui
2007-03-07 02:28:19
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answer #2
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answered by nicoleta 3
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Bonne question...
A étudier au cas par cas, je crois qu’il n’y a pas de réponse toute faite. C’est donc une décision qui ne peut être prise qu’en consensus, si le malade (ou la personne âgée) le demande...
Je suppose que dans les cas extrêmes, où il n’y a pas d’espoir de rémission, type coma profond prolongé, ou cancer en phase terminale, on doit l’autoriser.
Tout comme l’avortement, je crois que le bon sens primaire nous dit qu’il faut aimer la vie, mais il faut aussi pouvoir en assumer les conséquences, et les personnes qui se trouvent confrontées à la situation doivent avoir une solution, une « sortie de secours ».
Enfin, c’est juste mon avis.
2007-03-07 02:40:22
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answer #3
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answered by Ecosyl 7
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je dis oui si ce n'est pas pour une utilisation systématique et s'il n'y a pas d'autres solutions
2007-03-07 02:39:46
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answer #4
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answered by happy 5
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ahhh lalalalalala je dis ouiiiiiii !
oui oui oui oui oui !!!!
2007-03-07 02:34:24
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answer #5
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answered by Lapin C 3
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Dans la santé,l'euthanasie signifie la mort en douceur.
Il ne s'agit pas d'un crime, ni de souffrances ,mais on ne fait que soulager la personne de sa souffrance.
2007-03-07 02:34:05
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answer #6
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answered by Girolien C 1
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Grand debat que tu lance la.
faut etudier chaque cas avant de l'autoriser, . si on l'autrorise automatiquement ça entrainera des meutres dissimulés.
c'est comme tout à autoriser mais pas a abuser.
2007-03-07 02:30:41
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answer #7
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answered by Anonymous
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http://img11.hostingpics.net/pics/946550naitredansladignitfinale.jpg
"Choisir sa fin",
oui mais eux ?
2015-03-08 22:54:35
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answer #8
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answered by marie 1
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La mort fait peur. Beaucoup s'en moquent lorsqu'ils en sont éloignés, mais, lorsque l'on doit y faire face, cela devient terrible.
Laissons le droit à ceux y étant confrontés de l'affronter dignement, en ne les culpabilisant pas inutilement.
Les associations d'accompagnement vers la mort de nos pays voisins acceptant l'euthanasie semblent encadrer correctement l'acte final, peut-être devons nous prendre exemple sur eux.
2007-03-07 02:41:19
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answer #9
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answered by Franck G 2
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cela dépend de quelle maladie on parle,et si vraiment il ni a plus d'espoir,et bien moi je suis pour, mieux vaux nourrir que de souffrir et causer de la souffrance a notre entourage.
2007-03-07 02:32:42
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answer #10
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answered by deazevedo36 2
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