C'est la rémunération que se prend la banque en échange du prêt d'argent
2007-03-06 05:41:28
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answer #3
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answered by genpol2 2
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Les intérêts sont le prix de l'argent que tu utilises pour acheter une voiture, un appartement .... La banque qui achète elle aussi l'argent avec un prêt, se rémunère entre autres, via l'argent prêté à ses clients.
2007-03-07 17:24:43
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answer #4
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answered by Clyde 3
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C'est la dessus que la banque fait une partie de son beurre (le reste venant des agios et autre frais prélevé pour la majeur partie à des gens qui n'ont que très peu de revenus).
Si par exemple tu fais un pret de 10 000 euros à 5% par an, le cout du pret est 5% du montant qu'il te reste à rembourser chaque année.
Plus tu rembourse lentement et plus tu payes, il n'est pas rare que certains payent à la fin plus de deux fois la somme initialement prêté.
Attention donc au crédit que proposent cofidis, cetelem & co...
2007-03-06 06:02:14
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answer #5
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answered by Anonymous
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Les crédits par caisse spécifiques :
A la différences des crédits par caisse globaux qui couvrent des besoins de natures et d’origines très diverses, les crédits par caisses spécifiques participent au financement des postes de l’actif circulant : les stocks, le poste client, mais le plus souvent à mobiliser une créance commerciale.
Ces crédits sont porteurs de grands avantages pour les deux parties (banque et entreprise). Ils offrent au banquier une certaine sécurité car le montant du prêt est proportionnel au montant de la créance dont le recouvrement ultérieur servira au remboursement du crédit.
Parmi ces crédits, l’escompte commercial est le plus utilisé dans nos banques, mais d’autres formes ne cessent de se développer telles que l’avance sur marché public, l’avance sur titres, l’avance sur marchandise et le factoring. Ce dernier n’est pas encore très utilisé en Algérie, mais il suscite un intérêt particulier des entreprises et des autorités.
L’escompte commercial :
De par son architecture, l’escompte commercial est apprécié tant par les banques que par les entreprises.
Afin d’augmenter ses ventes et d’attirer une clientèle aussi large que possible, l’entreprise est souvent amenée à accorder des délais de règlement à ses clients. Ces délais varient généralement de 30 à 90 jours.
Mais il arrive que cette même entreprise ait des besoins de trésorerie avant la date à laquelle elle pourra récupérer ses créances.
Pour résoudre ce problème, elle peut s’adresser à sa banque pour escompter les effets qui matérialisent ces créances.
ï¶Définition de l’escompte commercial :
L’escompte commercial peut être défini comme l’opération de crédit par laquelle le banquier met à la disposition d’un client le montant d’une remise d’effets sans attendre leur échéance. Le recouvrement des effets, qui lui sont cédés en pleine propriété ; doit normalement prouver au banquier escompteur le remboursement de son avance. Ainsi, la propriété de l’effet est transférée au banquier escompteur, mais le client (cédant) reste gérant solidaire du paiement en vente des règles cambiaires.
ï¶Avantages de l’escompte commercial :
ï¼Le point de vue de la banque :
La banque trouve dans l’escompte un emploi avantageux, bien que de prime abord moins rentable que le crédit par caisse. Il possède cependant sur ce dernier trois avantages :
-L’escompte présente un moindre risque de non-remboursement. Il bénéficie des garanties du droit cambiaire.
-Il est générateur de dépôts dans la mesure où les fonds crédités au compte, non entièrement utilisés, forment des ressources pour la banque.
-C’est un crédit réescomptable auprès de la Banque
ï¼Le point de vue de l’entreprise :
Le recours à l’escompte lui permet d’alléger sa trésorerie par la mobilisation des créances qu’elle détient sur ses clients.
Mais un avantage pareil peut se transformer en un inconvénient, si les prévisions sont mal faites. Ainsi, l’entreprise peut disposer d’une importante trésorerie qu’elle n’utilisera pas (elle dépasse le montant de ses besoins) mais pour laquelle elle paie des agios.
ï¶Procédure du crédit par escompte :
Pour pouvoir escompter ses traites au fur et à mesure de ses besoins de trésorerie, L’entreprise doit obtenir de sa banque une autorisation d’escompte dont le montant sera fixé en considération d’un certain nombre d’éléments : les uns économiques (justification du tirage, analyse des liens de solidarité entre l’activité du cédant et celle du tiré…) et autres financiers (solvabilité du tiré, faculté d’absorption des impayés par le cédant).
La détermination de l’encours global d’escompte à autoriser est très simple, on peut l’expliquer par l’exemple suivant :
Exemple de calcul d’une autorisation d’escompte :
Une entreprise X réalise un chiffre d’affaire mensuel (TTC) de 120.000 euro dont :
-20 % au comptant.
-10 % Ã 30 jours fin de mois.
-30 % Ã 60 jours fin de mois.
-40 % Ã 90 jours fin de mois.
La vente a eu lieu le 10 Avril. Cela signifie que : 30 jours fin de mois correspond au 31 mai et non le 10 Mai .
Il résulte de ces données, trois parties d’encours maximum :
1/- 120 000 x 10 % = 12 000 x 2 mois = 24 000
2/- 120 000 x 30 % = 36 000 x 3 mois = 108 000
3/- 120 000 x 40 % = 48 000 x 4 mois = 192 000
L’autorisation d’escompte à mettre en place sera donc calculée comme suit :
Montant des ventes
mensuelsModes de règlementEn cours du risque maximum possible
-24.000
-12.000
-36.000
-48.000Au comptant
30 jours fin de mois
60 jours fin de mois
90 jours fin de moisNéant
24.000
108.000
192.000
120.000324.000
-L’autorisation peut être fixée au maximum à 324.000
Une fois que l’autorisation est obtenue, le client peut présenter ses effets pour escompte. Les montants escomptés sont déterminés par la formule suivante :
Montant net = C - [ C.T.N / 36 000 + les commissions ]
C = Montant brut de l’effet
T = Taux d’intérêt
N = Durée restante de l’effet
CTN / 36 000 = Intérêt perçu
ïImportant :
•Hormis les effets de commerce, le chèque qui est un instrument de paiement peut être pris à l’escompte au même titre qu’un effet de commerce. Dans ce cas, le banquier doit agir avec une extrême prudence compte tenu des risques que peut comporter une telle opération. C’est la raison pour laquelle, l’escompte des chèques doit être réservé à une clientèle dont la qualité et la surface sont de premier ordre.
Au niveau de l’agence de la banque, la quasi-totalité des demandes de lignes d’escompte concerne les chèques.
•L’escompte commercial présente quelques caractéristiques particulières :
ï®En cas de non paiement de l’effet à échéance, la procédure judiciaire ne peut être entamée qu’après établissement d’un protêt faute de paiement.
ï®La contre-passation des effets impayés fait perdre à la créance son caractère cambiaire.
si tu as des questions je serait ton compagnon pour te repondre au mieu que je peu
2007-03-06 06:00:58
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answer #6
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answered by ahdirtamzali 3
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