Il y a deux façons d'approcher la situation :
1- la juridique : c'est effectivement du harcèlement moral. Mais le recours au prud'homme c'est long, et le harcèlement moral est difficile a défendre car bien souvent les preuves sont difficiles à établir (ici tout est à l'heure et certainement sans témoin).
2- la pratique : tout dépend ce que veut votre fils. Il faut d'abord lui faire comprendre que c'est à lui de se sortir de cette situation et non son père ou sa mère. Si il veut rester dans cette boite (vu l'ambiance je n'y resterais pas), il doit se défendre. Commencer par un réunion avec son patron, lui expliquer sa vision des faits, ses motivations et le fait que toute façon il restera.
Si il ne veut pas rester, il cherche un autre poste et il fait attention à ne pas avoir d'autres accidents de travail. Si il a des remarques il répond gentilment sans aggressivité" vu comment vous me traiter vous ne pensez qu'en plus je vais etre motivé".
Maintenant l'objectif pour lui doit être de faire en sorte que son nouveau boulot se passe bien. Une fois partie rien ne l'empêche d'aller au Prud'hommes.
LEs patrons ont horreurs des accidents du travail, donc votre fils doit d'abord faire attention à lui, respecter les consignes de sécurité, sécurisé ces mouvements..
2007-03-05 21:33:08
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answer #1
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answered by LeMellois 5
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Un employeur ne peut pas demander la démission de son employé, excepté en cas de négociation suite à une faute de l'employé, et encore... Il vaut mieux se faire licencier pour toucher les assedics (sauf faute trop lourde, auquel cas les assedics ne versent rien, mais là n'est pas notre débat). Il faut que votre fils note tous les éléments relatifs aux entretients qu'il a eus avec son patron : la date, le sujet, s'il y avait des témoins, et si son patron l'avait prévenu à l'avance qu'il y allait avoir un entretient. Dans ce dernier cas, il faut savoir que l'employeur doit prévenir à l'avance qu'un entretient professionnel va avoir lieu, afin de permettre à l'employé de se faire assister par un conseiller syndical s'il le désire. Mais revenons à la prise de notes: elle est très importante, et doit être aussi précise que possible. Il faut rassembler un maximum d'éléments qui permettront de constituer un "dossier". Alors vers qui se tourner... Pas evident. Les syndicats sont souvent mous et relativement peu efficaces en matière prud'hommale, à moins de tomber sur un spécialiste (il y en a). Un avocat coute plus cher, reste à voir s'il est bon et s'intéresse vraiment au dossier. Il faut faire des démarches auprès des associations locales voir s'il n'y a pas un nom qui ressort, que ce soit niveau syndicat ou avocat. L'objectif est de faire comprendre au patron que vous êtes prets à défendre vos intérets. Un courrier appuyé par un syndicat ou un avocat va vite le calmer (très simple, du genre "monsieur -votre fils- me fait part des mésententes qui existent sur son lieu de travail...", juste histoire de prévenir que vous n'êtes pas désarmés), à moins qu'il soit du genre très nerveux et un brin tête brulée. Ensuite, il est vrai que dans ces conditions, il vaut mieux commencer à chercher du tarvail ailleurs. Et ne vous inquiétez pas sur l'histoire de la réputation que l'employeur veut faire à votre fils : très peu d'employeurs contactent les anciens employeurs, encore plus quand la personne est toujours en activité. Et si l'employeur de votre garçon veut vraiment le voir partir, à mon avis il ne lui taillera pas un costard. Courage, n'oubliez pas qu'il y a des moyens de vous défendre !
2007-03-06 05:09:24
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answer #2
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answered by AXEL071721 1
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eh bien qu'il le trouve son motif de licenciement il sera des lors plus facile de prouver l'inverse que de demissionner sans alors avoir droit a la réincersion
2007-03-06 05:05:52
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answer #3
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answered by michel c 7
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Il ne faut surtout pas qu'il démissionne.
Il faut qu'il essaie de se faire licencier et qu'il commence dors et déjà à rechercher un nouveau travail. Il peut rentrer en contact avec les organisations syndicales qui le conseilleront.
Le harcellement est souvent dur à prouver au CPH.
Bon courage.
2007-03-06 05:01:05
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answer #4
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answered by Aud 2
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prud'hommes avec avocat d'urgence !=))
2007-03-06 04:58:12
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answer #5
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answered by cocorde1968 :=)) 7
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En effet, il faut retourner la situation. Monter un dossier pour arcèllement moral, cela pourra déjà un peu freiner les élants de l'employeur. Ne surtout pas démissionner, cela serait une grave erreur.
Les prud'homme vont s'en donner à coeur joie de ce patron.
Il faut vérifier si votre assurance habitation à l'extension protection juridique, elle couvre les frais pour les prud'hommes, rien à avancer.
2007-03-06 04:57:00
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answer #6
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answered by Tobbine 2
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oui mais le mieux serait qu'il arrive à enregistrer ce genre de conversation, car un employeur qui nie tout en bloc et sans témoin, est intouchable. Il existe des dictaphones numériques avec une grosse capacité mémoire. Faut pas qu'il hésite et qu'il retourne avec provoquer son patron. L'enregistrement n'a aucune valeur juridique, mais au moins, il peut montrer que le patron qui nie a quand même tenu ces propos. Tenez bon.
2007-03-06 04:55:37
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answer #7
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answered by ça suffit 5
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Absolument d'accord ! Prud'hommes sans attendre. C'est de l'intimidation. Et ton fils n'aura pas de mal à prouver que les menaces, la demande d'un licenciement suite à un arret de travail est absolument condamnable. Bon courage ! Tu l'auras !
2007-03-06 04:51:11
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answer #8
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answered by Pauline 4
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NE SURTOUT PAS DÉMISSIONNER !!! sinon il n aura droit a rien après ! (pas de chômage) laisse le le licencier..de toute façon il vaut mieux, vu l ambiance pourrie... et après tu le met au prud'homme !! tu auras plus de chance d avoir gain de cause que de démissionner...
2007-03-06 04:50:09
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answer #9
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answered by manolo 2
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Prud'hommes !
De toutes urgence !
On est dans un harcèlement moral et dans l'intimidation.
Courage.
2007-03-06 04:45:41
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answer #10
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answered by El Garfio 5
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