Effet secondaires des implants contraceptifs ?

Question

Après ma dernières grossesse on m'a proposé à l'hopital differents contraceptifs "nouvelle génération" : l'implant, l'anneau, le patch...
Ce matin mon généraliste me les déconseille et je ressors de la pharmacie avec une bête plaquette de pilulle mini-dosée et une option sur un stérilet... Mais où est le progres ??

Avez-vous des exemples d'effets secondaires justifiant une telle méfiance à l'égard des innovations disponibles en France???

Apparemment on pourrait perdre des poignées de cheveux, ne plus avoir de règles (ça franchement je m'en passe sans ob, mais les cheveux??? ah non!)
Alors qui connait des pbs....

Answer 1

AJOUT du 6 mars:

J'ai regardé les alertes à l'AFSSAPS, rien à signaler.
Tu peux lire le document suivant sur les recommandations officielles en matière de contraceptifs (CI dans le texte veut dire contre-indications), chapitre II.4.8. "Contraception par implant libérant un progestatif"
http://agmed.sante.gouv.fr/pdf/5/rbp/con_rap.pdf#xml=http://recherche.sante.gouv.fr/search97cgi/s97_cgi?action=View&VdkVgwKey=http%3A%2F%2Fagmed%2Esante%2Egouv%2Efr%2Fpdf%2F5%2Frbp%2Fcon%5Frap%2Epdf&doctype=xml&Collection=afssaps&QueryZip=implanon&

Tu noteras que l'AFSSAPS (agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) n'a aucune donnée fiable sur les effets indésirables que tu mentionnes, ça veut dire que rien ne prouve qu'ils sont liés à l'implant.
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Il parait que c'est aussi fiable que la pilule, mais apparemment les médecins s'en méfient.
Pour le patch c'est pas hyper pratique, et en plus on peut faire une allergie à la colle utilisée.
Pour l'anneau, certaines femmes ne le supportent pas et c'est cher.

A toi de voir si tu n'es pas d'accord avec ton médecin, d'ailleurs tu dois voir un gynéco pour ça, il en saura plus que ton généraliste.

Va voir ce site qui fait l'éloge des nouvelles techniques:
http://martinwinckler.com/article.php3?id_article=254

Answer 2

L’ implant contraceptif est un moyen de contraception hormonal.
Il se présente sous la forme d’une petite tige de 4 centimètres de long et deux millimètres de diamètre. C’est un peu plus fin qu’une allumette.
Ce dispositif, qui est placé sous la peau, contient une hormone, une variété de progestérone. Il est conçu pour laisser échapper une infime quantité de cette hormone en continu. Elle est destinée à perturber l’ovulation, altérer la glaire cervicale pour gêner le passage des spermatozoïdes et modifier la muqueuse utérine pour empêcher une éventuelle nidation.
Il y a assez de produit pour 3 ans d’utilisation.
Intérêt du produit.
Son efficacité. En effet, il n’a été décrit qu’un nombre infime de ratés.
La simplicité d’utilisation. Une fois posé, c’est fini. Il est opérationnel pour trois ans sans qu’il soit nécessaire d’intervenir de quelque manière que ce soit. Plus de risque d’oubli, d’expulsion...
Le faible niveau d’imprégnation hormonal. Une seule hormone participe à l’effet contraceptif. C’est un allègement par rapport à la pilule classique.
Le progestatif est dit de la troisième génération, de ceux présents dans les plus récentes pilules, celles qui ne sont pas remboursées.
L’implant est remboursé dans les conditions habituelles des médicaments.
Inconvénients du produit.
Une petite intervention est nécessaire pour sa pose. L’intervention est quasiment indolore, précédée par l’anesthésie locale de la région où il sera posé mais cela peut tout de même en indisposer certaines. Une petite intervention est nécessaire pour le retirer. Il est en effet un peu plus compliqué à retirer qu’à poser mais, en général, on ne rencontre pas de problème insurmontable.
Il perturbe assez souvent le cycle, la survenue des règles. Cela est dû au fait que la quantité d’hormone délivrée est constante tandis que, pour que des règles surviennent, il faut des variations du taux hormonal. Ces variations sont naturelles lors d’un cycle spontané. Lors de la prise de pilule, c’est l’arrêt de la prise durant une semaine qui va imiter ce que fait naturellement la nature.
Ces perturbations du cycle vont dans les deux sens. Il peut s’agir d’une absence de règles comme d’un saignement continu sur une longue période.
Il ne paraît pas possible aujourd’hui de prévoir à l’avance dans quel sens ira la perturbation chez une femme en particulier ni de prévoir quel en sera l’importance. L’implant n’est donc pas conseillé à celles qui attribuent aux règles des vertus de purification, de « vidange » des toxines.. tous ces éléments qui ont été admis longtemps dans nos sociétés jusqu’à notre époque, où la science a quelque peu atténué et démenti ces croyances.
Il n’est pas non plus conseillée aux impatientes, à celles qui ne supporteraient pas ces petits aléas du cycle, à ces anxieuses qui s’inquiéteront continuellement d’une grossesse en cas d’interruption prolongée des règles.
Pas non plus à celles qui ne supporteront pas l’idée de commencer la journée sans savoir si elles vont tacher leur culotte ou pas ce jour.
Pas de problème donc pour celles à qui on va expliquer, après un petit examen, qu’il s’agit d’un effet connu, attendu presque, de l’Implanon et qu’il ne faut pas s’inquiéter.
Nous n’aborderons pas ici les contre indications, nous en avons parlé et vous n’avez pas indiqué d’éléments qui puissent nous faire vous refuser le produit.
Moment de la pose.
Cela dépend de votre situation préalable à sa pose.

Vous ne prenez pas de contraception hormonale (pilule) c’est à dire sans contraception ou méthode naturelle ou préservatif ou stérilet : De J1 à J5 du cycle.
Vous prenez une pilule oestro progestative, ce celles que l’on arrête 7 jours ou de celles qui ont 7 ou 4 comprimés blancs (ne contenant pas d’hormones) : Le jour suivant le dernier comprimé actif (au plus tard le 8ième jour après ce dernier comprimé.
Vous prenez une contraception micro progestative orale (tous les comprimés sont de la même couleur et on n’arrête jamais, on passe d’une plaquette à l’autre) : A tout moment.
Vous avez une contraception progestative injectable : le jour où il était prévu de vous faire l’injection suivante.
Vous avez subi une interruption de grossesse au premier trimestre, spontanée ou provoquée (ivg) : Dès le jour de l’évacuation.
Vous avez subi une interruption de grossesse au deuxième trimestre, spontanée ou provoquée (interruption thérapeutique) : entre 21 et 28 jours après l’évacuation.
Vous avez accouché : entre 21 et 28 jours après l’accouchement.
Quelques petits points pour finir :
Lors de la pose, on vous injecte, en sous cutané, près de 2 cc d’un anesthésique local. On sait qu’il y a un passage systémique limité du produit mais on ne peut pas exclure un petit effet sur la vigilance dans les 3-4 heures qui suivent l’injection.
Il est donc impératif de s’abstenir de conduire ou d’effectuer des taches où votre attention est sollicitée durant cette courte période.
Prévoyez donc obligatoirement de vous faire accompagner par un adulte le jour de la pose.
La méthode est efficace sans délai. Attendez tout de même d’être rentrée à la maison.

Amicalement...

Answer 3

j'ai un implant depuis bientot 6 mois et je n'ai plus de regles et aucun soucis ....je pense que beaucoup de faux temoignages et de medecins reticents (qui en fait, ont peur de l'acte chirurgical) denigre l'implant..c'est un moyen de contraception au point et sans effets secondaires tels la perte de cheveux..(en tout cas moins pires que la pilule...)