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Tous les genres sont bons, sauf les genres ennuyeux ( voltaire)
Pensez vous que la littérature d'idées doit se conformer à cette exigence et emprunter les voies de la légèreté voire de la futilité pour vulgariser ses thèses ?

2007-03-01 01:20:12 · 4 réponses · demandé par Anonymous dans Éducation Soutien scolaire

4 réponses

La légéreté, la futilité ou l'humour ( voir Molière), sont des manières de faire passer ses idées.
Mais on peut aussi parler de choses ardues sans pour autant être ennuyeux ( voir H Reeves). C'est une question de talent et aussi d'humilité : trop de gens calés dans leur domaine se sentent obligés d'employer un vocabulaire ésotérique compris des seuls spécialistes.
Souviens toi : " ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément" N. Boileau

2007-03-01 05:52:29 · answer #1 · answered by Chantal ^_^ 7 · 0 0

Faut considérer qu'un genre ennuyeux pour une personne peut être fascinant pour qqn d'autre, et vice-versa.... Nous n'avons pas tous les mêmes goûts.

2007-03-02 21:43:56 · answer #2 · answered by radioflyer57 3 · 0 0

Pour être compris il faut être lu.
Pour être lu il ne faut pas être ennuyeux.

Les idées se transmettent très bien par des petits textes, souvent humoristiques (voir Molière où Jean de la Fontaine entre autres)

2007-03-01 01:50:17 · answer #3 · answered by Anonymous · 0 0

Axe 1 : la thèse de Voltaire à expliciter.
-la replacer dans son contexte.
-les genres utilisés par Voltaire.
-L'art du conte.
-le point de vue de Voltaire : n'importe quel genre sauf le genre ennuyeux. (donc souci de distraire pour instruire mais un ton et une plume, qualités qui caractérisent l'esprit voltairien et ont rendu sa plume redoutable).....
(Attention au sens de SALE (agrémenté de sel pour donner du goût)

AXE 2 : D'autres façons d'instruire:
-les fables de La Fontaine correspondent aux critères énoncés.
-des romans et même des séries romanesques comme La Comédie humaine de Balzac ou Les Rougon-Macquart de Zola instruisent sans lasser.
-c'est tout l'intérêt de la littérature et la liberté de l'écrivain de choisir le genre qui convient le mieux à son tempérament, à son style, à son univers.
-le grand écrivain est celui qui trouve sa voix et impose son univers, il conquiert alors ses lecteurs par son originalité, son imagination, son style et sa manière de dire ce que nous ne saurions dire.
-Ceux-là seuls survivent qui cherchent à surprendre sans facilité, sans chercher la vulgarisation à tout prix et qui s'affranchissent des modes et de l'air du temps. Le lecteur est capable d'aller loin dans la pensée si l'écrivain de talent l'y emmène.

2007-03-01 01:28:07 · answer #4 · answered by le_gars_la_en_bas_au_fond 6 · 0 0

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