Nous voilà donc tous les 4 sur une île déserte, loin de toute civilisation, sans nourriture, sans eau, sans rien à vrai dire...
Nous n'avons pas le temps de nous apitoyer sur notre sort et il faut déjà s'atteler à la tâche: d'abord trouver un endroit pour dormir, pour chercher à manger et à boire.
Ségolène Royal, ne sachant pas trop comment s'y prendre, propose d'organiser un débat participatif ou chacun sera autorisé à émettre des suggestions sur la façon de s'organiser, le but étant de dénicher les meilleures idées (et accessoirement pour Ségolène de faire sienne les idées des autres, mêmes si elles ne représentent que l'expression d'intérêts particuliers...). Le débat s'éternisant et les idées tardant à se faire jour, nous décidons de quitter Ségolène et de la laisser seule à ses réflexions. Elle décide alors d'élargir le cercle de son débat à deux crabes et une mouette.
Au moment où nous allons nous mettre en quette d'un lieu pour passer la nuit, François Bayrou déclare qu'il n'est ni de droite, ni de gauche. Il décide alors que nous devrions nous diriger au centre de l'île afin d'y établir notre campement. L'île semblant particulièrement grande et recouverte d'une végétation touffue, et ignorant la faune susceptible de vivre en ces lieux, l'idée de François nous semble peu raisonnable. Nous décidons de ne pas le suivre, et il part seul explorer le centre de l'île.
Nicolas Sarkozy, agacé par toutes ces tergiversations, décide alors de prendre les choses en main. Il choisit de construire sa propre hutte de ses mains, s'en va pêcher quelques poissons, et récupère de l'eau douce dans des noix de coco. Il décide de ne pas partager son domicile ni sa nourriture, prétextant que chacun doit s'en sortir par son travail, et que nous n'avons qu'à faire des heures supplémentaires pour obtenir ce que nous désirons.
Pour ma part, j'adopte la même politique que Nicolas, en me disant qu'après tout, la seule façon de s'en sortir sur cette île, c'est bien de se mettre au travail et de ne pas ménager ses efforts. Je construis moi aussi ma cabane et me procure quelque nourriture et eau douce.
Une fois ceci terminé, je songe à la jolie Ségolène, seule avec ses crabes et sa mouette. Bien qu'elle n'ait pas franchement participé à la tâche, se contentant d'attendre qu'un autre veuille bien lui apporter sa ration de nourriture de d'eau, j'ai envie de l'inviter à partager mon repas puis ma couche. Depuis que je l'ai vu, sur cette plage, je brûle en effet d'un désir secret de partager avec elle de doux instants d'intimité, de sentir la chaleur de son corps, la douceur de sa peau.
Je décide donc d'aller la chercher. Hélas, à ma grande tristesse, je trouve le corps de Ségolène gisant là où je l'avais laissée un peu plus tôt dans l'après-midi. A moitié dévoré par les crabes, quelques mouettes se repaissant encore de ses chairs délicates et parfumées... (attention aux âmes sensibles, ce passage est délicat !!!). Tant pis pour nos ébats !
C'est alors que j'entends un cri horrible, qui me glace d'effroi ! Il vient du centre de cette jungle qui recouvre l'intérieur des terres. Je m'approche, j'observe, et je vois François sortant de la forêt en courant, plus vite que l'éclair. Un énorme animal semblable à un éléphant (du PS ?) à trois têtes à ses trousses. L'éléphant (de l'espèce des Fabius Strausskahnus Jospinus), visiblement énervé, piétine François sur le sable, juste au moment où il allait parvenir à se jeter à l'eau et peut-être à échapper aux larges pattes de l'animal. Puis l'éléphant repart vers le centre de l'île, laissant le corps inerte de François reposer sur le sable.
Je cours alors en direction de Nicolas, pour lui faire part de ces évènements et essayer d'élaborer une stratégie d'action pour quitter au plus vite cet endroit dans lequel deux de nos compagnons viennent de trouver la mort. Alors que j'arrive à son campement, je ressens quelque chose d'étrange. J'observe, je suis aux aguêts. Je fouille sa hutte, j'explore les environs. Visiblement Nicolas n'est plus là. Je trouve un mot, dans lequel il explique qu'il ne se sent pas prêt à vivre ainsi sur une île déserte et qu'il a préféré s'en aller. Il a construit un radeau et a quitté l'île quelques heures plus tôt afin de revoir la France, où, précise-t-il dans son message, une élection l'attend...
Je me retrouve donc seul sur cette île déserte, mes deux compagnons morts, le troisième parti sans laisser d'adresse.Je vis aujourd'hui du produit de ma pêche, de cueillette. J'ai rencontré une compagne, qui m'apporte beaucoup de bonheur et qui partage mes nuits. Une ravissante jeune demoiselle qui répond au doux nom de biquette. Finalement, je suis heureux ici...
2007-02-27 11:02:18
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answer #3
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answered by olivier9275 2
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Il fait chaud, je transpire, on me secoue, je résiste, on me crie dessus...enfin... j'ouvre les yeux, m'assoie et constate que je suis en retard...encore et toujours ce @@@ de cauchemard qui me hante.
2007-03-01 07:04:47
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answer #9
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answered by polo g 2
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