Cancer de la prostate.
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent de l'homme. Il représente la deuxième cause de mortalité par cancer chez l'homme. Il survient chez l'homme de plus de 45 ans. Sa fréquence augmente avec l'âge. Il est quasi-constant chez les sujets de 100 ans.
Ces dernières années, le nombre de nouveaux cas a considérablement augmenté dans les pays en voie de développement en raison de la diffusion de son dépistage, qui permet de prendre encharge la maladie de façon plus précoce.
Il existe un facteur ethnique important, et la population la plus touchée est la population noire américaine. A l'inverse, le cancer de la prostate est très rare chez les asiatiques.
Un homme de 50 ans a, dans les 25 ans qui suivent, 42% de risques d’avoir un cancer passant inaperçu, 9% de développer un cancer manifeste dont 3% en mourront.
Certains facteurs génétiques ont été mis en évidence dans les populations à risque.
Certains facteurs environnementaux, en particulier alimentaires, sont probablement en cause mais restent à l'étude.
Aussi, il est fortement conseillé aux hommes ayant atteint cet âge de passer régulièrement un examen médical incluant un toucher rectal, permettant de déterminer s’il a un problème de prostate risquant d’évoluer vers un cancer et de dépister le cancer de la prostate à un stade précoce, avant qu'il ne cause aucun symptôme. Pour les hommes ayant eu des cas de cancer de la prostate dans leur famille, il est conseillé de commencer un dépistage dès l’âge de 45 ans.
Pour une bonne prévention, il s’agit de veiller à son alimentation en diminuant notre consommation de viande et de graisses en privilégiant la consommation de fruits et de légumes. Un nombre croissant de preuves suggère que certains micronutriments (vitamines et minéraux) peuvent offrir une protection contre l'apparition ou la progression du cancer de la prostate. Les régimes alimentaires riches en micronutriments sont associés à un plus faible risque de cancer de la prostate. Toutefois, le lien entre la prise de suppléments sous forme de comprimés ou de capsules et la réduction de risque n'est pas encore clair. D'autres micronutriments (la vitamine C, par exemple) qui sont associés par plusieurs à des images de santé et de bien-être n'ont aucun effet sur le cancer de la prostate.
Il existe également un bon moyen de prévenir, freiner ou retarder la progression de la maladie par la prise de compléments alimentaires comportant en justes doses du soja et de la vitamine E combinée au sélénium. Il s’agit d’un moyen de prévention simple, hélas, trop peu connu et prouvé scientifiquement.
Pourquoi un complément alimentaire à base de Soja ?
Des études ont montré qu’a taux d’incidence égal, 1,8 chinois mourraient du cancer de la prostate contre 50 européens et 90 noirs américains. L’étude des comportements alimentaires asiatiques ont permis d’isoler ces aliments capables de ralentir la progression de la maladie dont, la tomate et le soja, en particulier, les isoflavones.
Pourquoi de la vitamine E ?
Voici quelques chiffres qui parlent d’eux-mêmes : Une étude avec contrôle par placebo sur 29.133 fumeurs masculins a été menée en 1998 pour observer l’effet de la vitamine E (50mg/jour). Il a été surprenant de constater que l’incidence du cancer de la prostate a diminué de 32% dans le groupe qui reçut la vitamine E pendant 5 à 8 ans, par rapport au groupe sous placebo. De plus, la mortalité par cancer de la prostate a été réduite de 41 % dans le groupe prenant de la vitamine E. A titre d’information, sans complément alimentaire, pour que votre corps dispose de la quantité journalière suffisante de vitamine E, il faudrait manger 1 Kg de noix par jour.
Pourquoi du sélénium ?
De même que pour la vitamine E, laissons parler les chiffres : Dans une étude, 974 hommes prirent soit du sélénium soit un placebo. Le groupe prenant le sélénium a présenté une incidence de cancer prostatique de 63% inférieure à celle du groupe placebo.
La prévention du cancer de la prostate par la prise de compléments alimentaires est fortement recommandée dès l’âge de 40 ans.
Les signes de la maladie
Très souvent, le cancer de la prostate évolue sans le moindre symptôme. En effet, contrairement à l'hypertrophie bénigne (adénome), le cancer se développe en périphérie de la prostate à distance de l'urètre. Il n'est donc que rarement responsable de troubles urinaires.
A un stade localement évolué, le cancer de la prostate peut entraîner des troubles urinaires : difficultés à uriner, besoins fréquents, sang dans les urines…
A un stade très avancé, il peut être responsable de douleurs au niveau de l’anus et du rectum (par compression du rectum) ou de coliques néphrétiques (par compression ou envahissement d'un uretère).
Au stade des métastases à distance, il peut engendrer des douleurs osseuses et/ou une altération de l'état général : dégoût des aliments, perte de poids, fatigue.
Adénome de la prostate
L'adénome de la prostate est une augmentation de volume de la prostate qui survient le plus souvent chez l'homme de plus de 50 ans.
Cette maladie est aussi appelée hypertrophie bénigne de la prostate ou HBP.
Causes et facteurs de risque
La cause de cette augmentation de volume reste inconnue.
Les signes de la maladie
L'adénome de la prostate (même lorsqu'il est volumineux) peut n'entraîner aucun symptôme.
Les signes de la maladie sont dominés par des troubles urinaires évoluant par poussées associant :
•Une dysurie (difficultés pour uriner, le patient devant "pousser" pour uriner) ;
•Une pollakiurie (mictions fréquentes et de faible abondance) survenant d'abord la nuit puis la nuit et le jour ;
•Une faiblesse du jet ;
•Des envies urgentes d'uriner
La prostatite
C'est l'infection aiguë ou chronique de la prostate.Toute infection urinaire accompagnée de fièvre chez l'homme est une prostatite, à l'exception des pyélonéphrites (infections rénales).
La prostatite chronique est la conséquence d'infections urinaires répétées.
La prostate est un carrefour anatomique entre les voies urinaires et les voies génitales de l'homme. Toute prostatite peut donc être la conséquence d'une contamination bactérienne de l'urètre, mais aussi d'une infection de tout l'appareil urinaire (vessie, uretères, reins).
-Causes et facteurs de risque
La prostatite est parfois la conséquence d'une contamination sexuelle (maladie sexuellement transmissible), en particulier après des rapports anaux (sodomie).
Bien souvent, aucun facteur déclenchant n'est retrouvé.
Chez le sujet âgé, la prostatite est fréquemment la conséquence d'une infection des urines, elle-même secondaire à une hypertrophie de la prostate qui favorise la stase urinaire. On parle alors d'adénomite.
-Les signes de la maladie
Typiquement, les signes généraux sont marqués : fièvre supérieure à 38,5, frissons, grande fatigue.
Le patient se plaint de brûlures en urinant, d'avoir des difficultés à uriner (dysurie), d'uriner trop souvent (pollakiurie).
Il existe parfois un écoulement purulent au méat urinaire.
Les urines peuvent être troubles et malodorantes.
La prostatite aiguë peut se présenter avec des signes grippaux : douleurs musculaires diffuses, articulaires…
Rarement, est associée une sensation de corps étranger dans l'anus.
La prostatite chronique se caractérise par des douleurs périnéales chroniques, parfois dans la région anale. Il peut également exister des brûlures mictionnelles évoluant depuis plusieurs années.
En espérant avoir répondu à ta question...
Amicalement...
2007-02-14 03:34:39
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answer #1
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answered by ๑۩۞۩๑Lou.Gorp๑۩۞۩๑ 7
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ça dépend de l'âge de ton patient et de son étas général, du type de tumeurs, de la présence de méthastases. C'est du cas par cas.
Ce cancer a, dans la majorité des cas, une évolution assez lente, on ne tentera ds un premier temps qu'un traitement hormonal, suivit ou non par une chimio paliative ds le cas de patients âgés (si ton malade a dj plus de 70ans, le cancer peu mettre 10-15ans a devinir invasif, un traitement lourd serait alors ridicule).
Chez un malade plus jeune, on vas essayer une opération avec ablation soit de la tumeur soit de la glande (suivant le type de tumeur), les nouvelles technique diminue fortement le risque d'impuissance. Cette intervention a un bon taux de réussite avec peu de récidives. Elle n'est pas particulièrement invasive ni douloureuse pour le malade. (bien faite ;-))
La chimio est généralement utilisée a but palliatif, comme anti-douleurs lorsqu'il y a des méthastases.
Les rayons comme tu les décris sont interressant, mais rendent définitivement stérile et peuvent provoquer des troubles intestinaux.
Tu trouvera plus d'info sur le site de la ligue contre le cancer:
www.cancer.be
remarque:+Un vaccin contre le cancer de la prostate est actuellement testé en Belgique
News 09-02-07
L’hôpital anversois de Middelheim teste actuellement un vaccin dirigé contre le cancer de la prostate. Il s’agit d’un vaccin thérapeutique, visant à détruire les cellules cancéreuses prostatiques chez des patients déjà porteurs de la maladie. Dans un premier temps, ce vaccin est administré à des malades atteints d’un cancer avancé de la prostate et qui ne réagissent plus aux traitements hormonaux habituels. Les résultats de ce premier essai mené en Belgique devraient être connus avant la fin de cette année.
Sources : Belga, 02-02-07; De Tijd, 03-02-07; Gazet van Antwerpen, 05-02-07, De Morgen, 03-02-07
2007-02-13 21:09:46
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answer #2
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answered by K 6
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