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2007-02-08 08:20:37 · 9 réponses · demandé par thierry vatin 3 dans Santé Santé et démarches administratives

9 réponses

oui au lieu d'etre vers 14 ans ,c'est maintenant vers10-12 ans

2007-02-08 11:00:44 · answer #1 · answered by patricia 2 · 1 0

Oui, il semble que ce soit un effet de l'absorption des pesticides - entre autres merdes :o(

"Pubertés précoces et malformations sexuelles :
Quand la chimie perturbe nos hormones

Des filles réglées à 9 ans, de plus en plus de malformations sexuelles chez les garçons à la naissance... Et si c’était la faute des perturbateurs endocriniens présents dans les produits courants  ? C’est la question que se posent certains scientifiques.

Le constat est sans appel : la puberté précoce touche de plus en plus d’enfants. Selon une étude américaine, une fille sur six serait concernée, contre une fille sur cent il y a vingt-cinq ans. « Chez les filles, la puberté commence dans la onzième année, par l’apparition des seins et de la pilosité pubienne, suivis des règles deux ans plus tard, vers 13 ans. Chez les garçons, l’âge pubertaire tourne autour de 14-15 ans, avec le développement de la glande mammaire et des testicules. Mais, ces dix dernières années, je vois de plus en plus de filles pubères avant 8 ans et des garçons avec des glandes mammaires très volumineuses, qui ont du mal à régresser, ce qui n’est pas normal », explique le Dr Claudine Lecointre, endocrinologue-pédiatre à Rouen. Environ neuf filles pour un garçon seraient actuellement concernés par la puberté précoce.

Pollution chimique préoccupante
Pourquoi notre horloge biologique se détraque-t-elle plus massivement qu’avant  ? Plusieurs raisons sont avancées : une sensibilisation des médecins et des parents au problème - et donc un meilleur dépistage  ; la génétique, mais elle n’agirait que pour une petite part  ; la nutrition. On sait, par exemple, que les enfants obèses sont très souvent pubères un an avant les autres et qu’en revanche l’anorexie bloque l’arrivée des règles. Une autre piste est actuellement prise au sérieux pour expliquer la survenue de ce phénomène : l’environnement. Cela va de l’exposition aux œstrogènes de synthèse (comme la pilule ou les traitements substitutifs de la ménopause), dont on retrouve la trace dans les urines des femmes puis dans les rivières, aux hormones administrées aux animaux pour qu’ils grossissent rapidement, en passant par ce que l’on appelle les œstrogen-like. Ces derniers sont présents dans notre environnement quotidien sous de nombreux aspects : les phtalates, dans les emballages alimentaires  ; le bisphénol A, dans les biberons  ; les retardateurs de flamme, dans les ordinateurs  ; les pesticides, dans les jardins, pour ne citer que quelques exemples.

Si cette pollution chimique inquiète actuellement les scientifiques, c’est qu’elle est suscepti­ble de perturber notre système en­docrinien : certaines de ces subs­tances, parce qu’elles ressemblent à nos propres hormones, activeraient le récepteur des gènes qui commandent la production d’œstrogènes et potentialiseraient leurs effets. « Ce sont des dysrupteurs hormonaux qui peuvent interférer avec les mécanismes naturels soit en bloquant, soit en amplifiant le message hormo­nal. C’est très préoccupant », souligne le Dr Catherine Pienkowski, gynécologue pédiatrique à ­l’hôpital des enfants malades de Toulouse.

Des traces dans le lait maternel
Le lien entre polluants et puberté précoce n’est pas établi, mais les preuves s’accumulent. En 2001, une analyse de sang prélevé sur de jeunes immigrées européennes venues d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie, réglées avant l’âge de 10 ans, révélait la présence d’un dérivé du Ddt chez les trois quarts d’entre elles. L’hypothèse est qu’elles ont été en contact très tôt avec l’insecticide, interdit chez nous mais toujours utilisé dans leurs pays d’origine pour lutter contre le paludisme. Une autre étude note une augmentation du développement de la poitrine avant 8 ans chez de petites Portoricaines  ; or on a détecté dans leur sang des taux importants de phtalates, que l’on suppose provenir d’emballages alimentaires en plastique, dont Porto Rico est un grand importateur. En 2005, des chercheurs mettaient également en corrélation la pollution environnementale et l’incidence de la puberté précoce dans certaines régions d’Italie. « J’ai reçu un garçon de dix ans qui avait des glandes mammaires extrêmement grosses, raconte le Dr Lecointre. Sa maman avait baigné dans un univers chimique depuis l’enfance, puisque ses parents vendaient des pesticides. Son papa, lui, était agriculteur. Cela a sûrement eu un impact sur l’enfant. »

Difficile, en effet, de se débarrasser de ces toxiques, car leur durée de vie est très longue. « Nous sommes contaminés par la chaîne alimentaire - en quantités infinitésimales, certes, mais ces polluants s’accumulent dans l’organisme, qui les stocke dans le tissu adipeux pendant des dizaines d’années, déclare le Pr Charles Sultan, spécialiste d’endocrinologie pédiatrique au Chu de Montpellier. Le pire, c’est pour les enfants, car des taux d’exposition qui n’auraient pas d’incidence sur un adulte peuvent en avoir une chez eux. Or, durant la grossesse, les produits chimiques traversent le placenta pour arriver au fœtus et, après la naissance, ils passent par le lait maternel. On a retrouvé la trace de 285 d’entre eux dans le sang du cordon ombilical de nouveau-nés américains. Imaginez à l’adolescence  ! »

Enfants d’agriculteurs exposés
Mais la puberté précoce n’est pas le seul problème. Les scientifiques s’interrogent aussi sur l’augmentation des malformations génitales chez les petits garçons. Selon un rapport de Greenpeace, la fréquence des hypospadias (malformation du pénis à la naissance) a doublé aux Etats-Unis entre 1970 et 1993. La cryptorchidie (absence de descente des testicules) touche actuellement 2 à 5 % des nourrissons dans les pays industrialisés. En février 2006, lors d’un colloque, le Pr Michel Pugeat, endocrinologue à Lyon, était formel : « Il y a quatre à cinq fois plus de cryptorchidies à la naissance qu’avant. » Une récente étude réalisée sur 68 bébés de 3 mois en bonne santé et 62 souffrant de cryptorchidie montre que l’altération des hormones de la reproduction chez ces nourrissons est le plus souvent associée à des taux élevés de phtalates dans le lait maternel.

Au terme d’un travail mené dans une maternité de Montpellier, le Pr Sultan a constaté deux fois plus d’anomalies uro-génitales (hypospadias, cryptorchidies, mais aussi micropénis et pseudohermaphrodisme) chez les enfants d’agriculteurs et de personnes exposées aux pesticides. Une étude du même type a été réalisée dans le nord-est du Brésil : les mêmes malformations ont été recensées (dont 49 pseudohermaphrodismes) pour moitié chez des nourrissons dont les parents habitent des bidonvilles et utilisent un insecticide deux ou trois fois par semaine, et pour l’autre moitié chez des enfants de paysans.

Ours polaires féminisés
Le Pr Sultan ne croit pas au hasard : « Les polluants chimiques sont des perturbateurs endocriniens qui s’opposent aux hormones mâles et miment les hormones féminines. Ils peuvent donc provoquer une réaction antiandrogénique en court-circuitant les mécanismes de différenciation sexuelle masculine du fœtus. » Des signes de cette démasculinisation ont déjà été observés chez plusieurs espèces d’animaux sauvages vivant en milieu pollué : alligators de Floride incapables de se reproduire à cause de malformations génitales, ours polaires féminisés, poissons hermaphrodites, etc. Rien de très rassurant, car ces malformations du nourrisson pourraient prédisposer au cancer des testicules (dont le taux dans les pays industrialisés a été multiplié par 13 au cours des vingt dernières années) et à l’infertilité masculine (qui touche un couple sur cinq en Europe). La mauvaise qualité des spermatozoïdes et leur faible quantité sont des problèmes qui concernent aujourd’hui 15 à 20 % des jeunes hommes, contre 7 à 8 % dans les années 1960. « Au Danemark, pays qui détient le record mondial de cancers du testicule, 9 % des nouveau-nés sont atteints de cryptorchidie, assurait Henrik Leffers, spécialiste de l’infertilité, en novembre dernier à l’Unesco. On y a trouvé un taux très élevé de pesticides dans le lait maternel. »

Lire aussi : Les enfants adoptés tard pubères plus tôt

3/01/2007
Brigitte Bègue

Le site Internet www.vigitox.org, vous aide à débusquer les substances chimiques les plus toxiques présentes dans notre environnement quotidien.

2007-02-08 08:30:02 · answer #2 · answered by Lol 6 · 1 0

Quand on voit ce genre d'affaire le doute n'est plus permis ....

http://fr.news.yahoo.com/08022007/290/elle-accouche-a-11-ans-prison-avec-sursis-pour-le.html

.

2007-02-08 20:48:15 · answer #3 · answered by c comme ça 7 · 0 0

chais pas mais quand je vois les filles au collège aujourd'hui...on dirait qu'elles ont 20 ans !!
moi j'en ai 22 et a coté de certaines j'ai l'air d'une gamine!
je me sens trop a la ramasse ....snif

2007-02-08 08:32:59 · answer #4 · answered by emily00b 3 · 0 0

C'EST SUR QUELLES CHAINES

2007-02-08 08:29:17 · answer #5 · answered by ? 6 · 0 0

Oui

2007-02-08 08:28:35 · answer #6 · answered by ☰NIBBLER☰ 6 · 0 0

oui ,d'un certain cotè cela perturbe l'enfant mème dans sa
croissance

2007-02-08 08:25:24 · answer #7 · answered by aiwa p 4 · 0 0

non chacun a une puberté différente, tu as peut être connus des gens à éxpérience similaire mais il y a autant de précoces que de "retardées"

2007-02-08 08:31:24 · answer #8 · answered by ? 6 · 0 1

Non. il n'y a pas eu de modifications génétiques en trente ans que je sache. LOL.

2007-02-08 08:29:29 · answer #9 · answered by frenchbaldman 7 · 0 1

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