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2007-02-08 01:14:46 · 3 réponses · demandé par Anonymous dans Politique et gouvernement Droit

3 réponses

C'est une expression peu utilisée par les juristes. Elle provient de "l'arsenal" des concepts de la philosophie analytique (mauvaise traduction du terme anglo-saxon de "negativ analysis". C'est une méthode qui consiste à étudier ce que le texte "n'est pas" soit par dissociation avec le "droit positif" (ce qui est, qui se pratique) soit par référence avec "le droit commun" (la règle de droit érigée en principe fondamental du droit).
Si l'on fait une approche épistémologique du droit, on s'aperçoit que des différences importantes peuvent apparaitre entre "la règle de droit" et "la décision judiciaire" (la jurisprudence). Or ces différences ne devraient pas éxister puisque le juge "dit" et "applique" la règle de droit. En fait c'est l'interprétation (herméneutique) du droit faite par le juge qui ,en pratique, fait le droit. L'analyse "négative" consiste alors à étudier la différence entre le "projet" (heuristique) du législateur et l'application effective (la praxis) faite par "l'autorité" judiciaire. Ainsi si le législateur a le "pouvoir" de faire la loi, seul le "judiciaire" a l'autorité de l'appliquer, éventuellement en sens contraire (ou du moins différent) de ce qu'avait voulu le législateur. Voir sur ce point les ouvrages de Tropper et particulièrement son excellent petit 'que sais-je?" sur "La philosophie du Droit".

2007-02-08 02:22:52 · answer #1 · answered by Anonymous · 1 0

une analyse a contrario.

2007-02-08 10:05:11 · answer #2 · answered by Anonymous · 1 0

Simple, quand on te pond un texte de merde et que tu dis que c'est de la daube on va dire que tu fais une analyse négative.
Simple histoire de connotation.

2007-02-08 09:23:03 · answer #3 · answered by Veyron le chevalier reculotté 4 · 0 2

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