Le cannabis
Vanté par les uns, décrié par les autres, le cannabis est l'objet de toutes les polémiques. Mais cette drogue est-elle réellement aussi anodine qu'on le prétend ? Au contraire, elle semblerait favoriser l'apparition de troubles mentaux tels que l'anxiété, la dépression et même la schizophrénie. Retour sur les dangers du joint…
Effets et dangers du cannabis
Les effets de la consommation de cannabis sont variables : légère euphorie, accompagnée d'un sentiment d'apaisement et d'une envie spontanée de rire, légère somnolence. Les usagers de tous âges consomment généralement pour le plaisir et la détente. Des doses fortes entraînent rapidement des difficultés à accomplir une tâche, perturbent la perception du temps, la perception visuelle et la mémoire immédiate, et provoquent une léthargie. Ces effets peuvent être dangereux si l'on conduit une voiture, si l'on utilise certaines machines.
Ainsi, ses effets sur la mémoire à court terme sont aujourd'hui connus. Le cannabis entraîne quelques "trous" dans les souvenirs. Cette mini-amnésie est multipliée en cas de consommation associée avec de l'alcool. Et le joint a d'autres effets sur les capacités cognitives : difficultés de concentration et d'apprentissage notamment. Mais il faut noter que plusieurs études soulignent le caractère transitoire de ces troubles, qui disparaissent dès l'arrêt de la consommation.
Les principaux effets physiques du cannabis peuvent provoquer, selon la personne, la quantité consommée et la composition du produit :
* une augmentation du rythme du pouls (palpitations);
* une diminution de la salivation (bouche sèche);
* un gonflement des vaisseaux sanguins (yeux rouges);
* parfois une sensation de nausée.
Certains effets, souvent mal perçus par la population et les consommateurs, ont des conséquences importantes et révèlent l'existence d'un usage à problème, donc nocif :
* difficultés de concentration, difficultés scolaires...
* dépendance psychique parfois constatée lors d'une consommation régulière et fréquente : préoccupations centrées sur l'obtention du produit;
* risques sociaux pour l'usager et son entourage liés aux contacts avec des circuits illicites pour se procurer le produit;
* chez certaines personnes plus fragiles, le cannabis peut déclencher des hallucinations ou des modifications de perception et de prise de conscience d'elles-mêmes : dédoublement de la personnalité, sentiment de persécution. Ces effets peuvent se traduire par une forte anxiété.
Une dépendance psychique est parfois constatée lors d'une consommation régulière et fréquente : les préoccupations sont centrées sur l'obtention du produit. Un usage nocif de cannabis peut favoriser la survenue de troubles psychiques.
Un lien prouvé avec la schizophrénie
En revanche, les liens entre le cannabis et un trouble psychologique important tel que la schizophrénie sont plus préoccupants. Une étude récente4, menée sur plus de 50 000 appelés suédois, soulignait ainsi que la consommation de cannabis chez les jeunes peut entraîner l'apparition de cette maladie mentale : le risque serait augmenté de 30 % chez un fumeur de joint. Une autre publication5 souligne que la schizophrénie apparaîtrait d'autant plus facilement que le consommateur est jeune. Mais ces études ne prouvent pas de manière formelle le lien entre cannabis et schizophrénie. Selon les scientifiques, il serait essentiellement préjudiciable chez des personnes déjà psychologiquement fragiles, et pourrait n'être qu'un "révélateur" d'une schizophrénie plus ou moins latente. Difficile donc de faire la part des choses.
Même si les effets nocifs du cannabis sur la santé sont, à certains égards, moins importants que ceux d'autres substances psychoactives, l'appareil respiratoire est exposé aux risques du tabac (nicotine et goudrons toxiques), car le joint est composé d'un mélange de tabac et de cannabis. Les risques respiratoires sont amplifiés dans certaines conditions d'inhalation (pipes à eau, "douilles").
Cannabis et dépendance
L'usage répété et l'abus de cannabis entraînent une dépendance psychique moyenne à forte selon les individus. En revanche, les experts s'accordent à dire que la dépendance physique est minime. Toutefois, un usage régulier, souvent révélateur de problèmes, est préoccupant, surtout lorsqu'il s'agit de très jeunes usagers.
Pas si douces qu'elles en ont l'air...
N'est-il pas???
En espérant avoir répondu à ta question...
Amicalement...
2007-02-05 08:57:44
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answer #1
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answered by ๑۩۞۩๑Lou.Gorp๑۩۞۩๑ 7
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Une dépénalisation permettrait un meilleur contrôle du marché (diffusion) et du produit (sa qualité) et surtout elle donnerait une plus grande crédibilité aux campagnes d'informations concernant son utilisation.
Mais il faut être réaliste, le lobby vignoble tient fermement à garder le haut du pavé...
C'est bien connu :
"L'alcool c'est pas dangereux puisque c'est légal !! 'burp..' (Désolé c'est le rouge de ce matin qui me remonte...)
Mais la drogue ce n’est pas tolérable puisque tous ceux qui commencent par un joint finissent par l'héroïne et tutti quanti ! C’est bien connu !...
Alors que l'alcool 'burp bis...' n'entraîne aucune dépendance ! Regarder moi ! Je suis saint de corps 'burp…' et d'esprit surtout ! c'est bien connu hein !
Allez Simone ! Tu m'en remets un autre !? et plus vite que ça STP !! Je dois déposer les gosses à l'école...
2007-02-05 06:13:22
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answer #2
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answered by Anonymous
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Non, il ne faut jamais légaliser les drogues douces car il est scientifiquement démontré que la dépendance commence par la consommation de doses minimes: c'est à dire le toxicomane tente jour aprés jour d'augmenter la dose pour arriver au meme effet. En bref la consommation des drogues douces va devenir peu à peu sans effet pour les gens qui en prennent quotidiennement et là on doit augmenter la dose pour atteindre l'effet voulu c'est tout simplement un vaste chemin vers la toxicodépendance.
2007-02-05 06:02:39
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answer #3
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answered by El-Bachir B 1
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Moi je te dirais oui forcement, pourquoi .... bah c'est plus agréable d'aller consommer dans un cofee schop par exemple plutôt que de monnayer son bout shit au pied d'un bâtiment ... Et puis cela mettrais fin au marcher parallèle (dont le gouvernement s'en met plein les fouilles) !
2007-02-05 05:52:04
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answer #4
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answered by ptitbedo 6
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Legaliser, c'est rendre impossible de revenir dessus apres (ou difficilement). Tolere les drogues douces peut etre une solution plus intelligente qui donnerai un message interessant : ok, on fait l'essais, mais si demain tout le monde se defonce dans la rue, alors on arretera
2007-02-05 05:53:02
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answer #5
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answered by dimda 3
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le principe de drogue douce m'interpelle, les drogues douces comme le cannabis reste et est une drogue nocive.
J'ai ete un fumeur régulier de canabis pendant cinq ans et le cannabis a bien des effets nocifs sur l'organisme, meme plus nocif qu'une cigarette ou que l'alcool. (mémoire, santé physique ET mentale)
La légalisation serait un moyen pour l'etat de recolter de l'argent comme la cigarette. Je suis CONTRE
La depenalisation ?. Je trouve que l'etat est bien assez tolérant comme ça. Je suis contre aussi,a part pour usage le ministère de la santé et la france en général ne sont pas près de dépenaliser.
Quand je vois un gamin de 15 ans fumer un pétard à 6h3o du matin sur le quai d'une station de métro, je me pose des questions quand à son avenir, qu'aura-t-il retenu de sa journée de cours.
Si tu veux te droguer va au pays bas, voile tes problemes à travers la drogue .Fais de ta vie ce que tu veux qu'elle devienne
2007-02-05 07:06:19
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answer #6
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answered by Guiggypop 7
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bien sur qu'il faut légaliser, à partir du moment où tu as le droit, c'est moins marrant car on ne brave plus les interdits (ca c'est pour les jeunes !) et de plus, cela diminuerait le nombre de dealers et les gros pontes se feraient nettement moins de frics avec la drogue. Allez restez zen
2007-02-05 06:00:06
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answer #7
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answered by antic 5
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Je pense que c'est une bonne idée (mais pas au moins de 16 ou 18 ans), ça enlèverai pas mal de dealers dans les rues qui accostent nos enfants.
Ma femme a des problèmes de nervosité, ce qui lui vaut le syndrome du colon irritable. C'est du au stress du travail, et elle n'y peu rien. Son médecin lui à conseillé de continuer à fumer un peu d'herbe car ça l'aide à se détendre. Je n'ai rien contre (je fume pas ça) mais je l'encourage à diminuer un peu les doses.
2007-02-05 05:57:21
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answer #8
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answered by Dryss 6
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Je suis pour
2007-02-05 05:55:48
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answer #9
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answered by samia 95 5
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je serais plus favorable à une dépénalisation, ça entrai^nerait moins de dérives
2007-02-05 05:51:38
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answer #10
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answered by Anonymous
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