Stagnation oui. Baisse ou krach non.
Perso je n'ai jamais vu de baisse réelle et durable du marché de l'immobilier ni quelqu'un revendre un bien moins cher qu'il ne l'avait acheté (àmoins d'acheter un bien en bon état et de revendre une ruine).
En plus les prix de l'immobilier français sont bien moindre que les prix en Angleterre, aux USA ou aux Pays-Bas donc on a de la marge.
La situation actuelle est au ralentissement et c'est normal après l'emballement de ces dernières années, surtout que la bourse redresse le nez et que les taux d'intérêts augmentent.
Résultat un propriétaire met plus de temps à trouver un acquéreur qu'il y a 1 an et celui-ci négocie plus.
A mon avis si tu souhaites acheter, attendre une hypothétique baisse de l'immobilier est stupide car pendant ce temps là tu continues à payer à perte un loyer et les taux d'intérêts des prêts eux augmentent (déjà 0,6 point de plus en 1 an).
Si tu vois un bien qui te plait, réfléchis bien, négocies le en fonction de ton budget et lances-toi sans hésitation.
2007-02-08 01:42:08
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answer #1
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answered by fredbrownie 6
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Il faut arrêter de croire en la hausse perpétuelle de l'immobilier. A ceux qui ont la mémoire courte, je rapelle qu'en 1991 lors du dernier krach immobilier il y a eu une baisse de 40 % sur la région Parisienne.
En second lieu, ceux qui pensent qu'en s'endettant sur 20 ans pour s'acheter un studio en pensant le revendre avec une plus-value d'ici 5 ans pour pouvoir s'acheter plus grand font une erreur de calcul monumentale et prennent un risque considérable au regard de la constitution d'un patrimoine.
Car déjà faire le pari que le prix du mètre carré va continuer à augmenter après une hausse de 120% en 5 ans est quelque peu osé, en sachant que le marché tourne en rond (peu de primo-accédant avec un marché uniquement soutenu par des propriétaires qui se revendent des biens entre-eux)
N'oubliez pas d'intégrer dans vos calculs les 7% de droits de mutation lorsque vous achetez, ainsi qu'une taxe foncière à payer ainsi que les charges de copropriété, ainsi que les provisions pour gros travaux, chose que vous n'avez pas à déboursez lorsque vous êtes locataires. Ajoutez à cela que lors des 5 premières années de remboursement de votre crédit il n'y a pratiquement rien qui est remboursé pour le capital et beaucoup de remboursement pour les intérêts.
Une fois que vous aurez fait ce calcul en prenant TOUS les paramètres en compte, ce sera à vous d'arbitrer entre la propriété et la location (à une prévision de 5 ans de détention du bien immo, avec les prix actuels, il y a de fortes chances que vous soyez perdant)
Je remet ici la réponse a une question identique qui a été posée il y a peu de temps:
L'immobilier a toujours été cyclique. A de fortes hausses ont toujours succédés de fortes baisses, la dernière remontant à 1991 qui s'est prolongée jusqu'en 1997.
Il est assez clair qu'à l'heure actuelle, il y a une "bulle" dans l'immobilier et elle est de très forte ampleur. Les banques centrales autant la FED que la BCE redoutent un effondrement de l'immobilier qui pourrait entrainer toute l'economie dans son sillage. Elles pointent des pays dans lesquels la situation parait intenable et présentent de fort risques d'effondrement de ce marché: Les USA, L'Espagne, Le Danemark et La France. Pour ce qui est du Rouyaume-Uni, il faut comparer ce qui est comparable: le niveau de salaire est différent au salaire Français, qui est lui-même différent du salaire Espagnol...
Malgré tout, le Royaume-Uni est en situation de surchauffe.
Les banques centrales sont en train d'essayer de dégonfler cette bulle en utilisant l'arme des taux. Il ont déjà bien remonté aux USA, ce qui a eu pour effet de refroidir ce marché et la baisse des prix a déjà commencé, au point que lors des dernières réunions de la FED, il a été décidé d'une pause dans la remonté des taux. Car il faut bien comprendre que l'arme des taux est à double tranchant: si ça calme la fièvre immobilière, ça fait aussi chuter la croissance. L'équation n'est donc pas simple à résoudre.
En Europe, la BCE n'en est qu'a ses début de relèvement des taux (on dit aussi resserement monétaire).
La baisse de l'immobilier sera t'elle douce ou brutale ? Alors ça, j'en sais foutrement rien. Mais je sais que chaque excès est toujours suivi d'un sacré revers. Rapelle toi la bulle internet en 2000.
Il est aussi intéressant de savoir ce que font les "insiders" c'est a dire ceux qui sont à l'interieur des marchés que l'on observe. En ce moment, c'est simple: Ils ont vendu les stock options et les actions de leurs propres sociétés. C'est dire combien ils ont confiance en leur avenir puisqu'ils retirent leurs billes.
Il faut aussi regarder ce que font les "institutionnels" c'est a dire les banques, les assurances, les grandes sociétés et surtout l'Etat. En ce moment, ils vendent ou ont fini de vendre leur patrimoine immobilier. Tu as sans doute entendu parler des histoires de vente à la découpe ? Hé bien c'est eux.
Si tu veux aprofondir l'histoire (qui se répète toujours) du mécanisme des bulles, je te conseille cet ouvrage: L'histoire mondiale de la spéculation financière de Charles Kindleberger, disponible sur le site d'Amazon. Je te met le lien direct:
http://www.amazon.fr/Histoire-sp%C3%A9culation-financi%C3%A8re-Charles-P-Kindleberger/dp/2909356221/sr=8-1/qid=1170525324/ref=sr_1_1/402-0126059-1313754?ie=UTF8&s=books
Enfin, si le sujet de la bulle immobilère t'interesse encore plus, il y a le forum immobilier du site de boursorama où tu verras les participants s'etriper avec leurs arguments sur ce qu'ils pensent de l'état du marché. Leurs analyses sont souvent pertinentes:
http://www.boursorama.com/forum/file_mes...
Les dernières réactions venant des USA:
http://www.youtube.com/watch?v=ys6ic_hhi...
Si tu veux le numéro de capital concernant le dernier krach immo en 1991, les 2 zip sont à télécharger:
http://witczakn.free.fr/capital_nov_92_i...
Pour terminer, je t'indique ma situation perso: Constatant l'irationnalité de la situation, j'ai décidé de passer du statut de propriétaire à celui de locataire depuis 8 mois. Les intérêts issus de la vente me payent plus que mon loyer et j'ai une surface beaucoup plus grande.
2007-02-03 13:02:00
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answer #2
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answered by Cyrille 3
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aujourd'hui ou dans trois a cinq ans.
en effet aujourd'hui les logement sont chère mais les taux sont bas.
La tendance étant a l'augmentation des taux en toute logique les prix vont baisser, l'un dans l'autre tu paierai le même prix.
la baisse du capital étant généralement compenser par l'augmentation des intérêt et vice versa.
bon courage pour l'embrouille.
2007-02-02 16:42:48
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answer #3
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answered by doudum 3
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Normalement les prix devraient baisser dans l'immobilier. A toi de voir, si tu paies un loyer, ce qui est le plus avantageux, sachant que le loyer c'est à fond perdu
2007-02-07 09:55:40
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answer #4
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answered by Micdal 7
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Si c'est pour te loger, et ne pas revendre rapidement, alors achète au vu des taux d'emprunts au plus bas.
Je pense que l'immobilier ne va pas s'effondrer; en revanche, je pense que les prix vont maintenant stagner et que les taux d'emprunt pourraient remonter. Voilà pourquoi il faut quand même acheter.
Mais je n'ai pas de boule de cristal pour t'affirmer tout cela!
2007-02-05 12:33:51
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answer #5
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answered by louis 4
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Il ne faut pas rêver,les placements pierre c'est pas la bourse .Le pire qui puisse arriver, c'est la stagnation des prix pendant un certain temps ;le temps que la demande soit de nouveau plus forte que les ventes. Ce n'est pas exceptionnel , cela se produit régulièrement. C'est vrais que courent des bruits alarmistes, je n'en vois pas le but
2007-02-06 17:33:47
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answer #6
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answered by Protagoras pour rire avec vous 7
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si vous avez un achat à faire ..Attendez...il est certain que les prix vont chuter dans les prochains mois...quoique dise les Notaires...moi je suis dans la profession immobiliere..et je pense que l'on va à un "Krach"..dans les mois à venir...et la ,les économies seront consequentes....de temps en temps il faut reculer...pour mieux sauter..bonne chance...
2007-02-05 10:30:49
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answer #7
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answered by Patrick de saintchef 7
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Justement cette rumeur va alimenter la baisse. Si les prix doivent baisser autant attendre le plus possible avant d'acheter, et faute d'acheteurs les prix vont baisser
Nos systèmes économiques se mordent la queue
2007-02-02 15:40:41
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answer #8
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answered by Charly 01 7
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moi je penses plutot à un futur discount immobilier qui ne dit pas son nom.
Une révolution que personnes ne regretteras , et de loin .....
2007-02-02 15:38:33
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answer #9
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answered by Anonymous
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Dans l’immobilier comme pour le reste de l’économie les cycles sont inéluctables :
1. Phase d’investissement. C’est un premier niveau de croissance tranquille, où les acheteurs recherchent avant tout un revenu raisonnable en fonction des montants investis ou, dans le cas de l’immobilier, une jouissance agréable et paisible de leur investissement.
2. Phase de confiance. La progression devient un peu plus forte et la confiance des investisseurs devient de plus en plus généralisée.
3. Phase de spéculation. C’est une période avec forte croissance et euphorie généralisée. On peut dire que c’est à ce moment-là que l’on entre dans une bulle.
4. Phase de surchauffe. C’est la période où ce qui prime avant tout, indépendamment de tout revenu, est un fort gain en capital. Les investisseurs semblent atteints d’hystérie collective, comme dans le jeu de la “patate brûlante”, qu’il faut vite saisir et repasser au suivant avant qu’elle ne vous brûle les mains.
Comme l’affirmait le banquier anglais Joseph Martin, en 1720, juste avant le krach des actions de la Compagnie des Mers du Sud : « When the rest of the world is mad, we must imitate them in some measure. » [« Quand tous les gens deviennent fous, il faut les imiter jusqu’à un certain point. », malheureusement, dans son cas, tout se termina mal, car il ne put vendre ses actions et il perdit sa fortune. Par la suite, il affirma “qu’il avait été aveuglé par les conseils d’autres personnes”.]
Dans cette quatrième phase, alors que la spéculation atteint des sommets vertigineux, la qualité des produits vendus tombe au plus bas, suite à la raréfaction des produits d’excellente qualité et aussi suite au manque de discernement des vendeurs qui sont incapables d’évaluer à son juste prix ce qu’ils désirent vendre. Cela finit par provoquer une rupture à un certain moment.
5. Phase de stagnation. Pour les raisons dites précédemment, par cause d’engorgement, dû à l’absence de produits de bonne qualité et aux prix irréalistes des vendeurs qui restent avec leurs invendus, le marché se calme peu à peu et mène à son effondrement inexorable.
Malgré tout, dans le début de cette 5e phase, de petits investisseurs mal informés, qui croient qu’ils vont “rater le coche”, achètent toujours, alors que les insiders se sont retirés à la fin de la troisième phase, mais leur nombre devient de plus en plus faible et ne peut maintenir en vie le marché.
Contrairement au cas des spéculations boursières pour lesquelles, en général, cette phase ne dure que quelques jours — au pire une semaine —, dans le cas des spéculations immobilières cette phase peut durer assez longtemps. En premier, à cause de la tension entre les vendeurs résistant à la baisse et les acheteurs poussant dans cette direction, mais surtout parce que le marché immobilier, de par son organisation même, est un marché à évolution lente, qui n’est pas particulièrement transparent dans le domaine des informations objectives. Son opacité est telle que la “transmission du bruit” (pour utiliser un langage technique) se fait très lentement.
Ainsi, lors de la chute immobilière de 1991-1998, cette cinquième phase a pratiquement duré de 1991 à 1992.
Comme toute tension, elle finit toujours par craquer, du côté du point faible et, comme dans tous les phénomènes de résistance, plus celle-ci a été longue, plus la rupture est forte et se fait rapidement.
6. Phase d’effondrement. La chute se produit presque toujours de façon inattendue, provoquée le plus souvent par une cause externe à la spéculation : événement historique, mauvaise nouvelle, problèmes sociaux, soudaine perte de confiance. Une fois démarrée, il est impossible de l’arrêter.
Tout cela permet de retourner paisiblement à la case de départ ou très nettement en dessous. Ainsi va la vie !
Dans une telle escalade par paliers, les insiders (qu’on pourrait traduire en français par les “initiés”) vont agir dans les échelons intermédiaires pour “faire monter la mayonnaise” et sortir au plus vite en revendant leurs actifs dès qu’ils auront fait un profit considérable, alors que les outsiders (qu’on pourrait là aussi traduire par les “innocents”) vont acheter au plus haut, seront pris dans la spirale descendante et devront revendre au plus bas.
Ainsi les pertes énormes des uns équilibreront-elles les gains monstrueux des autres, sauf que le plus souvent les conséquences économiques et sociales de cette fièvre seront désastreuses, parfois pour toute la société, y compris pour ceux qui n’y auront jamais pris part.
Mon opinion : Ne surtout pas se lancer dans un achat maintenant !
Moralité : Wait and see !
2007-02-08 05:39:22
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answer #10
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answered by MT 1
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