Les saignements sont-ils toujours utilisés par les hôpitaux en France en 2007 ?

Question

A ma connaissance c'est une pratique lointaine qui n'existe plus, seulement en 2004 j'ai appris avec effroi qu'une veille Dame vivant en Région francilienne avait été saigné aux poignets par des services hospitaliers qui lui ont dit que cela est l'usage et fréquent pour soigner sa veillesse et ses rhumatismes et ses douleurs articulaires. Qu'en est-il hors de la région francilienne ? Cette vieille dame dont le mari est décédé de mort naturelle, n'a pas rouspété ou contredit quoique ce soit car la parole des services hospitaliers fait autorité de son point de vue de citoyenne enseignante dans sa jeunesse.

Answer 1

Oui, les saignées sont toujours utilisées comme traitement, mais pas pour les maladies rhumatismales et les douleurs articulaires. Les saignées sont utilisées notamment dans le traitement de l'hémochromatose (surcharge en fer dans le sang).

Answer 2

oui...mon fils c'est fait faire ses saignées en 01/2007..car il a le sang trop épais.

Answer 3

Je ne savais pas donc merci. très bonne question

Answer 4

Je pense que tu disposes d'informations erronées dans e cas précis.
En revanche ce que l'on nomme la saignée se pratique toujours dans le cadre d'un exces de fer par exemple (hemochromatose)

Answer 5

l'hémocromatose est une maladie génétique qui fait que les patients stockent tout le fer qu'ils absorbent au lieu de ne puiser que le nécessaire dans l'alimentation. Ceci aboutit au dépôt de fer un peu partout dans l'organisme en quelques dizainnes d'années.
Les articulations sont une localisation qui donne des douleurs, mais ça va aussi dans le cerveau, et dans le foie où ça donne une cirrhose puis un cancer.
Un seul traitement : enlever du fer, et pour ça, enlever du sang : en le reconstituant, elle puisera dans ses colossales réserves en fer.

Answer 6

les saignées "à l'ancienne" je crois pas. mais les saignées avec des sangsues élevées pour celà, oui certainement.
ideale pour avaler et soigner les hématomes, ou les poches de sang. quand elle est pleine elle se décroche. ont la vide doucement en l'écrasant, et hop c'est reparti pour un tour!

Answer 7

DE L'UTILITE DE LA SAIGNEE


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Voici un extrait d'un ouvrage médical, intitulé "Avis au peuple sur sa santé" écrit par le médecin suisse Simon-André TISSOT (1728-1797). Cet extrait concerne la fameuse pratique de la saignée :
La saignée n'est nécessaire que dans quatre cas;

Quand il y a trop de sang.
Quand il y a inflammation.
Quand il est survenu, ou qu'il va survenir dans le corps, quelque cause qui produiroit bientôt l'inflammation, ou quelqu'autre accident, si l'on ne désemplissoit et relâchoit pas les vaisseaux par la saignée. C'est pour cela qu'on saigne après les plaies, les contusions; qu'on saigne une femme grosse, si elle a une toux violente; qu'on saigne par précaution dans plusieurs autres cas.
Quelquefois pour appaiser une douleur excessive, qui ne dépend point cependant de trop de sang, ou d'un sang enflammé, mais qu'on calme un peu par la saignée, afin d'avoir le tems de détruire la cause par d'autres remèdes. Mais comme l'on peut faire rentrer ces dernières raisons dans les premières, on peut établir que le trop de sang et un sang enflammé sont les deux seules causes nécessaires de la saignée.

lire la suite sur ce lien
http://hypo.ge-dip.etat-ge.ch/www/cliotexte/sites/Arisitum/textes/sante/saigne.html

http://www.encyclopedie-universelle.com/abbaye-medecine-infirmerie-saignee.html

La sangsue se place à un bout à l'aide d'une ventouse au milieu de laquelle trois dents bien aiguisées sont capables de laisser une plaie en forme de triangle dans la peau de la victime. Une fois qu'elle a mordu son hôte, la sangsue injecte de l'hirudine, un anticoagulant, afin de s'assurer un repas bien liquide. La sangsue était utile lorsqu'on désirait prélever du sang dans des parties du corps difficile d'accès comme la cavité buccale, l'œsophage, les zones oculaires, l'intestin grêle ou encore le vagin. On pouvait inciter la sangsue à mordre la partie désirée en enduisant cette dernière d'un peu de sang ou d'eau sucrée. Placée dans un entonnoir que l'on appliquait sur la partie du corps infectée ou l'hématome (un œil au beurre noir, par exemple), le ver rampait jusqu'à sa cible pour ensuite s'y accrocher. Afin d'éviter tout déplacement inutile de la sangsue à l'intérieur d'une cavité corporelle, on utilisait ce que l'on appelle des petits tuyaux à sangsues, dans lesquels on limitait l'activité de la sangsue au seul emplacement où devrait s'effectuer la saignée. Lorsque la sangsue était pleine et repue, elle se laissait tomber et, les mois suivants, ne manifestait plus aucun intérêt pour la nourriture.