Je le connais, je l'approuve, et j'ai pris contact avec les associations qui s'en occupent en Suisse, en Allemagne et aux Pays-Bas.
Je ne l'ai pas vu en direct, mais dans une émission de télévision allemande, du début à la fin.
2007-01-22 16:36:13
·
answer #1
·
answered by primavera8947 4
·
0⤊
0⤋
Je donne ma voix a Maryse T .Parfait son recit et son analyse
2007-01-22 22:59:50
·
answer #2
·
answered by michel D 4
·
0⤊
0⤋
Pareil que Primavera. Sur Arte, l'an dernier, il y a eu un reportage qui s'appellait "Le choix de Jean". Ca se passait en Suisse, et Jean était atteint d'un mal incurable. Chanteur dans les bals musettes, cet homme fabuleux et plein de vie ne voulait pas se voir et être vu dégradé. La "potion" finale est en deux doses. La première (Jean appréciait son bon goût d'orange!) apaise et donne au suicidaire une heure pour changer d'avis. Jean a été exemplaire: Il est allé dire adieu à tous ses amis réunis, il a chanté pour eux, il les a tous embrassés et lui seul ne pleurait pas...Moi, j'ai pleuré comme jamais devant un pareil courage et une telle détermination. D'ailleurs, ces associations ne tiennent compte que de ça: la détermination fondée, pas de coup de déprime, l'accord de l'entourage, la sérénité.
La femme de Jean l'a accompagné dans ce "sommeil" choisi et télévisé. C'en était encore plus émouvant. Jean était un grand gaillard, bel homme et épicurien. Son calme était incroyable. Pendant "sa dernière heure", il est resté assis sur son lit, main dans la main avec son épouse. La présence de l'infirmière "tueuse" est obligatoire. Quel cran, pour elle aussi: Discuter de la pluie et du beau temps avec la personne qu'elle va tuer, c'est presque de la fiction. Je n'oublierais jamais cette étrange sensation de paix, de bonheur, de délivrance, ce silence juste coupé de mots simples, tendres, sans aucun mélo.
Enfin, pour la dernière fois, l'infirmière demande à Jean si sa décision est définitive: c'est une obligation légale et un témoin doit enregistrer la réponse. Le cadre légal est imparable. Jean a dit: "Allons-y, c'est le moment".
Il a donc bu la dernière potion, s'est allongé sur son lit, sa femme couchée contre lui, ils se tenaient tendrement enlacés.
Au bout d'une minute, Jean s'est mis à bâiller. Il a dit "j'ai très sommeil". Ce furent ses derniers mots. Sous les baisers de sa compagne, il s'est définitivement endormi.
Je suis encore bouleversée de raconter ce film. Il m'a terriblement marqué. Je souhaite qu'en France on arrive enfin à des solutions aussi "propres" et aussi sereines. Je précise aussi qu'aux urgences, arrivent chaque jour des gens qui ont essayé de se donner la mort et qui se sont râtés, mais qui resteront handicapés pour le reste de leur vie. On DOIT pouvoir mieux faire.
2007-01-22 17:05:51
·
answer #3
·
answered by maryse T 7
·
0⤊
0⤋
j'ai ete temoin, je trouve travaillant a l'hopital, que ce probleme ne concerne que la personne qui desire partir tranquillment et le medecin, arretons d'etre hypocrite on le fait sans probleme aux animaux,
2007-01-22 16:55:23
·
answer #4
·
answered by Anonymous
·
0⤊
0⤋
Une question : l'euthanasie n'est-elle pas un suicide assisté?
2007-01-22 16:17:34
·
answer #5
·
answered by Jean-Paul 4
·
0⤊
0⤋
Pas moi ! Je sais... réponse un peu nul, mais personne ne te répondais... alors je l'ai fait :p
2007-01-22 15:57:02
·
answer #6
·
answered by Dryss 6
·
1⤊
1⤋