Dans ma famille le suicide est une tradition familiale
Mes deux arrières grands pères, deux oncles, un grand oncle, un cousin, une grande tante.
Toutes ces personnes étaient proches de moi, je les cotoyaient régulièrement.
Pour mes arrières grands pères, j'étais trop jeune pour ressentir quelque chose, pour les autres ce fut plus difficile.
Il y a d'abord l'incompréhension sur le geste, sur la volonté de vouloir partir à tout prix. Puis la culpabilité s'installe, on se dit toujours que l'on aurait pu faire quelque chose (j'ai connu celà avec ma grande tante, qui était comme une grand mère pour moi), après avoir perdu en l'espace de 5 ans, ses deux fils et son mari, elle parlait souvent de suicide, j'ai essayé de l'en dissuader, mais lorsque quelqu'un à cette volonté si forte, rien ne peut empecher le geste, et même si on le sait, la culpabilité reste énorme.
Quand à se remettre, on le fait toujours, car la vie continue, j'ai toujours respecté le choix de mes proches et je les ai compris, une fois celà assimilé, celà devient plus facile à accepter.
2007-01-09 22:48:42
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answer #1
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answered by Manush 4
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Oui j'ai connue ces dures périodes il y a pas beaucoup d'années
et je suis désolée de vous dire ça mais je m'en suis pas encore
remis. Tout a commencé en 2000 avec ma fille de 31 ans laissant 3 enfants orphelins de leur mère.
ensuite mon petit fils de 15 ans s'est pendu à cause de sa mère
et de la drogue qu'elle payait elle même,2002.
mon neveu de 45 ans s'est tiré une balle de chasse dans la tête
à cause de son 3ième mariage raté..sa femme couchait avec ses amis à lui.2003
C'est tellement difficile, comment faire pour ce sortir de ces très mauvais rêves réalité. J'ai 62 ans et toujours seule, je ne sais pas comment faire.
2007-01-09 23:35:50
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answer #2
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answered by Anonymous
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Oui, mon neveu 20 ans......je le voyais tous les jours....c'est trop dûr.......éffondrement....le temps (en 2000)...mais je ne sais pas si l'on peut appeler ça s'en remettre...rien ni personne ne m'a aidé...quand j'entends un bruit anormale à la maison, je crois toujours que c'est lui, je panique
2007-01-09 23:08:57
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answer #3
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answered by exbiker 7
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oui malheureusement ... une fois la stupeur passée, on s'interroge beaucoup sur ce qu'on a pas vu venir ... on se demande pourquoi ... et on comprends pas vraiment ...
le temps qui passe aide à y penser moins, il atténue cette douleur du questionnement mais il reste toujours celle de l'absence .... faut arriver à penser à autre chose, c'est ça qu'est pas facile !
2007-01-09 22:46:47
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answer #4
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answered by Anonymous
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Oui, une cousine qui s'est pendu dans son jardin, en laissant 2 petites filles orphelines.
Elle était témoin de jéhovah. Incompréhension totale mais de forts soupçons sur l'influence néfaste de la secte.
Ma réaction a été de prendre soin de son mari (lui aussi jéhovah), mais pas évident car recroquevillé sur sa communauté.
j'ai ressenti beaucoup de colère et frustrations, et seul mon chéri à réussi à me rassurer.
2007-01-09 22:46:04
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answer #5
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answered by anargay 5
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oui le jeune frère de 17 ans d'une amie d'enfance qui s'est suicidé violemment et c'est très choquant.
des cauchemarres pendant plusieurs semaines, la peur, l'angoisse, le voir gisant, voir mon amie souffrir, ne pas comprendre.
l'aide est venu d'un psy, parler, surtout ne pas évincer les questions des autres, être proche, tenir la main, être présent,... et le temps efface ces cauchemarres et la douleur de la perte. les années ont passé, on en reparle sans pleurer aujourd'hui.
2007-01-09 22:42:08
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answer #6
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answered by Anonymous
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J'ai connu trois suicide proche pour ma part.
Dit toi qu'il (ou elle) est mieux la ou il est. On ne se suicide pas pour rien.
Aller voir un psy ne va rien arranger! Beaucoup de suicide sont causes par les drogues. Un psy te donne des drogues legales... donc pas genial pour se remettre!
Fait des choses, soit actif. Travaille beaucoup dans un metier que tu aime et tu n'aura pas le temps de devenir depressif.
Pleure cette personne un temps (c'est noral ca) mais tourne la page rapidement.
Bon courage et toute mon amitie.
2007-01-10 00:39:08
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answer #7
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answered by To Be Cool 1
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Oui deux oncles dont un par pendaison, ça été très difficile et on se pose pleins de questions après. Un choc énorme de toute façon pour les suicidés en général. C'est seulement avec le temps que l'on arrive a s'en remettre. Ce qui m'a aidé été le fait de pouvoir en discuter avec mes proches, pour moi, en parler le ramené un tout petit peu avec nous. Je l'aimais beaucoup et il restera toujours dans mes pensées (il me manque).
2007-01-10 04:55:31
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answer #8
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answered by ☜ Chamallo ☞ 6
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quatre fois plus que les postiers, 25 à 30 suicides chez les policiers. Le suicide est toujours une accumulation de facteurs pour les individus adulte, pour en connaître les motives exactes, il faudrait une étude précise de chaque cas particulier. Mais tout de même, , le stress, la pression hiérarchique, peuvent s' additionner aux aléas de la vie de tout un chacun. Il est a noté les horaires aussi et leur salaire de misère, la non reconnaissance d' un travail sur des personnes fragilisées doivent aussi être pris en compte aussi.
2016-12-16 05:54:21
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answer #9
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answered by clapperton 3
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oui ma mere quand j'avais 9 ans ,j'en suis toujours pas remise (j'ai 23 ans)
2007-01-10 05:43:12
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answer #10
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answered by Chris J 4
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